Théâtre complet

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Firmin Didot, 1848 - 663 pages
 

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Fréquemment cités

Page 616 - épouvantables, son ombre vers mon lit a paru se baisser : Et moi, je lui tendais les mains pour l'embrasser ; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chair meurtris et traînés dans la fange , Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que
Page 540 - poussent au penchant où leur cœur est enclin, Et leur osent du crime aplanir le chemin ! Détestables flatteurs, présent le plus funeste Que puisse faire aux rois la colère céleste! OENONE , seule. Ah dieux 1 pour la servir j'ai tout fait, tout quitté; Et j'en reçois ce prix! Je l'ai bien mérité.
Page 547 - Voit voler en éclats tout son char fracassé ; Dans les rênes lui-même il tombe embarrassé. Excusez ma douleur ; cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une source éternelle : J'ai vu, seigneur, j'ai vu votre malheureux fils Traîné par les chevaux que sa main a nourris. 11 veut les rappeler, et sa voix les
Page 562 - Pour dissiper leur ligue il n'a qu'à se montrer ; 11 parle, et dans la poudre il les fait tous rentrer. Au seul son de sa voix la mer fuit, le ciel tremble : II voit comme un néant tout l'univers ensemble ; Et les faibles mortels, vains jouets du trépas, Sont tous
Page 636 - Le Seigneur a détruit la reine des cités : Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés. Dieu ne veut plus qu'on vienne à ses solennités. Temple, renverse-toi. Cèdres, jetez des flammes. Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t'a ravi tous tes charmes t Qui changera mes yeux en deux sources de larmes
Page 661 - regarde plongée. JOAD. Par cette fin terrible, et due à ses forfaits, Apprenez, roi des Juifs, et n'oubliez jamais, Que les rois dans le ciel ont un juge sévère, L'innocence un vengeur, et l'orphelin un père. TABLE. Pages. NOTICE sur la vie et les ouvrages de Racine i Préface de
Page 546 - de Mycènes; Sa main sur les chevaux laissait flotter les rênes : Ses superbes coursiers, qu'on voyait autrefois Pleins d'une ardeur si noble obéir à sa voix, L'œil morne maintenant et la tête baissée, Semblaient se conformer à sa triste pensée. Un effroyable cri, sorti du fond des flots, Des airs en ce moment a troublé le repos ; Kt
Page 233 - d'une cour que sa chute a bannie, Sont autant de liens qui retiennent Junie. Tout ce que vous voyez conspire à vos désirs ; Vos jours toujours sereins coulent dans les plaisirs ; L'empire en est pour vous l'inépuisable source : Ou, si quelque chagrin en interrompt la course, Tout l'univers, soigneux de les entretenir, s
Page 519 - Je vois de votre amour l'effet prodigieux : Tout mort qu'il est, Thésée est présent à vos yeux ; Toujours de son amour votre âme est embrasée. PHÈDRE. Oui, prince, je languis, je brûle pour Thésée : Je l'aime ; non point tel que l'ont vu les enfers, Volage adorateur de mille objets divers, Qui va du dieu des morts déshonorer la
Page 272 - Que faudrait-il faire pour contenter des Juges si difficiles? la chose serait aisée, pour peu qu'on voulût trahir le bon sens. Il ne faudrait que s'écarter du naturel, pour se Jeter dans l'extraordinaire. Au lieu d'une action simple, chargée de peu de matière, telle que doit être une action qui se passe en un

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