On ne trouve plus les beautés; Entrons sous ces voûtes antiques Archives de doctes fadaises, Des Sphinx, des Larves, des Gorgones, Un sceptre noir arme leurs mains: Sur le peuple muet des ombres Sur qui tombent ces fouets vengeurs? Des tortures du Phlégéton; Tels étoient les cris du Tartare Sous la fourche du vieux Pluton. Quels sont ces brûlants soupiraux? N'eût dissipé ce doux mensonge, Qui vous présentoit à mes yeux: Ce hideux bourreau, moins un homme. Qu'un patibulaire fantôme, Tel qu'on les peint en noirs lambeaux, Et, dans l'horreur du crépuscule, Tenant leur conciliabule Parmi la cendre des tombeaux; Ce spectre, dis-je, au front sinistre, D'un précurseur d'enterrement, Bien avant l'aube matinale, Chaque jour troublant mon réduit, Et des songes et du repos, L'œil encor chargé de pavots, Aux cieux je cherche en vain l'aurore; Pour la monacale indolence? Plus respecté dans mon sommeil, Il est vrai qu'un peu d'ignorance Eût suivi ce destin flatteur. Vaut-elle une nuit de bonheur? Des vieux chapiers des Tuileries Comme des passagers tranquilles |