Oeuvres complètes, Volume 3L. Hachette, 1865 |
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... gens de ma connoissance ; on me parle , on m'entraîne je ne sais où . Frappé d'un bruit d'instrumens et d'un éclat de lumières , je reviens à moi , j'ouvre les yeux , je regarde : je me trouve dans la salle du spec- tacle un jour de ...
... gens de ma connoissance ; on me parle , on m'entraîne je ne sais où . Frappé d'un bruit d'instrumens et d'un éclat de lumières , je reviens à moi , j'ouvre les yeux , je regarde : je me trouve dans la salle du spec- tacle un jour de ...
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... gens veulent me parler ; je leur impose silence ; je me jette sur mon lit , or- donnant qu'on s'aille coucher . Après quelques heures d'un repos pire que l'agitation de la veiile , je me lève avant le jour ; et , traversant sans bruit ...
... gens veulent me parler ; je leur impose silence ; je me jette sur mon lit , or- donnant qu'on s'aille coucher . Après quelques heures d'un repos pire que l'agitation de la veiile , je me lève avant le jour ; et , traversant sans bruit ...
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... gens un objet de curiosité qui les intéressoit beaucoup . Je remarquai surtout que la femme ne me quittoit pas des yeux . Ce sexe a une sorte de droits sur les aventuriers qui les lui rend en quelque sorte plus intéressans . Je ne ...
... gens un objet de curiosité qui les intéressoit beaucoup . Je remarquai surtout que la femme ne me quittoit pas des yeux . Ce sexe a une sorte de droits sur les aventuriers qui les lui rend en quelque sorte plus intéressans . Je ne ...
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... gens de mes craintes et de mes plain- tes , ils se seroient ennuyés de moi , j'eusse inspiré moins d'intérêt et d'empressement que n'en donnoit ma patience . Voyant que je n'inquié- tois personne , que je ne me lamentois point , on me ...
... gens de mes craintes et de mes plain- tes , ils se seroient ennuyés de moi , j'eusse inspiré moins d'intérêt et d'empressement que n'en donnoit ma patience . Voyant que je n'inquié- tois personne , que je ne me lamentois point , on me ...
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... extrêmement , n'avoit point appris à ces fiers gentilshommes à servir de bonne grâce des pieds - plats et des bandits , car ils n'appeloient pas autrement leurs maîtres . Je plaignois ces deux pauvres gens ; ayant LETTRE II 27.
... extrêmement , n'avoit point appris à ces fiers gentilshommes à servir de bonne grâce des pieds - plats et des bandits , car ils n'appeloient pas autrement leurs maîtres . Je plaignois ces deux pauvres gens ; ayant LETTRE II 27.
Expressions et termes fréquents
auroit avoient avoit besoin bourgeois Chap chefs choses chrétiens citoyens civile cœur comices connoissance connoître Conseil général consistoire constitution Contrat social corps politique crime Deux-Cents devoir Dieu dire doctrine doit donner enfans établi état étoient étoit eût faisoit falloit foible force fût Genève gouvernemens gouvernement grabelé hommes humain j'ai j'avois j'étois jamais Jean Morelli Jésus jugement justice l'auteur des Lettres l'autre l'édit l'État l'Evangile l'homme laisse législateur liberté livre lois lui-même magistrats maître maximes membres ment miracles monseigneur monsieur n'avoit n'en n'étoit nature nécessaire parler paroît particuliers personne petit Conseil peuple Pierre Duval Pierre Fatio pourroit pouvoir premier prêtre catholique preuve prince principe prouver public publique puissance puisse punir qu'à qu'un raison rapport religion représentans république reste rien Rousseau s'il sage sénat sentimens sentiment seroient seroit seul social Socrate Sophie sophisme sorte souverain Sparte sujets sûr syndics toyens tribunat trouve vérité vertu veut Voilà volonté générale vrai
Fréquemment cités
Page 313 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant. » Tel est le problème fondamental dont le Contrat social donne la solution.
Page 313 - Ces clauses, bien entendues, se réduisent toutes à une seule : savoir, l'aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté : car, premièrement, chacun se donnant tout entier, la condition est égale pour tous; et la condition étant égale pour tous, nul n'a intérêt de la rendre onéreuse aux autres.
Page 315 - la ruine du corps politique. Afin donc que ce pacte social ne soit pas un vain formulaire, il renferme tacitement cet engagement, qui seul peut donner de la force aux autres, que quiconque refusera d'obéir à la volonté générale, y sera contraint par tout le corps : ce qui ne signifie autre chose sinon qu'on le forcera d'être libre ; car
Page 106 - qu'on invente ; et les faits de Socrate, dont personne ne doute, sont moins attestés que ceux de Jésus-Christ. Au fond, c'est reculer la difficulté sans la détruire. Il seroit plus inconcevable que plusieurs hommes d'accord eussent fabriqué ce livre, qu'il ne l'est qu'un seul en ait fourni
Page 52 - quel empire sur ses passions! Où est l'homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation?... Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d'un sage, la
Page 306 - CHAP. I. — Sujet de ce premier livre. L'homme est né libre, et partout il est dans les fers. Tel se croit le maître des autres, qui ne laisse pas d'être plus esclave qu'eux. Comment ce changement s'est-il fait? Je l'ignore. Qu'est-ce qui peut le rendre légitime? Je crois pouvoir résoudre cette question.
Page 53 - doute, sont moins attestés que ceux de Jésus-Christ. Il serait plus inconcevable que plusieurs hommes d'accord eussent fabriqué ce livre qu'il ne l'est qu'un seul en ait fourni le sujet. Jamais les auteurs juifs n'eussent trouvé ce ton ni cette morale; et l'Évangile a des caractères de vérité si grands, si
Page 312 - Je suppose les hommes parvenus à ce point où les obstacles qui nuisent à leur conservation dans l'état de nature l'emportent, par leur résistance , sur les forces que chaque individu peut employer pour se maintenir dans cet état. Alors cet état primitif ne peut plus subsister; et le genre humain périroit s'il ne changeoit de manière d'être.
Page 315 - nul besoin de garant envers les sujets, parce qu'il est impossible que le corps veuille nuire à tous ses membres; et nous verrons ci-après qu'il ne peut nuire à aucun en particulier. Le souverain, par cela seul qu'il est, est toujours tout ce qu'il doit être. Mais
Page 315 - également les deux parties contractantes à s'entr'aider mutuellement; et les mêmes hommes doivent chercher à réunir sous ce double rapport, tous les avantages qui en dépendent. Or, le souverain, n'étant formé que des particuliers qui le composent, n'a ni ne peut avoir d'intérêt contraire au leur; par conséquent la puissance