ble, et le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, et | malgré les scandales, malgré les déréglements la rédemption par son sang, et les mystères de de la discipline qui paroissent quelquefois dans son Évangile,et les fondements du christianisme. l'Église; et celui-là entend véritablement ce que Votre nouveauté s'égalera-t-elle à cette antiquité c'est que la fraternité chrétienne, qui croit qu'il vénérable, à cette constance de tant de siècles, n'y a aucune raison pour laquelle elle puisse être et à cette majesté de l'Église? Qui êtes-vous, et violée. Dieu saura bien, quand il lui plaira, susd'où venez-vous? à qui avez-vous succédé; et où citer des pasteurs fidèles qui réformeront les étoit l'Église de Dieu, lorsque vous êtes tout mœurs du troupeau, qui rétabliront l'Église en d'un coup parus dans le monde? Et ne recourez son ancien lustre, qui ne sortiront pas dehors plus désormais à ce vain asile d'Église invisible, pour la détruire, comme ont fait vos prédécesréfuté par votre ministre, mais recherchez les seurs, mais qui agiront au dedans pour l'édifier. antiquités chrétiennes, lisez les historiens et les C'est pourquoi nous vous conjurons que vous saints docteurs; montrez-nous que, depuis l'ori- fassiez enfin pénitence de cette pernicieuse engine du christianisme, aucune Église vraiment treprise de nous réformer en nous divisant, et chrétienne se soit établie en se séparant de toutes d'avoir ajouté le malheur du schisme à tous les les autres. Si jamais les orthodoxes ne l'ont autres maux de l'Église. « Et ne vous persuadez pratiqué, si tous les hérétiques l'ont fait, si vous » pas, ce sont les paroles de saint Cyprien', que êtes venus par la même voie; regardez à qui» vous défendiez l'Évangile de Jésus-Christ, vous êtes semblables, et craignez la peine de» lorsque vous vous séparez de son troupeau, ceux dont vous imitez les mauvais exemples. » et de sa paix et de sa concorde, étant plus Vous vous plaignez de nos abus et de nos désordres; êtes-vous si étrangement aveuglés, que vous croyiez qu'il n'y en ait point parmi vous? Toutefois, je ne m'arrête point à vous les décrire; car cette dispute seroit inutile, et je tranche en un mot la difficulté : s'il y a des abus en l'Église, sachez que nous les déplorons tous les jours; mais nous détestons les mauvais desseins de ceux qui les ont voulu réformer par le sacrilége du schisme. C'est là le triomphe de la charité, d'aimer l'unité catholique, malgré les troubles, • Voyez ci-dessus Sect. II, ch. 2. » convenable à de bons soldats de demeurer dans » le camp de leur capitaine ; et là, de pourvoir » d'un commun avis aux choses qui seront né» cessaires. Car puisque l'unité chrétienne ne » doit pas être déchirée, et que d'ailleurs il n'est » pas possible que nous quittions l'Église pour » aller à vous, nous vous prions, de tout notre » cœur, que vous reveniez à l'Église, qui est » votre mère, et à notre fraternité; » afin que les nations infidèles, que nos divisions ont scandalisées, soient édifiées par notre concorde. ibid. ibid. ibid. ... ibid. ibid. On varie manifestement sur la présence réelle. La Les réflexions sur l'incertitude des histoires inutiles Deuxième démonstration, où est rapporté l'avis de ibid. 3 4 10 On commence à traiter les vaudois comme héréli- Les vaudois d'à présent ne sont pas prédécesseurs ibid. 53 55 ibid. 56 Pages. 54 ibid. Confession de foi produite par Perrin. Qu'elle est |