Grammaire portugaise: divisée en quatre parties, dont la première traite de la prononciation; la seconde, des différentes espèces de mots; la troisième, de la syntaxe; et la quatrième, de l'orthographe, de la ponctuation et de la prosodie: avec un appendice, contenant des remarques diverses; suivie d'un cours de thèmes, et d'un traité de versification

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Bobée et Hingray, 1829 - 397 pages

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Fréquemment cités

Page 349 - ... les tapis verts dont la grotte étoit environnée. Là, on trouvoit un bois de ces arbres touffus qui portent des pommes d'or, et dont la fleur, qui se renouvelle dans toutes les saisons, répand le plus doux de tous les parfums ; ce bois sembloit couronner ces belles prairies...
Page 342 - ... brisent au loin sur les récifs ; mais au pied même des cabanes on n'entend plus aucun bruit, et on ne voit autour de soi que de grands rochers escarpés comme des murailles.
Page 348 - On arriva à la porte de la grotte de Calypso, où Télémaque fut surpris de voir, avec une apparence de simplicité rustique, tout ce qui peut charmer les yeux. On n'y voyait ni or. ni argent, ni marbre, ni colonnes, ni tableaux, ni statues...
Page 344 - C'était vers la fin de décembre, lorsque le soleil, au Capricorne, échauffe pendant trois semaines l'Ile-de-France de ses feux verticaux. Le vent du sud-est, qui y règne presque toute l'année , n'y soufflait plus. De longs tourbillons de poussière s'élevaient sur les chemins et restaient suspendus en l'air. La terre se fendait de toutes parts ; l'herbe était brûlée ; des exhalaisons chaudes...
Page 351 - ... d'autres, par de longs détours, revenaient sur leurs pas, comme pour remonter vers leur source, . et semblaient ne pouvoir quitter ces bords enchantés. On apercevait de loin des collines et des montagnes qui se perdaient dans les nues et dont la figure bizarre formait un horizon à souhait pour le plaisir des yeux. Les montagnes voisines étaient couvertes de pampre1 vert qui pendait en festons : le raisin...
Page 322 - L'absence diminue les médiocres passions, et augmente les grandes, comme le vent éteint les bougies, et allume le feu.
Page 343 - ... mais au pied même des cabanes on n'entend plus aucun bruit, et on ne voit autour de soi que de grands rochers escarpés comme des murailles. Des bouquets d'arbres croissent à leurs bases, dans leurs fentes et jusque sur leurs cimes où s'arrêtent les nuages. Les pluies, que leurs pitons attirent, peignent souvent les couleurs de l'arc-en-ciel sur leurs flancs verts et bruns et entretiennent à leur pied les sources dont se forme la petite rivière des Lataniers.
Page 345 - De longs tourbillons de poussière s'élevaient sur les chemins et restaient suspendus en l'air. La terre se fendait de toutes parts ; l'herbe était brûlée, des exhalaisons chaudes sortaient du flanc des montagnes, et la plupart de leurs ruisseaux étaient desséchés. Aucun nuage ne venait du côté de la mer. Seulement, pendant le jour, des vapeurs rousses s'élevaient de dessus ses plaines, et paraissaient, au coucher du soleil, comme les flammes d'un incendie.
Page 341 - Celui-ci laissa donc partir l'autre; et, sans perdre de temps, se mit à creuser avec son couteau tout autour de la pierre. Il fit si bien qu'il l'enleva. Il trouva dessous une bourse de cuir qu'il ouvrit. Il y avait...
Page 348 - ... elle était tapissée d'une jeune vigne qui étendait ses branches souples également de tous côtés. Les doux zéphirs conservaient en ce lieu, malgré les ardeurs du soleil, une délicieuse fraîcheur; des fontaines, coulant avec un doux murmure sur des prés semés...

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