Considérations sur les moeurs de ce siècleAux de'pens de la Compagnie, 1752 - 364 pages |
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Expressions et termes fréquents
affez ainfi auffi auroient auroit ayent bafe befoin bel efprit c'eft c'eſt carac caractére chofes claffe cœur confidération confifte connoître crédit d'ef dévroient dévroit différence diftinction diftinguer doit eftime eſt étoit faffe fagacité fans fauffe fe font fe trouve femble fenfibles fentimens fentiment feroient feroit fervices feul fidération fiécle fimple flâte fociété foient foit fotife fots fouvent fuccès fuffit fuivant fujet fupé fupérieur fupériorité fuppofe fur-tout galité gemens gens d'efprit gens de Lettres gens du monde gloire goût hommes honnête infpire jufqu'à jufte juge jugemens juſtice l'amour l'ef l'efprit l'eftime laiffe loix ment méprifable mépris mérite mœurs n'eft n'eſt naiffance néceffaire pable paffer paffion penfe perfonne perfonnel Peuple Philofophe plaifir plufieurs politeffe pourroit prefque principes prit probité profeffion puiffe qu'un quelquefois ractére raiſon reffort refpect renommée réputation ridicule roit talens teffe tems tion utile vertu
Fréquemment cités
Page 82 - ... l'esprit seul peut et doit faire l'homme de probité : la sensibilité prépare l'homme vertueux. Je vais m'expliquer. Tout ce que les lois exigent , ce que les mœurs recommandent , ce • que la conscience inspire , se trouve renfermé dans cet axiome si connu et si peu développé : « Ne faites point à autrui ce que vous ne voudriez pas qui vous fût fait.
Page 86 - Il ya tel homme dont la probité mérite plus d'éloges que la vertu d'un autre. Ne doit-on attendre que les mêmes actions de ceux qui ont des moyens si différents ? Un homme, au sein de l'opulence, n'aura-t-il que les devoirs, les obligations de celui qui est assiégé par tous le
Page 108 - ... ils ne peuvent échapper à la renommée. On remarque également dans la multitude celui qui est plus grand que les autres, et celui qui est placé sur un lieu plus élevé : on distingue en même temps si la supériorité de l'un et de l'autre vient de la personne ou du lieu où elle est placée. Tels sont le rapport et la différence qui se trouvent entre les grands hommes et les princes...
Page 242 - On a donc recherché ceux qui les cultivent, et ils ont été attirés dans le monde à proportion de l'agrément qu'on a trouvé dans leur commerce. On a gagné de part et d'autre à cette liaison. Les gens du monde ont cultivé leur esprit, formé leur goût et acquis de nouveaux plaisirs. Les gens de lettres n'en ont pas retiré moins d'avantages. Ils ont trouvé de la...
Page 25 - L'amour-propre contribue à le rendre aimable ; plus il croit plaire, plus il a de penchant à aimer. La frivolité qui nuit au développement de ses talents et de ses vertus le préserve en même temps des crimes noirs et réfléchis. La perfidie lui est étrangère, et il est bientôt fatigué de l'intrigue.
Page 20 - ... commun les rapproche. Les plaisirs produisent le même effet à Paris ; tous ceux qui se plaisent se conviennent , avec cette différence que l'égalité, qui est un bien quand elle part d'un principe du gouvernement...
Page 87 - Cela ne serait pas juste. La probité est la vertu des pauvres, la vertu doit être la probité des riches.
Page 200 - Le ridicule est supérieur à la calomnie , qui peut se détruire en retombant sur son auteur. La malignité adroite ne s'en fie pas même à la difformité du vice ; elle lui fait l'honneur de le traiter comme la vertu , en lui associant le ridicule pour le décrier ; il devient par là moins odieux et plus méprisé.
Page 343 - ... il a dû l'être originairement, de quelque nature qu'ait été le mérite de mode. Mais comme quelques hommes n'eurent pour mérite que le crédit de...
Page 89 - Les éloges qu'on donne à de certaines probités, à de certaines vertus, ne font que le blâme du commun des hommes ; cependant on ne doit pas les refuser : il ne faut pas rechercher avec trop de sévérité le principe des actions, quand elles tendent au bien de la société.