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devint abbé en 1487. Il mit tous ses soins à réformer la discipline de son couvent, et fit dans ce but un voyage à Rome. A son retour, il acquit une grande réputation comme prédicateur. Il fut un des premiers à attaquer la réforme, et publia, en 1521, un traité latin contre la doctrine de Luther. Il composa aussi une histoire de la fon. dation du monastère de Winchcombe. Z. Wood, Athenæ Oronienses, vol. I. Dodd, Church History.

KIECHEL ( Samuel ), voyageur allemand, du seizième siècle, natif d'Ulm. La relation manuscrite de ses pérégrinations dans les contrées les moins visitées à cette époque de l'Europe et de l'Asie est soigneusement conservée par ses descendants à Ulm. Hormayr en a donné, en 1820, un précis dans ses Archive zur Geographie, Historie, Staats-und Kriegs-Kunst. Ce précis est intitulé: Aus Samuel Kiechels Reissen, vom Jahre 1585 bis 1589. Pce A. G-N.

Adelung, Coup d'œil critique et littéraire sur les voyageurs en Russie jusqu'en 1700.

KIEFFER (Jean-Daniel), orientaliste français, né à Strasbourg, le 4 mai 1767, mort le 29 janvier 1833. Versé de bonne heure dans les idiomes de l'Orient, il fut secrétaire interprète de l'ambassade de France à Constantinople. A son retour, il professa la langue turque au Collége de France et devint secrétaire interprète du roi pour les langues orientales. On lui doit une Traduction de l'Ancien et du Nouveau Testament en langue turque. V. R.

Biographie Belge.

KIEL (Cornelis VAN), en latin Cornelius KILIANUS Dufflæus, poëte et historien belge, né à Duffle (Brabant) vers 1530, mort à Anvers, le 15 avril 1607. Il fit de si brillantes études à Louvain que Christophe Plantin crut devoir le faire venir à Anvers, en 1557, et l'attacher à son imprimerie en qualité de correcteur. Kiel remplit ces fonctions durant cinquante années; c'est donc à son savoir et à son attention scrupuleuse que Plantin et Jean Moret doivent une partie de leur gloire. On a de lui Historie von Coninc Lodewyck van Vraneryc den XI ende Hertoch Carel van Bourgongne vermeerdert met het VII en VIII boeck van het leven van Coninck Karel VIII (Histoire de Louis XI, roi de France, et de Charles, duc de Bourgogne, trad. du français de Philippe de Comines et augmentée de la vie du roi Charles VIII); Anvers, Jean Moret, 1578, in-8°; Delft, 1612, in-8°; L. Homilien oft Verclaringhen van de Opre. chticheydt die den Christenen Menschen betæmi, ende daer in sy hen behooren te æffenen. Beschreven door den Heylighen Vader Macaris den Egyptenaer (Cinquante Homélies sur la droiture qui convient à un chrétien, et dans laquelle il doit s'exercer, composées par saint Macaire l'Égyptien); Anvers (Christ. Plantin), 1580, in-8°, goth; - Etymologeticon Teutonicæ Linguæ, sive dictionarium teutonicolatinum, præcipuas Teutonicæ linguæ dic

tiones et phrases latine interpretatas, et cum aliis nonnullis linguis obiter collatas complectens, etc., 3o édition; Anvers, J. Moret, 1599, in-8°; Alemaër, 1606, in-8° ce dictionnaire flamand-latin témoigne de beaucoup d'éru. dition et de recherches; - Solitudo, sive vitæ fœminarum anachoritarum, etc.; in-fol. oblong, sans date, très-rare aujourd'hui. Il y a vingt-quatre estampes gravées par Adrien Collard, avec un quatrain ou deux distiques au bas de chacune: les vers sont assez médiocres, mais il était difficile de réussir sur un pareil sujet ; des Inscriptions pour mettre sous les chasses et les pêches dessinées par Jean Strada et gravées par Philippe Galle; il en a fait aussi pour d'autres recueils de gravures. Il ne faut pas juger par ces pièces de son talent pour la poésie : il a mieux réussi dans un grand nombre d'Épigrammes latines, dont quelques-unes ont été reproduites par Sweert. Il en cite une fort bonne, faite pour défendre les correcteurs d'imprimerie contre les auteurs qui, après s'être trompés faute de science ou pour avoir donné des copies illisibles ou peu exactes, ne laissent pas de s'en pren. dre aux innocents typographes. L-2-E.

Sweert, Monumenta Sepulcralia, p. 99 et 358. - Lc même. Bibliotheca Belgica, p. 189-190. Beyerlinck, Theatrum Vitæ humanæ, t. VII, p 427. - Chevillier, Origine de l'Imprimerie de Paris, p. 203. Valère Anare, Bibliotheca Belgica, p. 156. ➡ Bayle, Diction. Crit. et Historique, t. II, p 233-234.

KIELMEYER (Charles-Frédéric DE), naturaliste allemand, né le 22 octobre 1765, à Babenhausen (Wurtemberg), mort le 24 septembre 1844. Il fit ses études à l'académie Caroline de Stuttgard, et entra de bonne heure dans la carrière de l'enseignement. Parmi ses élèves se trouva alors Cuvier, qui reçut de lui les premières notions de zoologie et de l'art de disséquer. En 1786 Kielmeyer se rendit à Gættingue, où il se lia avec Lichtenberg, Gmelin et Blumenbach. De retour à Stuttgard, il fut attaché au musée d'histoire naturelle et chargé d'y faire un cours de zoologie; plus tard il fut nommé en outre professeur de chimie. L'académie Caroline ayant été supprimée, Kielmeyer profita de ses loisirs forcés pour parcourir une grande partie de l'Allemagne. Quelque temps après, il reprit les fonctions de professeur à l'université de Tubingue, où ses cours eurent pendant une longue suite d'années un très-grand succès. En 1816, Kielmeyer fut rappelé à Stuttgard et chargé de la direction de la bibliothèque particulière du roi et du jardin botanique. On a de lui: Deber die Verhältnisse der organischen Kræfte unter einander in der Reihe der verschiedenen Organisationen ( Sur les Rapports des Forces organiques entre elles dans la série des étres organisés); Tubingue, 1793 et 1814, in-12; traduction française, Paris, 1815. Ce discours, de quelques pages seulement, est la principale œuvre de Kielmeyer, la seule qui restera. On y trouve sur les lois de l'organisation des vues

générales toutes nouvelles et d'une grande hardiesse. Cuvier présentait Kielmeyer comme le vrai fondateur de l'école philosophique moderne, comme le père de la philosophie naturelle. M. Geoffroy Saint-Hilaire en fait un éloge chaleureux dans son Histoire naturelle générale des règnes organiques : c'est que Kielmeyer avait entrevu dès 1793 les rapports qui existent entre les premières phases du développement humain et la série des organisations animales.

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V-u.

Jæger, Ehrengedächtniss des Staatsraths von Kielmeyer.

*KIELSEN (Frédéric-Christian), naturaliste danois, né le 7 février 1774, à Copenhague. Du collège d'Elseneur, où il fit ses premières classes, il passa, en 1790, à l'université de Copenhague, suivit la clinique de l'hôpital Frédéric, et s'appliqua en même temps avec ardeur à l'étude des sciences physiques, sous la direction de Schumacher et de Wad. Nommé professeur d'histoire naturelle à l'École supérieure (1797), il devint successivement conseiller de l'instruction publique (1805) et inspecteur (1812), et prit sa retraite en 1819. Trois ans plus tard, il ouvrit à Bordingborg un établissement privé où il enseigna avec succès les soiences, l'histoire naturelle et la géographie. Depuis 1833 il s'est fixé à Copenhague. On a de lui : Naturhistorie for Ungdommen (Histoire naturelle à l'usage de la jeunesse); Copenhague, 2e édit., 1799; & édit., 1841, trad. de l'allemand de C.-Ph. Funke; Forsæg til en Lœrebog i Naturhistorien (Essai d'Histoire naturelle); ibid., 1802-1804, 3 part.; Den Kjobenhavnske Flora (Flore des environs de Copenhague); ibid., 1804, trad. du latin de Schumacher; Fuglenes Naturhistorie (Histoire naturelle des Oiseaux); ibid., 1810; Forberedelse til Plantelæren (Introduction à l'Étude des Plantes); ibid., 1819; — Interessante Fortællinger af det virkelige Liv (Scènes de la Vie réelle); ibid., 1834, fig., trad. de Jerrer; Icones Mammalium, Avium, Amphibiorum, Piscium, Insectorum, Vermium; ibid., 1835, in-4°; etc. M. Kielsen a, en outre, publié de nombreuses traductions, dirigé pendant longtemps un recueil intitulé Borgervennen (Les Amis du Peuple), et a collaboré à divers journaux.

Erslew, Forfatter-Lexikon.

K.

* KIEN (Onésime DE), traducteur belge, né à Ypres, vers 1600, mort le 3 janvier 1654, à Anvers. Il appartenait à l'ordre des Capucins, et se fit une grande réputation par ses prédications en langue flamande; il eut dans sa province le rang de définiteur. Il employa une bonne partie de son temps à faire passer de l'espagnol en latin les ouvrages suivants : Hier.- Bapt. de Lanuza, episcopi, Homiliæ in Evangelia quadragesimalia; Anvers, 1649, 4 vol. in-fol.; Homiliæ in festum corporis Christi; ibid.,

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J. Le Mire, Scriptores sæculi XVII, n. 249, p. 329. — Échard, t. II, p. 439-40.- Foppens, Bibliotheca Belgica. - Paquot, Mémoires, t. XVIII, p. 431-434.

KIENMAYER (Michel, baron DE), feld-maréchal autrichien, né vers 1730, mort vers 1820. Il entra fort jeune dans le service militaire, et grades sur les champs de bataille. Il était gése distingua contre les Turcs. Il conquit tous ses néral major lorsque la guerre éclata entre la France et d'Autriche, et fut nommé bientôt lieutenant-feld-maréchal; mais ses succès ne répondirent pas à sa réputation. En 1800, il reçut le commandement de l'armée de Brisgau. En octobre 1805, il occupait la Bavière, qu'il défendit mal, et dut se replier sur la Bohême. Dans ce pays accidenté, il réussit mieux, et se soutint contre les Français, qui venaient de faire capituler à Ulm le général Mack et son armée. feld, qui se mit sous les ordres du général russe Néanmoins, il fut remplacé par le général MeerKoutousow. Depuis il commanda en Bohème, sous l'archiduc Ferdinand, qui le détacha dans le Tyrol. En 1809, l'autorité supérieure lui fut confiée dans toute la Bohême. En 1810, il fut nommé inspecteur général des haras autrichiens, en 1812, gouverneur de Gallicie, et vers la fin d'octobre 1814 gouverneur de Transylvanie. Il mourut octogénaire. H. L—R.

Arnault, Jay, Jouy et Norvins, Biographie nouvelle des Contemporains (1823). - Biographie étrangère (1819).

KIEN-WEN-TI, empereur chinois de la dy nastie des Ming, monta sur le trône à l'âge de seize ans, et régna, sous la régence des deux ministres Tsi-taï et Hoang-tse-teng, en 1398, fut détrôné en 1403, et mourut à Péking en 1441. Il était petit-fils de Tchou-Youan-Tchang, simple laboureur, qui chassa les Youan (Mogols) de la Chine et prit après ses victoires le nom de Houng-Wou (arc en ciel, paix florissante), du nom qu'il donna aux années de son règne. Son grand-père, par un testament qu'il rendit public, lui assura l'empire, au préju dice de ses propres fils, que préalablement il avait créés princes de Tsi, de Siang, de Taï, de Min et de Yen. Ce choix paraît avoir été mérité; car Kien-Wen-ti, lettré ainsi que l'indique sou nom, ouvrit son règne en réduisant d'un tiers les impóts qu'on levait sur le peuple. Ses oncles, qui tous s'étaient flattés de succéder à leur père, dissimulaient leur mécontentement et leur ambition; mais ils armèrent secrètement, attendant une occasion de se déclarer. Malheureusement le trop jeune empereur eut deux ministres

dont la politique fidèle, mais peu conciliante, fournit bientôt l'occasion attendue. L'empereur fit saisir plusieurs de ses oncles, leur ôta leurs titres, les réduisit à la condition du peuple et les exila. Le prince de Yen, leur aîné, se mit en route pour la cour, mais reçut brusquement ordre de rebrousser chemin et de s'en retourner dans son gouvernement de Péking. Ce prince était un grand capitaine; feignant de prendre la défense de sa famille persécutée et de s'attaquer aux ministres tout en respectant l'empereur, il leva des armées et envahit successivement différentes provinces de l'empire. Après plusieurs campagnes, qui prouvent que la Chine était alors extraordinairement peuplée (puisqu'on y parle d'armées de 300 et de 500,000 hommes, quoiqu'une faible partie du pays eût pris part à la lutte), le prince de Yen arriva sur les bords du Ta-kiang (grand fleuve) en vue de Nan-king, où résidait l'empereur. Alors, soit pour gagner du temps, soit pour mettre fin à la guerre, on envoya l'intendant du palais de l'impératrice mère, veuve du prince de Yen, proposer au vainqueur le partage de l'empire. Celui-ci, se voyant près du terme de ses secrets désirs, était trop adroit pour accepter un arrangement qui eût découvert son ambition: il refusa, se plaignit amèrement, feignit de vouloir s'assurer par luimême de la punition des traîtres, et persista à vouloir entrer dans la ville pour y prêter hommage à l'empereur et rendre ses devoirs au tombeau de son père. Des partisans secrets lui ouvrirent les portes de Nan-king, et la ville fut livrée à la soldatesque du prince de Yen; le palais impérial fut réduit en cendres. Le jeune empereur, qui passa pour mort, revêtit le costume de ho-chang (bonze), et, grâce au dévouement de plusieurs de ses amis,qui se firent moines pour l'accompagner, il échappa à la férocité de son oncle. C'est ainsi qu'inconnu et mendiant, il erra trente-huit ans dans les diverses parties de son immense empire. Ce ne fut qu'après la mort de son oncle, qui lui succéda sous le nom de Tching-Tsou, après s'être fait supplier d'accepter l'empire, que des vers échappés à sa mélancolie le firent découvrir sous le règne de Ing-Tsoung, qui le fit enlever et lui assigna comme prison ou comme retraite un appartement dans son palais. L'empereur y mourut, et fut enterré sans cérémonie, dans une montagne à l'ouest de Péking. Ses compagnons d'infortune furent renvoyés sans bruit chez eux, et des historiens affirment que l'empereur Ing - Tsoung récompensa leur dévouement, qu'il admirait. Sous le règne de Chin-Toung (1574), TchangKiu-Tching ayant présenté à l'empereur un abrégé de l'histoire intitulée Toung-Kien, l'empereur lui demanda si ce que l'on disait de la vie KienOwen-ti était bien véritable. Le ministre répon. dit que l'histoire authentique se taisait sur sa vie de bonze, mais que la tradition attestait qu'il n'avait point péri dans l'incendie de Nan

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*KIEPERT (Henri ), géographe allemand, né à Berlin, le 30 juin 1818. Après avoir, de 1836 à 1840, étudié à université de Berlin l'histoire et surtout la géographie, sous la direction de Ch. Ritter, il alla en 1841 explorer, en compagnie de Schönborn et de Loew, plusieurs parties de l'Asie Mineure. De retour en Europe, en 1843, il accepta, deux ans après, la direction de l'Institut géographique de Weimar, emploi dont il se démit en 1852 pour s'établir dans sa ville natale, où il vit en simple particulier. Les nombreuses cartes qu'il a publiées se distinguent par une grande exactitude et sont très-estimées. Les principales sont Atlas de l'Hellade et des Colonies helléniques; Berlin, 1840-1846, et 1851, 24 feuilles; Atlas de la Bible; Berlin, 1846 et 1851, 8 feuilles; Carte de l'Asie Mineure; Berlin, 1843-1845, 6 feuilles; Carte de l'Empire Ottoman en Asie; Berlin, 1844, 2 feuilles ; Atlas historique du Monde antique; Weimar, 1848, 66 feuilles avec texte; la neuvième édition parut en 1831; Carte de la Grèce primitive; Weimar, 1847; de l'Italie antique; Weimar, 1850; des Environs de Rome; Weimar, 1850; Carte générale de la Turquie Européenne ; Berlin, 1853; - Carte des Pays caucasiens; Berlin, 1854; Carte de l'Amérique du Sud et Carte de l'Amérique Centrale; Berlin, 1858. Kiepert a aussi fait des cartes pour la traduction de la Palæstina de Robinson et Smith, publiée en 1843, à Halle, ainsi que pour la seconde partie de l'Allgemeine Erdkunde de Ritter; il a enfin rédigé une Exposition historique et géographique des Guerres entre les empereurs d'Orient et les Sassanides, travail couronné en 1844 par l'Institut de France, et qui n'a pas encore été publié. E. G.

Conversations-Lexikon.

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Carte Carte

KIERINGS ( Alexander), peintre hollandais, né à Utrecht, en 1596, mort en 1646. La vie de cet habile paysagiste est peu connue. On ignore le nom de son maître. Ses tableaux même, fort recherchés dans sa patrie, sont rares ailleurs; la France n'en possède que deux. Suivant Descamps, «< il variait peu ses sujets; il se contentait de copier exactement tout d'après nature et de finir, avec une extrême patience, jusqu'aux fibres du bois et aux écorces des ar bres. Il y glissait différents tons de couleur qui se trouvent dans la nature et qui ne s'aperçoivent que quand on est habile. Ce fidèle imitateur avait une manière qui lui était propre pour toucher la feuille de ses arbres; on y connaît chaque espèce; ses fonds sur le devant sont piquants et le grand fini n'y donne point de sécheresse. » Kierings, comme la plupart des paysagistes de son temps, faisait mal la figure; aussi les person

nages de ses tableaux sont-ils presque tous de Cornelis Poëlenburg.

-

A. DE L.
Weyermans,

Des

plusieurs années, la médecine à Nordheim. De 1812 à 1814 il professa à l'université d'léna, et deux ans après il fit, à la tête d'une troupe d'étudiants, la campagne de France. Après 1815 il dirigea le service médical des hôpitaux de Liége et de Versailles; puis il vint reprendre ses fonctions de professeur à léna. On a de lui: Dissertatio de Anamorphosi oculi; Gættingue, 1804, Beytræge zur vergleichenden Anatomie und Physiologie ( Mémoires sur l'Anatomie comparée et la Physiologie ); 1807, in-4°; — Aphorismen aus der Physiologie der Pflanzen (Aphorismes tirés de la Physiologie des Plantes); Gættingue, 1808, in-8°; — Grundlage der Pathologie und Therapie des Menschen (Principes de Pathologie et de Thérapie humaine); Iéna, 1812, in-8°; Ueber das Wesen und die Bedeutung der Exanthemen (De l'Essence et de la Gravité des Exanthèmes); Iéna, 1812, in-4°; -Elemente des Phytonomie (Eléments de Phytonomie); léna, 1815, in-8°;

Pilkington, Dictionary of Painters. De Schilderkonst der Nederlanders, t. I, p. 335 camps, La Vie des Peintres Hollandais, t. I, p. 234. KIERMAN (Gustave ), patriote suédois, né en 1702, mort en 1766, à Marstrand. Appartenant à une famille pauvre, il débuta dans la carrière commerciale, fonda un établissement considérable à Stockholm, et gagna, par d'heureuses spé-in-4°; culations, une grande fortune dont il appliqua une partie à des travaux utiles, tels que la création de vastes chantiers pour la marine marchande. Appelé par ses concitoyens aux fonctions de bourgmestre, il fut envoyé sept fois à la diete par l'ordre de la bourgeoisie, et se montra fort attaché au parti des chapeaux, au triomphe duquel il avait beaucoup contribué depuis 1756. Celui des bonnets, ou de l'aristocratie, ayant eu à son tour le dessus en 1765, le malheureux Kierman fut une des premières victimes de ses vengeances, et il fut conduit comme prisonnier d'État à la forteresse de Marstrand, où il mourut l'année suivante. Par suite du retour de ses amis au pouvoir, on fit une réparation solennelle à sa mémoire, et on anoblit ses enfants, qui prirent le nom de Kiermanschold.

K.

G. Gezelius, Biogr. Lexikon öfrer namekunnige lærde och minnesvarden Svenske Män; Upsal, 1778-1787, vol. in-8°. Biographisk Lexicon ofver namnkunnige Svenske Män; Upsal, 1838. KIERNANDER ( Jean-Zacharie), missionnaire suédois, né le 1er décembre 1710, à Axtadt (Ostrogothie), mort en 1799, à Calcutta. Élevé d'abord à l'école de Lindkoping, il compléta ses études à l'université d'Upsal, passa en 1734 à celle de Halle, et fut, peu après, recommandé par le professeur Franke à la Société anglaise pour la Diffusion des Connaissances chrétiennes afin d'être employé dans les missions de l'Orient. Parti en 1740 pour l'Inde, d'où il ne devait plus revenir, il eut, pendant soixante ans, la plus grande part aux travaux apostoliques de l'Église protestante, et acquit par ses prédications nombreuses une telle réputation que le schâh de Perse lui demanda une version arabe des Psaumes et du Nouveau Testament. En 1767, il fonda à Calcutta une église, qui fut ouverte en 1770, et dont les frais de construction, laissés presque entièrement à sa charge, le réduisirent tout à fait à l'indigence; cette malheureuse entreprise l'obéra même à un tel point qu'il fut question de l'interdire. Par la suite, Kiernander fut attaché à l'église hollandaise de Chinsurah, et devint, lors de la prise de cette ville, en 1795, prisonnier de guerre des Anglais, qui lui permirent de s'établir à Calcutta. P. L-Y.

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System der Medicin (Système de Médecine); Halle, 1817-1818; - Archiv fuer den thierischen Magnetismus (Archives de Magnétisme animal ); Leipzig, 1817, in-8°. V. R.

Biog. Med. Conv.-Lex.

KIESEWETTER ( Jean-Christophe), érudit allemand, né le 15 mars 1666, à Oberweisbach (principauté de Schwarzburg Rudtsdadt), mort le 27 mai 1744, à Iéna. Fils d'un pasteur, il embrassa également l'état ecclésiastique, et après avoir terminé son éducation à l'université d'Iéna, y enseigna, de 1688 à 1696, la philosophie. Il fut attaché ensuite aux églises d'Anstadt et de Weimar, obtint en 1737 une chaire au gymnase de cette ville, et passa en 1742 à léna. Écrivain laborieux et instruit, il a publié sur toutes sortes de sujets, et toujours en langue latine, près d'une centaine d'ouvrages, parmi lesquels nous citerons: De Gigantibus; Iéna, 1692-1694, 3 part.; - De Affectibus futuro oratori mirifice deservientibus; ibid., 1697; De Meritis Principum Saxoniæ in rem literariam; 1715; - De ominandi Modis; 1717; De vera Nobilitate; 1720-1721, 2 part.; Medicina Mentis; 1723; De Fabularum Poesi; 1733; — Syntagma Historico-philologicum de Re Militari veterum, præcipue Romanorum, ex optimis scriptoribus, tam græcis quam latinis, collectum; Erfurt, 1736, etc.

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K.

Acta Scholastica, t. IV. J.-G. Meusel, Gelehrtes Teutschland.

KIESLING (Jean-Rodolphe ), théologien protestant allemand, né à Erfurt, le 21 octobre 1706, mort à Erlangen, le 17 avril 1778. Il fut successivement diacre à Wittemberg en 1738, professeur extraordinaire de philosophie à Leipzig en 1740, professeur de langues orientales à la même université depuis 1746, et professeur de théologie à Erlangen de 1762 jusqu'à la fin de ses jours. On a de lui un grand nombre d'ouvrages de

théologie, parmi lesquels les plus remarquables | trées, particulièrement en Italie, il vint se fixer sont: Exercitationes in quibus J.-Chr. Trom- à Vienne, en 1801, y fut attaché aux foncbellii Dissertationes de cultu sanctorum mo- tions publiques, s'éleva successivement aux deste diluuntur; Leipzig, 1742-1746, 3 part. postes de conseiller à la cour impériale, de in-4°;-Historia de Usu Symbolorum, polissi- référendaire de la haute cour militaire, et de directeur de la chancellerie. Dès son retour à mum apostolici,Nycæni,Constant. et Athanas, in sacris, tam veterum quam recentiorum, Vienne, il avait profité des loisirs que lui laischristianorum publicis ; Leipzig, 1753, in-8°; saient ses occupations pour s'adonner plus par- De Disciplina Clericorum, ex epistolis ec- ticulièrement qu'il ne l'avait fait jusque alors à clesiast. conspicua, Liber; Leipzig et Nuremb., l'étude de la musique; il prit des leçons d'har1760, in-8°; — Program. antiquioris Ecclesiæ monie d'Albrechtsberger, et travailla le contrechristianæ hereticos contra immaculatam point sous la direction de Hartmann. Son goût Mariæ Virginis Conceptionem testes sistit; pour la musique ancienne l'avait porté à recueillir Erlang., 1775, in-4"; Lehrgebäude der Wie- les raretés en ce genre et à former une collection dans le but de s'entourer de documents propres derläufer (Système dogmatique des anabapà l'éclairer sur diverses parties de l'histoire de tistes); Revel, 1776, in-8°. Il publia, de 1756 à à 1761, le journal de théologie fondé en 1751 l'art qu'il se proposait de traiter. Ce ne fut cepar J. E. Knapp, et intitulé Neue Beiträge von pendant que longtemps après qu'il se décida à alten und neuen theolog. Sachen (Nouveaux publier le résultat de ses premières recherches; mais, à partir de ce moment, ses productions se Documents sur des points de théologie anciens M. N. succédèrent avec rapidité, et lui assignèrent une et modernes ); Leipzig, in-8°. place distinguée parmi les auteurs qui ont écrit sur la musique. Les principaux ouvrages de Keiser ont pour titre : Sur l'Étendue des Voix chantantes dans les œuvres des anciens maitres, notice insérée dans la Gazette Musicale de Vienne, 1820; Rectification d'une Erreur qui se trouve dans les histoires de la musique concernant la notation de saint Ueber die LeGrégoire le Grand; ibid.; bens-Periode Franco's (Sur l'Époque où vécut Francon); dans la Gazette Musicale de Leipsick, 1828; Die Verdienste der Nierlander un die Tonkunst (Le Mérite des Néerlandais dans la Musique), mémoire couronné par l'Ins. titut des Pays-Bas; Amsterdam, 1829, in-4°;

G. E. Winer, Handbuch der theologischen Literatur. KIESLING (Léopold), sculpteur allemand, né en 1770, à Schöneben en Autriche, mort en 1827. Fils d'un pauvre vitrier, il put, grâce à la protection du comte Cobentzl, passer dix ans à à Rome. Il y exécuta en marbre un groupe grandes dimensions, représentant Mars, Vénus et l'Amour, travail dont il fut chargé par l'empereur d'Autriche, sur la recommandation de Canova. De retour à Vienne, en 1810, il y fut nommé sculpteur de la cour. Parmi les œuvres qu'il exécuta dans la suite, et qui lui valurent une haute réputation, nous citerons un buste colossal de l'archiduc Charles, ainsi qu'un autre du même genre de l'empereur François, conservé à Ernstbrunn;-un autre buste de l'empeun Buste en reur, qui se trouve à Brünn; bronze de l'empereur, placé dans la salle des le Monument funéraire états à Klagenfurt; du bienfaiteur de l'artiste, le comte Philippe Cole Mobentzl; celui du comte Louis Cobentzì; les Trois Gránument du baron de Dalberg; ces: Amour et Psyché, et plusieurs autres groupes ainsi que de nombreux bustes de personnages de distinction. Enfin, c'est Kiesling qui exécuta le monument funéraire du célèbre orien. taliste Hammer. Hormayr, Archiv (année 1821, no 39). — OEstreichische National Encyclopädie. Nagler, Allgemeines Küntsier-Lexikon.

--

G. E.

KIESWETTER ( Raphael-Georges), littérateur-musicien allemand, né le 29 avril 1773, à Holleschau, en Moravie, et mort à Baden, près de Vienne (Autriche), le 1er janvier 1850. Son père, qui exerçait la profession de médecin, lui fit donner une bonne éducation littéraire, à laquelle il joignit la musique, comme art d'aKieswetter fut grément. A l'âge de vingt ans, employé dans l'armée impériale placée sous les ordres du prince Charles; mais, après avoir suivi pendant plusieurs années les mouvements de cette armée, qui le conduisirent en diverses con

-

-

Document sur un Manuscrit du seizième siècle, qui n'avait été indiqué nulle part auparavant; dans la Gazette musicale de Leip sick, 1830; Sur les Tablatures dont les anciens compositeurs ont fait usage; ibid., 1831; Geschichte der Europæisch-Abendländischen Musik (Histoire de la Musique européenne occidentale); Leipzig, 1834, in-4o, Ueber Franco avec planches de musique;

von Goeln und die ältesten Mensurales (Sur
Francon de Cologne et sur les plus anciens Au-
teurs de Musique mesurée ); dans la Gazette
musicale de Leipsick, 1838;- Schicksale und
Beschaffenheit des weltichen Gesanges, etc.
(Destinée et Situation du Chant mondain depuis
les premiers temps du moyen âge jusqu'à l'in-
vention du style dramatique ); Leipzig, 1841,
in-4°; - Ein Zeugniss aus dem XIIIe Jahr-
hundert, etc. (Document du treizième siècle,
concernant l'auteur du Traité de Musique me-
surée attribué généralement à Francon de Co-
On cite
logne); dans la Cæcilia, t. XXIV.
encore: L'Invention de la Mélodie drama-
tique et l'Origine de l'Opéra, d'après Burney,
Pièces pour
avec préface, notes et additions;
servir à l'Histoire de Gui d'Arezzo, recueil-

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