Eglogues. Poësies diversesM. Brunet, 1742 |
Expressions et termes fréquents
ADRAST affés aimable aime ainfi Amans Amant amour appas ARCAS auffi avoit Beauté Berger Bergers c'eft C'eſt CAMILLE ceffe CH OE chanter charmes chés CHOE U R CHOEUR chofes Ciel cœur couroux cruelle Danfes Daphné Déeffe deffein Deftin déja DIANE Dieu Dieux difcours DORIS doux efprit Eglogue ENCELADE ENDIMION Enée eſt étoient étoit EURILA fans Faunus fçai fçait fçavoir fçû fecours fecret fens fent feroit fervir feul fiécles fimple flater foible foient foins foit font foupirs fous fouvent fuis fuivi fujet gloire grace Hameau Hautbois Helas Ifmene ILION Iris ISMENE j'ai jour Junon Jupiter l'Amour l'efprit laiffe LAVINI LICORIS lieux loix n'eft n'eſt Neptune Nimphes OE U R paffe paffion Paftorale paroître PELE plaifir plaifirs plûtôt Poëfie puiffe raifon refpect rien s'eft SCENE ſes Silvanire tems tendre Theocrite THETIS trifte Troyens Turnus veux victoire Virgile vœux vûës yeux
Fréquemment cités
Page 197 - ... toutes les peines du monde à la retirer. Aristote n'a jamais fait un vrai philosophe, mais il en a beaucoup étouffé qui le fussent devenus, s'il eût été permis. Et le mal est qu'une fantaisie de cette...
Page 172 - La facilité qu'ont les esprits à se former les uns sur les autres, fait que les peuples ne conservent pas l'esprit original qu'ils tireraient de leur climat. La lecture des livres grecs produit en nous le même effet à proportion que si nous n'épousions que des Grecques. Il est certain que par des alliances si fréquentes, le sang de Grèce et celui de France s'altéreraient, et que l'air de visage particulier aux deux nations changerait un peu.
Page 61 - Vos troupeaux me seront aussi chers que les miens ; Si de vos fruits pour moi vous cueillez les prémices , Vous aurez de ces fleurs dont je fais mes délices ; Notre amitié peut-être aura l'air amoureux : Mais n'ayons point d'amour , il est trop dangereux.
Page 196 - ... partie. Si les grands hommes de ce siècle avaient des sentiments charitables pour la postérité, ils l'avertiraient de ne les admirer point trop, et d'aspirer toujours du moins à les égaler. Rien n'arrête tant le progrès des choses, rien ne borne tant les esprits, que l'admiration excessive des Anciens. Parce qu'on...
Page 170 - Voilà des différences aussi pour les esprits. Les différentes idées sont comme des plantes ou des fleurs qui ne viennent pas également bien en toutes sortes de climats. Peut-être notre terroir de France...
Page 186 - Quand nous aurons trouvé que les Anciens ont atteint, sur quelque chose, le point de la perfection, contentons-nous de dire qu'ils ne peuvent être surpassés: mais ne disons pas qu'ils ne peuvent être égalés; manière de parler très-familière à leurs admirateurs.
Page 356 - Je voudrois bien encore un cœur plein de droiture : Vertueux sans rien réprimer , Qui n'eût pas besoin de s'armer D'une sagesse austère et dure , Et qui de l'ardeur la plus pure Se pût une fois enflammer ; Qu'on me le trouve , et je promets d'aimer. Par ces conditions j'effrayois tout le monde , Chacun me promettoit une paix si profonde , Que j'en serois moi-même embarrassé.
Page 193 - En vertu de ces compensations, nous pouvons espérer qu'on nous admirera avec excès dans les siècles à venir, / pour nous payer du peu de cas que l'on fait aujourd'hui de nous dans le nôtre. On s'étudiera à trouver dans nos ouvrages des beautés que nous n'avons point prétendu y mettre...
Page 185 - ... ne conserver aucun respect pour leurs grands noms, n'avoir aucune indulgence pour leurs fautes, les traiter enfin comme des Modernes. Il faut être capable de dire ou d'entendre dire sans adoucissement, qu'il ya une impertinence dans Homère ou dans Pindare; il faut avoir la hardiesse de croire que des yeux mortels peuvent...
Page 393 - Avec sa mine renfrognée, Elevé sur ma cheminée, Descartes dit : « Messieurs, c'est moi Qui dans ces lieux donne la loi. » Mais, au fond d'une alcôve obscure, Se cache une aimable figure, Qui se moque du ton qu'il prend Et dit tout bas...