rine de Médicis à Louis prince de Condé: Pre-
mière réponse à ces lettres: silence de M. Bas-
nage.

Pages.

327

ibid.

.

M. Basnage tâche en vain d'excuser Luther dans le
trouble des paysans révoltés.

545

329

Le ministre défeud mal le livre de Luther de la Li-
berté chrétienne.

346

Le ministre tâche d'excuser le synode national de
Lyon: deux articles de ce synode: le dernier,
qui ne souffre pas la moindre réplique, est dissi-
mulé par M. Basnage.
Chicane de M. Basnage sur le premier article rap-
porté du synode national de Lyon : il est démenti
par M. Jurieu. . .
Synodes des vaudois: vain triomphe de M. Bas-
nage qui m'accuse d'avoir falsifié M. de Thou et
La Popelinière, pendant que c'est lui-même qui
les tronque.

Réflexion importante sur ces falsifications du mi-
nistre. . .

330

ibid.
352

Autres synodes et assemblées ecclésiastiques dans
la réforme pour autoriser la révolte.. . . . . . . 533
Bèze et les autres ministres inspirent la guerre et la
révolte au parti. . . .

334

Lettre de la prétendue Église de Paris à la reine
Catherine...

ibid.

Pratique des assassinats dans la réforme autorisée
par les ministres.

555

M. Burnet critique en vain les Variations: son igno-
rance sur le droit françois est de nouveau démon-
trée.
Suite de la conviction de M. Burnet, qui vient au
secours de la réforme.

336

ibid.

ibid.

Si M. Basnage a raison de dire que l'Église prétend
dispenser des lois de Dieu..

351

Réponse de Grégoire II rapportée mal-à-propos
par le ministre. . .

ibid.

On marque à M. Burnet, qui se rétracte sur la ré-
gence du roi de Navarre, jusqu'où il devoit pous-
ser ses rétractations.

La réforme a introduit dans l'Ecosse des assassinats
et des rebellions que M. Burnet colore aussi mal
que celles de France. Addition notable à l'Histoire
des Variations..
. . . . ibid.
On revient à M. Basnage, et on convainc Luther et
les protestants d'Allemagne d'avoir prêché la ré-
volte. Thèses affreuses de Luther. . . . .. 541
Les guerres de la ligue de Smalcalde : l'électeur de
Saxe et le landgrave mal justifiés par M. Bas-
nage, et condamnés par eux-mêmes comme par
toute l'Allemagne. . . . .

De la prétendue bigamie de Valentinien I, et de la
loi faite en faveur de cet abus. . .
Erreur de M. Basnage, qui, sur une froide équivo-
que, objecte à toute l'Eglise et aux premiers siè-
cles d'avoir approuvé l'usage des concubines. . . 353
Passage de Melanchton, que l'auteur des Variations
est accusé par M. Basnage d'avoir falsifié. . . .
La doctrine du mariage chrétien est exposée.

L'ANTIQUITÉ ÉCLAIRCIE

554

355

Pages.

578

579

Le ministre veut trouver dans le concile de Nicée
tout le contraire de ce que les Pères qui y ont as-
sisté y ont compris ; passages de saint Athanase,
de saint Hilaire, d'Eusèbe de Césarée. . . . .
Que la comparaison du soleil et du rayon vient ori-
ginairement de saint Paul, qui a expressément
établi l'égalité. . . . .
Anathématisme du concile de Nicée, où le ministre
prétend trouver deux nativités dans le Verbe. . . ibid.
Comment saint Athanase et saint Hilaire ont enten-
du l'anathématisme du concile de Nicée, dont le
ministre abuse. . . .
Pourquoi on s'attache ici à réfuter des absurdités
qui ne mériteroient que du mépris. . .
Que le ministre fait dire au concile de Nicée que
le Fils de Dieu est muable, et que le concile dit
formellement tout le contraire.
Que saint Athanase dit aussi très formellement que
le Fils de Dieu est immuable comme son Père. . ibid.
Suite du raisonnement de saint Athanase, et com-
bien il est ruineux aux prétentions du ministre.. 381
Que le Fils de Dieu comme Dieu est incapable d'é-

ibid.

380

ibid.

Suite du passage d'Athénagore, qui en fait tout le
dénouement, et que le ministre supprime..... 387
Dessein d'Athénagore dans ce passage, qui fait un
nouveau dénouement de la doctrine des Pères. . 588
Comment le Fils de Dieu est créé selon quelques
Pères autre dénouement de leur doctrine . . . ibid.
Témérité du ministre, qui accuse les anciens Pères
de sortir de la simplicité de l'Écriture: quel a été
le platonisme de ces saints docteurs...
Mauvaise foi du ministre, qui attribue sa double na-
fivité à des auteurs d'où il n'a pu tirer aucun pas-
sage: saint Justin, saint Irénée, saint Hippolyte. ibid.

389

Pages.

389

Mauvaise foi du ministre sur le sujet de saint Cy-
prien.
Mauvaise foi du ministre sur le sujet des autres Pères. 390
Injustice du ministre, qui veut qu'on lui montre
dans les premiers siècles la réfutation expresse
d'une chimère qui n'y fut jamais. . . . . . . . . ibid.
Autre faux raisonnement du ministre sur Tertullien
et saint Cyprien. . . . .

Avec quelle mauvaise foi le ministre a rangé parmi
les errants saint Clément d'Alexandrie: passage
de ce saint prêtre. . . .

ibid.

ibid.

391

Mauvaise foi du ministre sur le sujet de Bullus, pro-
testant anglois, qu'on lui avoit objecté dans le
premier Avertissement. . .
Prodigieuse différence entre la doctrine de Bullus et
celle de M. Jurieu, qui veut lui être semblable. 392
Que le caractère de comparaison qui se trouve dans
les passages dont le ministre abusoit, ne lui per-
mettoit pas de les prendre au pied de la lettre... ibid.
Que visiblement les comparaisons tirées des opéra-
tions de notre ame n'étoient encore qu'un bégaie-
ment en les comparant à la naissance du Verbe.. ibid.
Que toute la suite du discours des Pères conduisoit
naturellement l'esprit au sens figuré et métapho-
rique...

Démonstration manifeste que tout ici se devoit en-
tendre par similitude.

S'il est possible que Tertullien et les autres Pères
aient pensé les extravagances que le ministre leur
impute. . .

ibid.

395

... 594.

Que l'explication qu'on a donnée à Tertullien sert
à plus forte raison pour les autres Pères. . . . . ibid.
Aveu du ministre, qu'on ne peut entendre Tertul-
lien et les autres Pères sans avoir recours au sens
figuré...

...

Que toutes les locutions des Pères déterminoient
l'esprit au sens figuré. . .
Principe du ministre, qui ne veut pas qu'on
prenne les Pères pour des insensés; qu'avec sa
double génération il les fait plus insensés que ceux
qui les font ariens.

Que l'erreur que le ministre attribue aux Pères est
la folie la plus manifeste qu'on pût jamais imagi-
ner, et que le socinianisme ou l'arianisme ne sont
rien en comparaison. ...

ibid.

ibid.

ibid.

... 595

Que dans les passages de Tertullien, objectés par
le ministre, la métaphore saute aux yeux à toutes
les lignes..

.. ibid.
Mauvaise foi du ministre qui objecte des passages de
Tertullien, que lui-même il ne peut prendre au
pied de la lettre. . .
... ibid.
Mauvaise foi du ministre évidemment démontrée par
la réponse qu'il fait lui-même à Tertullien... ibid.
On indique le vrai dénouement du passage de Ter-
tullien contre Hermogène ; et on démontre mani-
festement la mauvaise fol du ministre. . . . .
Raisons du ministre pour exclure la métaphore de
Bullus; absurdité manifeste de la première raison. ibid.
Faux axiome du ministre, qui dit qu'on ne se sert pas
de métaphores avec les païens ni avec les héréli-
ques: il détruit lui-même ce faux principe... 397
Que le ministre, pour éviter de faire dire des ab-
surdités aux anciens, leur en fait dire de plus
outrées.

596

ibid.

Que le ministre objecte en vain le Père Pétau, qui
s'est parfaitement expliqué dans la préface de son
second tome des Dogmes théologiques. . . . . . ibid.
Mauvaise foi du ministre, qui accuse le Père Pétau
d'avoir établi dans sa préface la foi de la Trinité,
comme auroient fait les ariens et les sociniens. . . ibid.
Que ce que le ministre objecte du Père Pétau et de
M. l'abbé Huet, nommé évêque d'Avranches, ne
l'excuse pas. . . .

Que le ministre se distingue de tous les auteurs qui
accusent les pères d'arianiser, en ce qu'il met cette
doctrine au-dessus de toute censure; ce que ni ca-
tholiques ni protestants n'avoient osé faire avant
lui.

.

SECONDE PARTIE.

399

400

......

Pages.

407

ibid.

408

On prédit d'abord à la réforme que ce principe la
mèneroit à l'indifférence des religions. . . . . . ibid.
L'expérience a justifié cette prédiction : le soci-
nianisme a commencé avec la réforme, et s'est
accru avec elle..
L'expérience découvre de plus en plus ce mal de la
réforme preuve par M. Jurieu : état de la reli-
gion prétendue réformée en France. . .
. . . . . . . ibid.
Combien les prétendus réformés de France éle-
voient mal leur jeunesse.

Témoignage de M. Jurieu sur l'état de la religion en
Hollande.

409

ibid.

choit de déguiser...
. . . . ibid.
Progrès de l'indifférence dans les États protestants,
selon M. Jurieu, et premièrement en Angleterre. ibid.
Progrès de ce même mal dans les Provinces-Unies,
selon le même ministre.

410

Liaison de la tolérance civile avec l'ecclésiastique et

ibid.

avec l'indifférence des religions, selon M. Jurieu. ibid.
Nombre immense des défenseurs de la tolérance

... ibid.

402

Qu'en tolérant les erreurs qu'il attribuoit aux trois
premiers siècles en l'an 1689, le ministre est con-
traint de tolérer une partie très essentielles de
l'arianisme et du socinianisme.
Que le ministre, en se corrigeant dans ses lettres
de 1690, laisse les erreurs qu'il attribue aux trois
premiers siècles également intolérables. . . . . . ibid.
Que le ministre, poussé par les catholiques et les
tolérants, ne peut se défendre contre eux que par
des principes contradictoires. . .
Illusion du ministre, et démonstration plus mani-
feste de ses contradictions.
Etrange constitution des trois premiers siècles, où,
selon le sentiment du ministre, la foi du peuple
demeuroit pure, pendant que celle de tous les
docteurs, sans en excepter aucun, étoit corrom-
pue.
Autres illusions du ministre : comme il fuit la diffi-
culté: son mépris pour les premiers siècles, en
faisant semblant de les honorer.

Que la constitution de l'Église catholique s'oppose à
toutes ces nouveautés: vaine réponse du ministre,
qui tâche de faire croire qu'elle est attaquée du
ibid.
mème mal que la réforme. . . .