Histoire des campagnes de 1814 et 1815, en France, Volume 1

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Page 420 - Majesté des services que je n'ai pas cru lui être agréables ; aujourd'hui que la mauvaise fortune met votre constance à une grande épreuve, je ne balance plus à vous faire l'offre des faibles moyens qui me restent. C'est peu, sans doute, que l'offre d'un bras sexagénaire.
Page 48 - Ii paraît donc indispensable à votre commission qu'en même temps que le gouvernement proposera les mesures les plus promptes pour la sûreté de l'État, Sa Majesté soit suppliée de maintenir l'entière et constante exécution des lois qui garantissent aux Français les droits de la liberté, de la sûreté, de la propriété, et à la nation le libre exercice de ses droits politiques.
Page 420 - C'est peu, sans doute, que l'offre d'un bras sexagénaire. Mais j'ai pensé que l'exemple d'un soldat dont les sentiments patriotiques sont connus pourrait rallier à vos aigles beaucoup de gens incertains sur le parti qu'ils doivent prendre et qui peuvent se laisser persuader que ce serait servir leur pays que de les abandonner.
Page 47 - Que si l'empire français restait seul fidèle à ces principes libéraux que les chefs des nations de l'Europe auraient pourtant tous proclamés, la France alors, forcée par l'obstination de ses ennemis à une guerre de nation et d'indépendance, à une guerre reconnue juste et nécessaire, saurait déployer, pour le maintien de ses droits, l'énergie, l'union et la persévérance dont elle a déjà donné d'assez éclatants exemples. Unanime dans son vœu...
Page 47 - Majesté de les éclairer par des déclarations solennelles sur les desseins de la France et de l'empereur. « Lorsque ce prince, à qui l'histoire a conservé le nom de Grand, voulut rendre de l'énergie à ses peuples, il leur révéla tout ce qu'il avait fait pour la paix , et ses hautes confidences ne furent pas sans effet.
Page 43 - Quelle serait en effet , messieurs , notre situation si les ennemis , qui sont déjà sur quelques points de nos frontières , et qui les menacent d'un autre côté, pénétraient sur notre territoire! Quelle paix nous resterait-il à espérer, que la paix de l'esclavage ou la paix des tombeaux ! Par quelles insolentes et avilissantes conditions les puissances , que leurs intérêts divisent , et qui ne sont unies que par leurs ressentimens , se...
Page 47 - C'est , d'après les lois , au gouvernement à proposer les moyens qu'il croira les plus prompts et les plus sûrs pour repousser l'ennemi , et asseoir la paix sur des bases durables. Ces moyens seront efficaces si les Français sont...
Page 48 - Français sont convaincus que leur sang ne sera plus versé que pour défendre une patrie et des lois protectrices. Mais ces mots consolateurs de paix et de patrie retentiraient en vain si l'on ne garantit les institutions qui promettent les bienfaits de l'une et de l'autre.
Page 201 - ... huit pièces de canon. Chalbos n'avait à leur opposer que trois mille hommes et trois pièces de canon. Le combat s'engage sur la droite , du côté de Moncoutant, et se soutient pendant une heure. Deux autres colonnes arrivant du côté de SaintPierre -du -Chemin et de Mouilleron , Chalbos craignit d'être enveloppé ; il ordonna la retraite qui se fit en bon ordre, emmenant avec lui son artillerie, ses munitions et ses équipages. En rendant compte au ministre de sa retraite, Chalbos ajoutait...
Page 43 - ... territoire! Quelle paix nous resterait-il à espérer, que la paix de l'esclavage ou la paix des tombeaux ! Par quelles insolentes et avilissantes conditions les puissances , que leurs intérêts divisent , et qui ne sont unies que par leurs ressentimens , se vengeraient-elles de l'éclat de nos succès, de l'humiliation de leurs défaites, dela nécessité qui leur a fait souscrire les traité...

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