: tion la doctrine de saint Augustin contre Pélage, que l'Occident: actes de l'assemblée des prêtres de Jérusalem saint Augustin attentif à l'Orient comme à l'Occident: pourquoi il est invité en particulier au concile œcuménique d'Ephèse. Page 272 CHAP. XIII. Combien la pénétration de saint Augustin étoit nécessaire dans cette cause. Merveilleuse autorité de ce saint. Témoignage de Prosper, d'Hilaire, et du jeune Arnobe. 276 CHAP. XIV. Or. expose trois contestations formées dans l'Eglise sur la matière de la grâce, et partout la décision de l'Eglise en faveur de la doctrine de saint Augustin. Première contestation devant le pape saint Célestin, où il est jugé que saint Augustin est le défenseur de l'ancienne doctrine. CHAP. XV. Quatre raisons démonstratives qui appuyoient le jugement de saint Célestin. 278 281 CHAP. XVI. Seconde contestation sur la matière de la grâce émue par Fauste de Riès, et seconde décision en faveur de saint Augustin par quatre papes. Réflexions sur le décret de saint Hormisdas. 284 CHAP. XVII. Des quatre conciles qui ont prononcé en fa veur de la doctrine de saint Augustin: on rapporte les trois premiers, et notamment celui d'Orange. 285 CHAP. XVIII. Huit circonstances de l'histoire du concile d'Orange, qui font voir que saint Augustin étoit regardé par les papes et par toute l'Eglise comme le défenseur de la foi ancienne. Quatrième concile en confirmation de la doctrine de ce Père. 287 CHAP. XIX. Troisième contestation sur la matière de la grâce, à l'occasion de la dispute sur Gotescalc, où les deux partis se rapportoient également de toute la question à l'autorité de saint Augustin. 290 CHAP. XX. Quatrième contestation sur la matière de la grâce, à l'occasion de Luther et de Calvin qui outroient la doctrine de saint Augustin; le concile de Trente n'en résout pas moins la difficulté par les propres termes de ce Père. Page 292 CHAP. XXI. L'autorité de saint Augustin et de saint Prosper, son disciple, entièrement établie : autorité de saint Fulgence combien révérée; ce Père regardé comme un second saint Augustin. 295 293 CHAP. XXII. Tradition constante de tout l'Occident en faveur de l'autorité et de la doctrine de saint Augustin. L'Afrique, l'Espagne, les Gaules, saint Césaire en particulier, l'Eglise de Lyon, les autres docteurs de l'Eglise gallicane, l'Allemagne, Haimon et Rupert, l'Angleterre et le vénérable Bède, l'Italie et Rome. CHAP. XXIII. Si après tous ces témoignages il est permis de ranger saint Augustin parmi les novateurs : que c'est presqu'autant que le ranger au nombre des hérétiques; ce qui fait horreur à Facundus et à toute l'Eglise. 297 CHAP. XXIV. Témoignages des ordres religieux, de celui de saint Benoît, de celui de saint Dominique et de saint Thomas, de celui de saint François et de Scot. Saint Thomas recommandé par les papes, pour avoir suivi saint Augustin: concours de toute l'Ecole : le maître des 299 sentences. LIVRE SIXIÈME. Raison de la préférence qu'on a donnée à saint Augustin dans la matière de la grâce. Erreur sur ce sujet, à laquelle se sont opposés les plus grands théologiens de l'Eglise et de l'Ecole. CHAP. I. Doctrine constante de toute la théologie sur la préférence des Pères qui ont écrit depuis les contestations des hérétiques. Beau passage de saint Thomas, qui a puisé dans saint Augustin toute sa doctrine: passages de ce Père. 302 CHAP. II. Ce que l'Eglise apprend de nouveau sur la doctrine passage de Vincent de Lerins. Mauvais artifice de M. Simon et de ceux qui à son exemple en appellent aux anciens, au préjudice de ceux qui ont expressé- ment traité les matières contre les hérétiques. Page 305 CHAP. III. Que la manière dont M. Simon allègue l'anti- quité est un piége pour les simples; que c'en est un autre d'opposer les Grecs aux Latins. Preaves, par M. Si- mon lui-même, que les traités des Pères contre les hé- résies sont ce que l'Eglise a de plus exact. Passage du P. CHAP. IV. Para ogisme perpétuel de M. Simon, qui tron- qui veulent que l'on trouve la vérité plus pure dans les écrits qui ont précédé les disputes: exemple de saint Augustin, qui, selon eux, a mieux parlé de la grâce avant qu'il en disputât contre Pélage. CHAP. VI. Aveuglement de M. Simon, qui, par la raison qu'on vient de voir, préfère les sentimens que saint Au- gustin a rétractés à ceux qu'il a établis en y pensant mieux le critique ouvertement semi-pélagien. CHAP. VIII. Les témoignages qu'on tire des Pères qui ont écrit devant les disputes ont leur avantage. Saint Au- gustin recommandable par deux endroits. L'avantage qu'a tiré l'Eglise de ce qu'il a écrit après la dispute contre CHAP. IX. Témoignage que saint Augustin a rendu à la vérité avant la dispute. Ignorance de Grotius et de ceux qui accusent ce Père de n'avoir produit ses derniers sentimens que dans la chaleur de la dispute. 322 CHAP. X. Quatre états de saint Augustin. Le premier in- des Soliloques, et avant tout cela du livre contre les académiciens. Page 324 329 CHAP. XI. Passage du livre des Confessions. CHAP. XII. Saint Augustin dans ses premières lettres et dans ses premiers écrits a tout donné à la grâce. Passages de ce Père dans les trois livres du libre Arbitre : passage conforme à ceux-là dans le livre des Mérites et de la Rémission des péchés. Reconnoissance que la doctrine des livres du libre Arbitre étoit pure, par un passage des Rétractations, et un du livre de la Nature et de la Grâce. 331 CHAP. XIII. Réflexions sur ce premier état de saint Augustin. Passage au second, qui fut celui où il commença à examiner, mais encore imparfaitement, la question de la grâce. Erreur de saint Augustin dans cet état, et en quoi elle consistoit. 338 336 CHAP. XIV. Saint Augustin ne tomba dans cette erreur, que dans le temps où il commença à étudier cette question, sans l'avoir encore bien approfondie. CHAP. XV. Saint Augustin sort bientôt de son erreur par le peu d'attachement qu'il avoit à son propre sens, et par les consultations qui l'obligèrent à rechercher plus exactement la vérité : réponse à Simplicien : progrès naturel de l'esprit de ce Père, et le troisième état de ses connoissances. 339 CHAP. XVI. Trois manières dont saint Augustin se reprend lui-même dans ses Rétractations: qu'il ne commence à trouver de l'erreur dans ses livres précédens que dans le vingt-troisième chapitre du premier livre des Rétractations qu'il ne s'est trompé que pour n'avoir pas assez approfondi la matière, et qu'il disoit mieux, lorsqu'il s'en expliquoit naturellement, que lorsqu'il la traitoit exprès, mais encore foiblement. : 341 CHAP. XVII. Quatrième et dernier état des connoissances de saint Augustin, lorsque non-seulement il fut parfai : tement instruit de la doctrine de la grâce, mais capable de la défendre l'autorité qu'il s'acquit alors. Conclusion contre l'imposture de ceux qui l'accusent de n'avoir changé que dans la chaleur de la dispute. Page 344 CHAP. XVIII. Que les changemens de S. Augustin, loin d'affoiblir son autorité, l'augmentent, et qu'elle seroit préférable à celle des autres docteurs en cette matière, quand ce ne seroit que par l'application qu'il y a donnée. 346 CHAP. XIX. Quelques auteurs catholiques commencent à se relâcher sur l'autorité de saint Augustin à l'occasion de l'abus que Luther et les Luthériens font de la doctrine de ce saint. Baronius les reprend, et montre qu'en s'écartant de saint Augustin, on se met en péril d'er reur. 348, CHAP. XX. Suite des témoignages des catholiques en faveur de l'autorité de saint Augustin sur la matière de la grâce depuis Luther et Calvin. Saint Charles, les cardinaux Bellarmin, Tolet et du Perron, les savans jésuites 350 Henriquez, Sanchez, Vasquez. CHAP. XXI. Témoignages des savans jésuites qui ont écrit de nos jours, le P. Petau, le P. Garnier, le P. Deschamps. Argument de Vasquez pour démontrer que les décisions des papes Pie V et Grégoire XIII ne peuvent pas être contraires à saint Augustin. Conclusion: si ce Père a erré dans la matière de la grâce, l'Eglise ne peut être exempte d'erreur. que LIVRE SEPTIÈME. 354 Saint Augustin condamné par M. Simon erreurs de ce critique sur le péché originel. CHAP. I. M. Simon entreprend directement de faire le procès à saint Augustin sur la matière de la grâce : son dessein déclaré dès sa préface. 359 CHAP. II. Diverses sortes d'accusations contre saint Au |