Histoire de Joseph II, empereur d'Allemagne, Volume 2

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Impr. du politique, 1845 - 326 pages
 

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Page 527 - Roi deviendroit suspect au corps germanique, qui l'avoit jusqu'ici regardé comme protecteur de sa liberté. Sur quel titre se porteroit-il désormais pour garant du traité de Westphalie ? L'Impératrice n'avoit d'autre objet que d'attaquer en sûreté le roi de Prusse, de nous engager nous-mêmes dans sa querelle, et de nous faire supporter les frais de la guerre, qui ne sont jamais fournis que par la France et l'Angleterre. Le Roi se verroit donc forcé à une guerre de terre, qu'il vouloit éviter.
Page 550 - La France, constituée comme elle l'est, doit craindre les agrandissements bien plus que les ambitionner. Plus d'étendue serait un poids placé aux extrémités qui affaiblirait le centre. Elle a en elle-même tout ce qui constitue la puissance réelle, un sol fertile, des denrées précieuses dont les autres nations ne peuvent se passer, des sujets zélés et soumis, passionnés pour leur maître et pour leur patrie.
Page 418 - A peine le mot capitulation avait été prononcé, que dix mille vaincus se mêlaient déjà avec autant de vainqueurs. La férocité faisait place à la douceur, la fureur à la pitié, la ruse guerrière à la bonne foi , l'acharnement à la bienveillance. On prenait du café; on vendait, on achetait.
Page 482 - Il embellissait nos villes par des places et des promenades ; le paysan, le domestique diront aussi : Nous lui parlions tant que nous voulions ; les pères de famille : Il nous donnait des conseils.
Page 249 - Allemagne une armée de cent mille hommes. Art. 7. Les places et ports d'Ostende et de Nieuport seront confiés à la garde de la France pendant la guerre. Art. 8. Les pays conquis sur le roi de Prusse par l'armée...
Page 419 - On sentait à la fois le mort, le brûlé et l'essence de rosé; car il est extraordinaire d'unir à ce point les goûts voluptueux à la barbarie. Le Maréchal a demandé pour moi la croix de commandeur de l'ordre militaire de MarieTbérèse.
Page 542 - ... plus, Sa Majesté s'engageait à se déclarer ouvertement contre la maison d'Autriche , supposé que ce secours ne fût pas suffisant : on convint aussi que les subsides prussiens cesseraient d'être payés aussitôt que leur corps auxiliaire aurait joint l'armée russe; on ajoutait par un autre article que Sa Majesté serait autorisée à retirer ses troupes auxiliaires, si, au sujet de ces secours, elle était attaquée par les Autrichiens dans ses propres États; et, dans ce cas, la Russie...
Page 499 - L'insurrection (l) se soutient par ses propres moyens , mais seulement sur le territoire de la patrie ; hors du pays le roi doit la payer. 8° Le palatin est le juge suprême ; mais pour la condamnation à mort et la perte des biens , la sentence doit être soumise au roi. 9° La citation du Judex curiœ n'est bonne que devant la cour royale. 10° Le roi doit récompenser les fils des pères morts à la guerre ou qui ont rendu des services à l'état. 1 1° Le roi sans la diète ne peut pas donner...
Page 504 - Les quatre tables districtuales ou tribunaux de première instance sont composés de six membres; pour juger il en faut trois. 56° Les comtes suprêmes dirigent les affaires judiciaires et l'administration dans leurs comitats respectifs; ils doivent convoquer, tous les trois ans, les gentilshommes et députés des villes et chapitres; une congrégation générale pour la nomination des officiers du comitat.
Page 552 - ... cru qu'en formant pour ma part des demandes et des prétentions exorbitantes, on me refuserait, et que la négociation se romprait; mais ma surprise et ma douleur furent extrêmes, en recevant en réponse de ces demandes, l'entier consentement du roi de Prusse et de la czarine.

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