Oeuvres complètes, Volume 3L. Hachette, 1865 |
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... eût appris à lui ressembler . Toutes mes affaires se bornoient au soin du patrimoine de Sophie : j'avois oublié ma fortune pour jouir de ma félicité . Trompeuse félicité ! trois fois j'ai senti ton inconstance . Ton terme n'est qu'un ...
... eût appris à lui ressembler . Toutes mes affaires se bornoient au soin du patrimoine de Sophie : j'avois oublié ma fortune pour jouir de ma félicité . Trompeuse félicité ! trois fois j'ai senti ton inconstance . Ton terme n'est qu'un ...
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... eût fait hor- reur . Mais on ne sait pas combien les épanchemens de l'amitié font passer de choses qui révolteroient sans elle ; on ne sait pas combien une philosophie si bien adaptée aux vices du cœur humain ; une philo- sophie qui n ...
... eût fait hor- reur . Mais on ne sait pas combien les épanchemens de l'amitié font passer de choses qui révolteroient sans elle ; on ne sait pas combien une philosophie si bien adaptée aux vices du cœur humain ; une philo- sophie qui n ...
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... eût réchauffé le mien , soit qu'il fût moins guéri qu'il n'avoit cru l'êtrè , je sentis qu'il m'en coûtoit peu pour lui rendre des soins avec lesquels j'espérois vaincre enfin son silence . Je ne la quittois plus mais j'eus beau revenir ...
... eût réchauffé le mien , soit qu'il fût moins guéri qu'il n'avoit cru l'êtrè , je sentis qu'il m'en coûtoit peu pour lui rendre des soins avec lesquels j'espérois vaincre enfin son silence . Je ne la quittois plus mais j'eus beau revenir ...
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... eût duré toujours . Mais enfin réveillé malgré moi , la pre- mière impression que je sentis fut un saisissement d'horreur pour tout ce qui m'environnoit . Tout à coup je me lève , je m'élance hors de la chambre , je franchis l'escalier ...
... eût duré toujours . Mais enfin réveillé malgré moi , la pre- mière impression que je sentis fut un saisissement d'horreur pour tout ce qui m'environnoit . Tout à coup je me lève , je m'élance hors de la chambre , je franchis l'escalier ...
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... eût averti du danger . Je me jette dans une porte ouverte ; c'étoit un café ; j'y suis accosté par des gens de ma connoissance ; on me parle , on m'entraîne je ne sais où . Frappé d'un bruit d'instrumens et d'un éclat de lumières , je ...
... eût averti du danger . Je me jette dans une porte ouverte ; c'étoit un café ; j'y suis accosté par des gens de ma connoissance ; on me parle , on m'entraîne je ne sais où . Frappé d'un bruit d'instrumens et d'un éclat de lumières , je ...
Expressions et termes fréquents
auroit avoient avoit besoin bourgeois Chap chefs choses chrétiens citoyens civile cœur comices connoissance connoître Conseil général consistoire constitution Contrat social corps politique crime Deux-Cents devoir Dieu dire doctrine dogmes doit donner enfans établi état étoient étoit eût faisoit falloit foible force fût Genève gouvernemens gouvernement grabelé hommes humain j'ai j'avois j'étois jamais Jean Morelli jugement justice l'auteur des Lettres l'autre l'édit l'État l'Evangile l'homme laisse législateur liberté livre lois lui-même magistrats maître maximes membres ment miracles monseigneur monsieur n'avoit n'en n'étoit nature nécessaire parler paroît particuliers patrie personne petit Conseil peuple Pierre Duval Pierre Fatio pourroit pouvoir premier prêtre catholique preuve prince principe prouver public publique puissance puisse punir qu'à qu'un raison rapport religion république reste rien Rousseau s'il sage sénat sentimens sentiment seroient seroit seul social Socrate Sophie sophisme sorte souverain Sparte sujets sûr syndics toyens tribunat trouve vérité vertu veut Voilà volonté générale vrai
Fréquemment cités
Page 313 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant. » Tel est le problème fondamental dont le Contrat social donne la solution.
Page 313 - Ces clauses, bien entendues, se réduisent toutes à une seule : savoir, l'aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté : car, premièrement, chacun se donnant tout entier, la condition est égale pour tous; et la condition étant égale pour tous, nul n'a intérêt de la rendre onéreuse aux autres.
Page 315 - la ruine du corps politique. Afin donc que ce pacte social ne soit pas un vain formulaire, il renferme tacitement cet engagement, qui seul peut donner de la force aux autres, que quiconque refusera d'obéir à la volonté générale, y sera contraint par tout le corps : ce qui ne signifie autre chose sinon qu'on le forcera d'être libre ; car
Page 106 - qu'on invente ; et les faits de Socrate, dont personne ne doute, sont moins attestés que ceux de Jésus-Christ. Au fond, c'est reculer la difficulté sans la détruire. Il seroit plus inconcevable que plusieurs hommes d'accord eussent fabriqué ce livre, qu'il ne l'est qu'un seul en ait fourni
Page 52 - quel empire sur ses passions! Où est l'homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation?... Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d'un sage, la
Page 306 - CHAP. I. — Sujet de ce premier livre. L'homme est né libre, et partout il est dans les fers. Tel se croit le maître des autres, qui ne laisse pas d'être plus esclave qu'eux. Comment ce changement s'est-il fait? Je l'ignore. Qu'est-ce qui peut le rendre légitime? Je crois pouvoir résoudre cette question.
Page 53 - doute, sont moins attestés que ceux de Jésus-Christ. Il serait plus inconcevable que plusieurs hommes d'accord eussent fabriqué ce livre qu'il ne l'est qu'un seul en ait fourni le sujet. Jamais les auteurs juifs n'eussent trouvé ce ton ni cette morale; et l'Évangile a des caractères de vérité si grands, si
Page 312 - Je suppose les hommes parvenus à ce point où les obstacles qui nuisent à leur conservation dans l'état de nature l'emportent, par leur résistance , sur les forces que chaque individu peut employer pour se maintenir dans cet état. Alors cet état primitif ne peut plus subsister; et le genre humain périroit s'il ne changeoit de manière d'être.
Page 315 - nul besoin de garant envers les sujets, parce qu'il est impossible que le corps veuille nuire à tous ses membres; et nous verrons ci-après qu'il ne peut nuire à aucun en particulier. Le souverain, par cela seul qu'il est, est toujours tout ce qu'il doit être. Mais
Page 315 - également les deux parties contractantes à s'entr'aider mutuellement; et les mêmes hommes doivent chercher à réunir sous ce double rapport, tous les avantages qui en dépendent. Or, le souverain, n'étant formé que des particuliers qui le composent, n'a ni ne peut avoir d'intérêt contraire au leur; par conséquent la puissance