Histoire de la Chancellerie secrète: Le Sénat, le Cabinet des ministres, le Conseil des dix et les inquisiteurs d'État dans leurs rapports avec la France; d'après des recherches faites aux sources originales pour servir à l'étude de l'histoire de la politique et de la diplomatie

Couverture
Plon, 1870 - 708 pages
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 307 - Richelieu de soumettre les protestans, contre lesquels les efforts de Henri II , de François II , de Charles IX et de Henri III , avoient e'té vains , et qui n'avoient cessé de donner les plus vives inquiétudes à Henri IV lui-même. glois dans l'isle de Rhé, où je les avois laissez , et de...
Page 392 - Sicile et d'Apulie, soit : sinon, non. Au cas où il le voudrait à d'autres conditions, ayez l'habileté de nous amener ses plénipotentiaires. S'il élevait quelque objection sur l'article qui regarde l'Empereur d'Allemagne, et voulait le supprimer, vous répondriez que nous vous avons envoyé loyalement, sans arrièrepensée, et que nous n'avons point songé à cette difficulté, que nous ne vous en avons pas dit davantage, et que vous ne pouvez pas faire autrement qu'on ne vous a dit. S'il n'accepte...
Page 417 - ... églises fondées en la mer. Audit lieu de la Chafousine , vinrent au devant de moy, vingt cinq gentils-hommes bien et richement habillez , et de beaux draps de soye et escarlatte : et...
Page 264 - ... dans son assemblée se lisent toutes les lettres écrites à la République et particulièrement celles des ambassadeurs de Venise, qui sont par tout le monde et qui tous les huit jours informent la République de...
Page 326 - L'entretien fut long, et nous empruntons à la dépêche qui en rend compte ce singulier et caractéristique fragment : « Ce matin, écrit l'ambassadeur, j'ai vu le Cardinal, que j'ai trouvé très-affligé. « Veuillez m'excuser, me dit-il, si je ne vous ai point vu plus tôt, car je suis plus mort que vivant; depuis la maladie du Roi, je »'ai pas éprouvé de plus rude souci que celui-ci.
Page 329 - ... à voir pour le Louvre la pensée de Henri IV, de Louis XIII , de Louis XIV, de Louis XV, de Louis XVI, de Napoléon, adoptée par le pouvoir éphémère de 1848?
Page 330 - Vénitien sur les affaires des Puissances étrangères, auprès desquelles il avait accrédité ses ambassadeurs, d'être éclairée et entretenue par l'envoi très-fréquent de dépêches fort étendues. Il voulut aussi qu'au retour de leur mission, ces ambassadeurs se présentassent en son assemblée, pour y lire un rapport développé sur la situation topographique du Pays où ils avaient été envoyés, sur le caractère du Prince et des Ministres qu'ils avaient connus, sur la composition et...
Page 473 - ... d'argenterie, et pendant que Son Excellence était reçue en audience au Palais du Doge, la Seigneurie lui faisait la galanterie de lui envoyer toutes sortes de confitures, de pièces dressées, de régals particuliers au pays, et autres gentillesses qu'il trouvait tout apprêtées et servies à son retour. Plus on avança dans le règne de Louis XIV, plus la pompe et le faste dans tout ce qui pouvait flatter la vue et marquer de la grandeur, fut appliqué au relief de ces solennités. M. René...
Page 326 - Fargis et à beaucoup d'autres qui ont excédé leurs pouvoirs en des traités de ce genre, et oà il va de l'honneur du royaume! Il ya vingt articles, et il n'en est pas un qui n'ait trois ou quatre erreurs des plus graves. Il n'est plus possible de songer à traiter en France, il n'ya plus d'homme pour cet ouvrage. De Léon et le Capucin se sont laissé tromper par las Princes Électeurs.
Page 558 - Très-Chrétienne, je ne me borne pas à un ou deux intermédiaires, mais j'essaye de prendre tous les chemins, et je dirai même que je vais jusqu'à employer les personnes qui sont dans le continuel service du Roi et qui lui servent à boire et à manger...

Informations bibliographiques