Consentement du synode de Sainte-Foi à la nou-
velle Confession de foi. .
72 La foi entre les mains de quatre ministres et de
M. de Turenne. . .
La doctrine des deux principes marquée par saint
Paul: pourquoi cette doctrine est appelée une
doctrine de démons...
Question: Pourquoi le Saint-Esprit, de toutes les hé-
résies n'a prédit en particulier que le seul mani-
chéisme. Caractère de cette hérésie. L'hypocrisie.
L'esprit de mensonge. La conscience cautérisée. ibid.
Suite des raisons pourquoi le Saint-Esprit a mar-
qué cette hérésie plutôt que les autres. . . . . . ibid.
Comment les vaudois sont sortis des Albigeois ma-
nichéens. . .•
Comment Luther et Calvin sont sortis des albigeois
et des vaudois. . . .
Les Eglises protestantes cherchent en vain la succes-
sion des personnes dans les sectes précédentes.. ibid.
Elles y trouvent encore moins la succession dans
la doctrine. ...
Quelle succession ont les hérétiques.
Depuis 4574 jusqu'à 1579, et depuis 1603 jusqu'à 1645.
Plusieurs Églises prétendues réformées de France
veulent changer l'article de la cène dans la Con-
fession de foi. . . .
Le synode national les condamne. Décision de ce
synode pleine d'embarras.
Vains efforis du synode pour trouver la substance
du corps et du sang dans la doctrine des Églises
prétendues réformées.
Erreur du synode, qui cherche le mystère de l'eu-
charistie sans en produire l'institution. . .
Raison du synode pour établir la substance. On
conclut que l'autre opinion est contraire à la pa-
role de Dieu...
Pourquoi M. de Turenne dans cette députation pour
la doctrine.
Lettre où les calvinistes reconnoissent Luther et
Mélanchton pour leurs Pères.
Le projet de la Confession commune continué jus-
qu'à nos jours, et toujours inutilement.
Vaines défaites des ministres.
Différence de ce qu'on vouloit faire en faveur des
luthériens à Francfort et à Sainte-Foi, d'avec ce
qu'on a fait depuis à Charenton.
Esprit d'instabilité dans le calvinisme,
La dispute de Piscator. . . . .
Sa doctrine est détestée par le synode national de
Gap. Première décision. . .
Seconde condamnation de la doctrine de Piscator
au synode de La Rochelle. . . .
Remarque importante: Que la doctrine des calvi-
nistes contre Piscator résout les difficultés qu'ils
nous font sur le sacrifice de l'eucharistie. . . . ibid.
Troisième décision. Formulaire et souscription or-
donnée contre Piscator dans le synode de Privas. ibid.
L'Ecriture mal alléguée, et toute la doctrine mal
acte de la réforme. Luther la met dans les articles
de Smalcalde; mais Mélanchton s'y oppose
Décision du synode de Gap. Son faux fondement. ibid.
Occasion de ce décret.
Cette doctrine de l'Antechrist combien méprisée,
même dans la réforme.
Réfutée par les plus savants protestants, Grotius
Hammond, Jurieu lui-même.
Exposition de la doctrine du ministre Jurieu...
M. Jurieu occupé du soin d'abréger le temps des
prétendues prophéties. ., .
Cet auteur avoue sa prévention.
Il abandonne ses guides, et pourquoi,
Impossibilité de placer les douze cent soixante ans
que la réforme veut donner à la persécution de
l'Antechrist.
Nouvelle date donnée à la naissance de l'Antechrist
par ce ministre dans ses Préjugés,. .
Les temps n'y cadrent pas à cause de la sainteté des
papes d'alors.
On commence à s'apercevoir dans le calvinisme de
ces excès....
L'auteur change, et veut avancer la ruine de l'Ante-
christ.
Il est obligé à le faire naitre en la personne de saint
Léon-le-Grand.
Qu'ils étoient contraires au tremblement prescrit
par saint Paul.
Absurdité de ce système..
Vaine évasion du ministre.
Trois mauvais caractères qu'on attribue à saint
Léon.
. . . ibid.
Question qu'on faisoit aux calvinistes: Si un fidèle
eût été damné en cas de mort dans son crime. . . ibid.
Embarras inexplicable du calvinisme dans cette
Idolatrie de saint Léon. Les Maozzims de Daniel ap-
pliqués aux saints.
Saint Basile et les autres saints du même temps ac-
cusés de la même idolâtrie, ...
Ces difficuités faisoient revenir plusieurs calvi -
nistes. . . .
Autres saints pareillement idolâtres.
Saint Ambroise ajouté aux autres par M Jurieu...
Les ministres ne peuvent pas croire ce qu'ils disent.
Pourquoi ils ne font pas commencer l'antichristia-
nisme à saint Basile aussitôt qu'à saint Léon.
Calcul ridicule.
Pourquoi l'idolatrie de saint Basile, et des autres
Pères de même temps, n'est pas réputée antichré-
tienne.
Les dix rois de l'Apocalypse aussi évidemment mal
expliqués...
Dispute d'Arminius, et ses excès. .
Opposition de Gomar, qui soutient le calvinisme.
Parti des remontrants et contre-remontrants. . . ibid.
Le prince d'Orange appuie le dernier parti, et Bar-
Les remontrants ou arminiens condamnés dans les
synodes provinciaux. Convocation du synode de
Dordrect.
La dispute réduite à cinq chefs. Déclaration des re-
montrants en général sur les cinq chefs . . . . . ibid.
Ce que portoit la déclaration des remontrants sur
chaque chef particulier. Sur la prédestination. . 102
Doctrine des remontrants sur le baptême des en-
fants, et ce qu'ils en vouloient conclure. . . . . ibid.
Déclaration des remontrants sur l'universalité de la
Contrariétés des nouveaux interprètes.
L'Anglois trouve l'Angleterre dans l'Apocalyse, et le
François y trouve la France. . . .
ibid.
Leur doctrine sur les troisième et quatrième chefs.. 103
Déclaration des remontrants sur l'amissibilité de la
justice. . .
Le roi de Suède prédit, et la prédiction démentie à
l'instant. . .
La doctrine de Calvin expressément définie par le
synode. . .
Sentiment de Pierre Dumoulin approuvé par le
synode.
Question: Si la certitude du salut est une certitude
de foi. . . .
Sentiments des théologiens de la Grande-Bretagne. ibid,
Que ces théologiens ont cru que la justice ne se
pouvoit perdre. Contradiction de leur doctrine. . ibid.
Que la foi et la charité demeurent dans les plus
grands crimes.
Ce qui restoit dans les fidèles plongés dans le crime.
Doctrine de ceux d'Embden. . . .
Ce que faisoit le Saint-Esprit dans les fidèles plon-
gés dans le crime. Étrange idée de la justice chré-
Que les dogmes dont il s'agissoit à Dordrect étoient
des plus populaires et des plus essentiels. . . . . ibid.
Que le ministre Jurieu fait agir le synode de Dor-
drect plutôt par politique que par vérité... ... ibid.
Qu'on étoit prêt à supporter le pélagianisme dans
les arminiens. . .
Les autres ministres sont de même avis que le minis-
tre Jurieu....
Que la réforme permet aux particuliers de s'atiri-
buer plus de capacité pour entendre la saine doc-
trine, qu'à tout le reste de l'Église...,.
Que les docteurs mêmes se sont beaucoup relâchés
dans l'observance des décrets de Dordrect. . . . . ibid.
Que le synode de Dordrect ne guérit de rien, et
que, malgré ses décrets, M. Jurieu est pélagien. ibid.
Autre parole pélagienne du même ministre, et ses
pitoyables contradictions. . . .
La sanctification de tous les enfants baptisés re-
connue dans le synode; et la suite de cette doc-
trine. . .
On vient à la procédure du synode. Requête des
remontrants qui se plaignent qu'ils sont jugés par
leurs parties...
Les calvinistes n'avoient jamais fait de semblable
Ils se servent des mêmes raisons dont tout le parti
protestant s'étoit servi contre l'Église. . . .
On leur ferme la bouche par l'autorité des états.. ibid.
Ils protestent contre le synode. Les raisons dont on
les combat dans le synode condamnent tout le
parti protestant. . . .
On décide que le parti le plus foible et le plus nou-
veau doit céder au plus grand et au plus ancien. . ibid.
Embarras du synode sur la protestation des remon-
trants. . . .
Etrange réponse de ceux de Genève..
Date mémorable du décret de Charenton.
Grand changement dans la controverse par ce dé-
cret. Il convainc les calvinistes de calomnie. . . . ibid.
ibid.
Le sens littéral et la présence réelle nécessaires.
Le principal sujet de la rupture rendu vain. . . . . ibid.
La haine du peuple tournée contre la transsubstan-
tiation, qui est bien moins importante.. . . .
Jésus-Christ n'est plus adorable dans l'eucharistie,
comme on le croyoit auparavant. .
On tolère dans les luthériens les actes intérieurs de
l'adoration, et on rejette les extérieurs, qui n'en
sont que le témoignage.
La vocation extraordinaire, posée dans la Confes-
sion, et dans deux synodes nationaux, est aban-
donnée.
Etat présent de la controverse de l'Église combien
ibid.
On ne nous conteste plus la visibilité de l'Eglise. . ibid.
Les promesses de J.-C. sur la visibilité sont avouées. 158
Autre promesse également avouée....
ibid.
La visibilité entre dans la définition que le ministre
Claude a donnée de l'Église. . . . . . . . ibid.
Comment la société des fidèles est visible selon ce
ministre..
Avant la réformation les élus de Dieu sauvés dans la
communion et sous le ministère romain. . . . . ibid.
Ce ministre n'a pas eu recours aux albigeois, etc. . ibid.
Embarras et contradiction inévitable. . . .
ibid.
Les réponses par où l'on tombe dans un plus grand
embarras...
Selon les principes du ministre, tout est dans l'E-
glise romaine en son entier par rapport au salut
éternel. . . . .
Nulle différence entre nos pères et nous.
Fausseté avancée par le ministre Claude, qu'on
pouvoit être dans la communion romaine sans
communiquer à ses dogmes et à ses pratiques... 140
Fait constant, qu'avant la réformation la doctrine
qu'on y enseignoit étoit inconnue.
Le ministre tâche d'affoiblir l'autorité du Symbole
des apôtres...
Nouvelle glose du ministre sur le Symbole des apò-
tres.
Si le prompt succès de Luther prouve qu'on pensoit
comme lui avant ses disputes.
Absurdité de la supposition du ministre Claude sur
ceux qui vivoient selon lui dans la communion
romaine.
Sentiments du ministre Jurieu.
Qu'on se peut sauver dans l'Église romaine selon ce
Un seul mot détruit ces subtilités.
Etrange manière de sauver les promesses de J.-C. 154
Le ministre dit que l'Eglise universelle enseigne, et
dit en même temps que l'Eglise universelle n'en-
seigne pas.
Suite des contradictions du ministre sur cette ma-
tière que l'Eglise universelle enseigne et juge.. ibid.
Que, de l'aveu du ministre, le sentiment de l'Eglise
est une règle certaine de la foi dans les matières
les plus essentielles. . . .
Que cette règle, selon le ministre, est sûre, claire
et suffisante, et que la foi qu'elle produit n'est pas
aveugle ni déraisonnable. . . .
Qu'on ne peut plus nous objecter 'que suivre l'auto-
rité de l'Église, c'est suivre les hommes. . . . . ibid.
Que l'idée que le ministre se forme de l'Église uni-
verselle, selon lui-même ne s'accorde pas avec
les sentiments de l'Église universelle. . . . . . . ibid.
Que le ministre condamne son Église par les carac-
tères qu'il a donnés à l'Eglise universelle. . . .
Que tous les moyens du ministre pour défendre ses
Eglises leur sont communs avec celles des soci-
niens et des autres sectaires que la réforme re-
jette.