Poésies complètes de Théophile GautierCharpentier, 1855 - 351 pages |
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... Hélas ! car bien souvent avec le voile tombe L'illusion et le désir . Il n'en fut CI . pas ainsi . · La dame était si belle Qu'un saint du paradis se fût damné pour elle . Un poëte amoureux n'aurait pas inventé D'idéal plus parfait ...
... Hélas ! car bien souvent avec le voile tombe L'illusion et le désir . Il n'en fut CI . pas ainsi . · La dame était si belle Qu'un saint du paradis se fût damné pour elle . Un poëte amoureux n'aurait pas inventé D'idéal plus parfait ...
Page 53
... - Fermez la porte , Donnez - moi la pincette , et dites qu'on m'apporte Un tome de Pantagruel . 1831 . ÉLÉGIES . I. Virginité du cœur , hélas , sitôt 5 . ALBERTUS . 333 53 Les strophes se groupaient comme un essaim d'abeilles ...
... - Fermez la porte , Donnez - moi la pincette , et dites qu'on m'apporte Un tome de Pantagruel . 1831 . ÉLÉGIES . I. Virginité du cœur , hélas , sitôt 5 . ALBERTUS . 333 53 Les strophes se groupaient comme un essaim d'abeilles ...
Page 54
Théophile Gautier. ÉLÉGIES . I. Virginité du cœur , hélas , sitôt ravie ! Songes riants , projets de bonheur et d'amour , Fraîches illusions du matin de la vie , Pourquoi ne pas durer jusqu'à la fin du jour ? Pourquoi ? .... Ne voit - on ...
Théophile Gautier. ÉLÉGIES . I. Virginité du cœur , hélas , sitôt ravie ! Songes riants , projets de bonheur et d'amour , Fraîches illusions du matin de la vie , Pourquoi ne pas durer jusqu'à la fin du jour ? Pourquoi ? .... Ne voit - on ...
Page 60
... Hélas ! pourquoi n'est - ce qu'un rêve ? X. Elle est morte pour moi , dans la tombe glacée Comme si le trépas l'avait déjà placée ; Elle vit cependant , ange exilé des cieux , Vrai rêve de poëte , étrange et gracieux ; C'est bien elle ...
... Hélas ! pourquoi n'est - ce qu'un rêve ? X. Elle est morte pour moi , dans la tombe glacée Comme si le trépas l'avait déjà placée ; Elle vit cependant , ange exilé des cieux , Vrai rêve de poëte , étrange et gracieux ; C'est bien elle ...
Page 63
... hélas ! et souffre , et bat de l'aile , Elle voudrait planer dans l'océan du ciel , Ange elle - même , suivre un ange Ithuriel , S'enivrer d'infini , d'amour et de lumière , Et remonter enfin à la cause première ; Mais , grand Dieu ...
... hélas ! et souffre , et bat de l'aile , Elle voudrait planer dans l'océan du ciel , Ange elle - même , suivre un ange Ithuriel , S'enivrer d'infini , d'amour et de lumière , Et remonter enfin à la cause première ; Mais , grand Dieu ...
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Poésies complètes de Théophile Gautier: Albertus, La comédie de la mort ... Théophile Gautier Affichage du livre entier - 1858 |
Expressions et termes fréquents
ailes aime Albertus Alhambra âme amour Andalouses ange argentine baiser baisers beau beauté beaux seins belle blanche bleu bleus blonde bouche bras brise Brocken bruit brune C'était chante chapelle Sixtine charmant chemin cheveux chose ciel cieux cœur colombe corps Corrége couleurs d'azur d'or désert Dieu divin doigts dorés doux Escurial étoile Faust femme feu follet flamme flanc fleur flots fond frêle front Généralife gris Guadalquivir guivres Hélas J'ai jaune jette jeune jour Juan l'air l'âme l'amour l'eau l'œil l'ombre laisse larmes Léviathan lèvre linceul lune main manteau marbre Michel-Ange monde morne mort murs neige noir nuage nuit œil orfraie pâle parfums passé Paul Véronèse penche perle pieds pleurs pluie poëte prunelle qu'un rayon reflet regard rêve rien robe rose rouge saint sang seul Séville soir soleil sombre sourire sylphide tarasques teint tête Thermodon Titien tombe tombeau tord triste vent vermeil Véronique vert vierge vieux voix yeux Zurbaran
Fréquemment cités
Page 100 - Quand je vais poursuivant mes courses poétiques, Je m'arrête surtout aux vieux châteaux gothiques, J'aime leurs toits d'ardoise aux reflets bleus et gris, Aux faîtes couronnés d'arbustes rabougris, Leurs pignons anguleux, leurs tourelles aiguës, Dans les réseaux de plomb leurs vitres exiguës, 9.
Page 184 - J'aime les vieux tableaux de l'école allemande; Les vierges sur fond d'or aux doux yeux en amande. Pâle comme le lis, blondes comme le miel, Les genoux sur la terre et le regard au ciel, Sainte Agnès, sainte Ursule et sainte Catherine. Croisant leurs blanches mains sur leur blanche poitrine ; Les chérubins joufflus au plumage d'azur, Nageant dans l'outremer sur un filet d'or pur; Les grands anges tenant la couronne et la palme ; Tout ce peuple mystique au front grave, à l'œil calme Qui prie...
Page 338 - Moines de Zurbaran, blancs chartreux qui, dans l'ombre, Glissez silencieux sur les dalles des morts, Murmurant des Pater et des Ave sans nombre, Quel crime expiez-vous par de si grands remords ? Fantômes tonsurés, bourreaux à face blême...
Page 339 - Jusqu'à ce que le sang ruisselle sur vos reins ? Pourquoi ceindre toujours la couronne d'épine, Que Jésus sur son front ne mit que pour mourir, Et frapper à plein poing votre maigre poitrine?
Page 317 - Et le splendide azur du ciel italien N'a laissé nul reflet dans ta peinture atroce. Chez toi, l'on voit toujours le noir Valencien, Paysan hasardeux, mendiant équivoque, More que le baptême à peine a fait chrétien. Comme un autre le beau, tu cherches ce qui choque : Les martyrs, les bourreaux, les gitanos, les gueux, Étalant un ulcère à côté d'une loque; Les vieux au chef branlant, au cuir jaune et rugueux, Versant sur quelque Bible un flot de barbe grise ; Voilà ce qui convient à ton...
Page 340 - Comme du froc sinistre il allonge les plis; Comme il sait lui donner les pâleurs du suaire, Si bien que l'on dirait des morts ensevelis ! Qu'il vous peigne en extase au fond du sanctuaire, Du cadavre divin baisant les pieds sanglants...
Page 255 - L'ange amoureux. On dirait que l'âme éveillée Pleure sous terre à l'unisson De la chanson, Et du malheur d'être oubliée Se plaint dans un roucoulement Bien doucement. Sur les ailes de la musique On sent lentement revenir Un souvenir ; Une ombre de forme angélique Passe dans un rayon tremblant, En voile blanc. Les...
Page 330 - Il rougit dans l'azur comme une jeune fille; Ses fleurs, qui semblent vivre, ont des teintes de chair. On dirait, à le voir sous l'onde qui scintille, Une odalisque nue attendant qu'on l'habille, Cheveux en pleurs, au bord du bassin au flot clair. Ce laurier, je l'aimais d'une amour sans pareille ; Chaque soir...
Page 75 - Scintille aux pointes au gazon, Les chardonnerets et les merles Chantent à l'envi leur chanson. Les fleurs de leurs paillettes blanches Brodent le bord vert du chemin ; Un vent léger courbe les branches Du chèvrefeuille et du jasmin ; Et la lune, vaisseau d'agate, Sur les vagues des rochers bleus S'avance comme la frégate Au dos de l'Océan houleux. Jamais la nuit de plus d'étoiles...
Page 43 - J'en previens les meres des families, Ce que j'ecris n'est pas pour les petites filles Dont on coupe le pain en tartines; mes vers Sont des vers de jeune homme.