Confessions. T. 3 Rêveries du promeneur solitaire. T. 4. Discours. T. 5. Politique; Contrat social. T. 6, 7. La Nouvelle Héloïse. T. 8, 9. Émile; La profession de foi du Vicaire Savoyard. T. 10. Lettres de la montagne. T. 11 Lettres à D'Alembert; Théâtre. T. 12. Mélanges. T. 13. Écrits sur la musique. T 14, 15. Dictionnaire de musique. T. 16. Dialogues. T. 17-20. Correspondance. T. 21. Supplément à la correspondance et tables. T. 22. Lettres inédites de Rousseau à Marc Michel Rey

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Fréquemment cités

Page 1 - Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme, ce sera moi.
Page 2 - Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : Voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus.
Page 228 - La marche a quelque chose qui anime et avive mes idées: je ne puis presque penser quand je reste en place; il faut que mon corps soit en branle pour y mettre mon esprit. La vue de la campagne, la succession des aspects agréables, le grand air, le grand appétit, la bonne santé que je gagne en marchant, la liberté du cabaret, l'éloignement de tout ce qui me fait sentir ma dépendance, de tout ce qui me rappelle à ma situation, tout cela dégage mon âme, me donne une plus grande audace de penser,...
Page 156 - Je n'ai jamais pu rien faire la plume à la main vis-à-vis d'une table et de mon papier : c'est à la promenade, au milieu des rochers et des bois, c'est la nuit dans mon lit et durant mes insomnies, que j'écris dans mon cerveau...
Page 12 - Je cherche où est le charme attendrissant que mon cœur trouve à cette chanson : c'est un caprice auquel je ne comprends rien; mais il m'est de toute impossibilité de la chanter jusqu'à la fin, sans être arrêté par mes larmes. J'ai cent fois projeté d'écrire à Paris pour faire chercher le reste des paroles, si tant est que quelqu'un les connaisse encore.
Page 214 - J'allai à Vevay loger à la Clef; et pendant deux jours que j'y restai sans voir personne, je pris pour cette ville un amour qui m'a suivi dans tous mes voyages, et qui m'ya fait établir enfin les héros de mon roman.
Page 2 - ... j'ai dévoilé mon intérieur tel que tu l'as vu toi-même. Etre éternel, rassemble autour de moi l'innombrable foule de mes semblables; qu'ils écoutent mes confessions, qu'ils gémissent de mes indignités, qu'ils rougissent de mes misères. Que chacun d'eux découvre à son tour son cœur aux pieds de ton trône avec la même sincérité; et puis qu'un seul te dise, s'il l'ose: « Je fus meilleur que cet homme-là.
Page 15 - Qui croiroit que ce châtiment d'enfant , reçu à huit ans par la main d'une fille de trente , a décidé de mes goûts , de mes désirs , de mes passions, de moi pour le reste de ma vie...
Page 214 - ... et qui m'ya fait établir enfin les héros de mon roman. Je dirais volontiers à ceux qui ont du goût et qui sont sensibles: Allez à Vevay; visitez le pays, examinez les sites, promenez-vous sur le lac, et dites si la nature n'a pas fait ce beau pays pour une Julie, pour une Claire et pour un Saint-Preux; mais ne les y cherchez pas.
Page 64 - Je vois un visage pétri de grâces, de beaux yeux bleus pleins de douceur, un teint éblouissant, le contour d'une gorge enchanteresse.

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