O vains attraits de délices mortelles ! Tous les dortoirs étoient jonchés de fleurs ; D'où j'ai tiré l'histoire de son sort. Son portrait fut tiré d'après nature. Par les couleurs et par la broderie; Et la douleur, travaillant à son tour, Novices, qui venez causer dans ces bocages Un instant, s'il se peut, suspendez vos ramages; Vous vous taisez : si c'est trop vous contraindre, Un mot vous instruira de nos tendres douleurs : On dit pourtant (pour terminer ma glose En peu de mots) que l'ombre de l'oiseau Ne loge plus dans le susdit tombeau; FIN DE VER-VERT. LE CARÊME IN-PROMPTU. Sous un ciel toujours rigoureux, Viennent rarement sur ces bords; On n'y sait que par aventure, Et par de très tardifs rapports, Ce qui se passe sur la terre, Qui fait la paix, qui fait la guerre, Qui sont les vivants et les morts. De cette étrange résidence Le curé, sans trop d'embarras, Enseveli dans l'indolence D'une héréditaire ignorance, Il est regardé comme habile « Quelle apparence, dira-t-on ? Ignore le temps de l'année? << Non, ce trait ne peut être bon Que dans une isle imaginée « Par le fabuleux Robinson. » Il porte la conviction; Je n'y mettrai que la façon. Le curé de l'isle susdite, Vieux papa, bon israélite, |