Nouvelle orthologie française, ou Traité des difficultés de cette langue, des locutions vicieuses, des homonymes ...

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Mansut fils, 1832 - 467 pages
 

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 82 - En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser, Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chair meurtris et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Page 383 - Montrez-nous, guerriers magnanimes, Votre vertu dans tout son jour ; Voyons comment vos cœurs sublimes Du sort soutiendront le retour : Tant que sa faveur vous seconde, Vous êtes les maîtres du monde, Votre gloire nous éblouit ; Mais, au moindre revers funeste, Le masque tombe, l'homme reste, Et le héros s'évanouit.
Page x - Tout débitant d'édition contrefaite, s'il n'est pas reconnu contrefacteur, sera tenu de payer au véritable propriétaire une somme équivalente au prix de cinq cents exemplaires de l'édition originale.
Page x - Police seront tenus de faire confisquer , à la réquisition et au profit des Auteurs , Compositeurs , Peintres ou Dessinateurs...
Page 37 - Souvent un peu de vérité Se mêle au plus grossier mensonge : Cette nuit, dans l'erreur d'un songe, Au rang des rois j'étais monté. Je vous aimais, princesse, et j'osais vous le dire! Les dieux à mon réveil ne m'ont pas tout ôté; Je n'ai perdu que mon empire.
Page 69 - C'est un enfant de la famille. Le don de plaire promptement, Les rapides succès, les succès du moment, Forment sur-tout son apanage ; II est le dieu des courtisans , Et la faveur des cours est encor son ouvrage, Même quand elle vient par les soins et les ans.
Page 292 - Du moins ne permets pas. . . La Mollesse oppressée Dans sa bouche à ce mot sent sa langue glacée , Et , lasse de parler, succombant sous l'effort , Soupire , étend les bras , ferme l'œil , et s'endort.
Page 262 - Nature, ô séduisante et sublime déesse, Que tes traits sont divers ! Tu fais naître dans moi Ou les plus doux transports, ou le plus saint effroi. Tantôt, dans nos vallons, jeune, fraîche et brillante, Tu marches, et, des plis de ta robe flottante Secouant la rosée et versant les couleurs, Tes mains sèment les fruits, la verdure et les fleurs ; Les rayons d'un beau jour naissent de ton sourire ; De ton souffle léger s'exhale le zéphire ; Et le doux bruit des eaux, le doux concert des bois,...
Page 43 - J'en voulais venir à ce point. FABLE XI LE LION ET LE RAT II faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde : On a souvent besoin d'un plus petit que soi. De cette vérité deux Fables feront foi, Tant la chose en preuves abonde. Entre les pattes d'un Lion Un Rat sortit de terre assez à l'étourdie. Le Roi des animaux, en cette occasion, Montra ce qu'il était, et lui donna la vie.
Page 81 - Persuadez aux yeux que d'un coup de baguette Une fée , en passant , s'est fait cette retraite. Tel j'ai vu de Saint-Cloud le bocage enchanteur ; L'œil de son jet hardi mesure la hauteur ; Aux eaux qui sur les eaux retombent et bondissent , Les bassins , les bosquets , les grottes applaudissent; Le gazon est plus vert , l'air plus frais , des oiseaux Le chant s'anime au bruit de la chute des eaux ; Et les bois , inclinant leurs têtes arrosées , Semblent s'épanouir à ces douces rosées.

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