Mémoires d'un Ministre du Trésor Public, 1780-1815, Volume 1

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Fréquemment cités

Page 68 - Mémoires ; il avait fait de grands profits et des pertes souvent plus grandes : la place de Paris lui semblait trop étroite pour ses opérations...
Page 263 - Je ne crains pas de chercher des exemples et des règles dans les temps passés ; en conservant tout ce que la révolution a pu produire de nouveautés utiles, je ne renonce pas aux bonnes institutions qu'elle a eu le tort de détruire.
Page 205 - Ce qui n'aurait pas dû être moins observé et mérite bien qu'on y pense, c'est que nos tarifs de douanes dans lesquels le comte de Vergennes, ministre peu novateur, voulait opérer lentement et successivement des modifications, parce qu'il jugeait mieux et de plus haut les besoins du commerce que beaucoup de nos commerçants, sont encore parvenus à traverser presque intacts, pendant plus d'un demi-siècle, les six ou sept révolutions qui ont suivi celle de 1789, si contraires entre elles, et...
Page 347 - ... pas ensemble à entretenir dans la circulation autant de billets au porteur qu'en conservait autrefois cette première caisse d'escompte que la révolution a spoliée et détruite, et ce n'est cependant pas la matière escomptable qui manque; il ya donc dans ces établissements des vices organiques qui arrêtent leur développement, et lorsqu'on veut par le même acte corriger ces imperfections et conférer à la banque que vous dirigez l'héritage de ses deux rivales, il me semble que l'intervention...
Page 460 - Il reproche à la Banque de France de peu escompter les véritables lettres de change, garanties par des valeurs en magasin que la consommation appelle, que le revenu des consommateurs doit 1 Mémoires, p.
Page 341 - J'avoue que je me méfie de l'esprit aventurier des commerçants actuels ; les bonnes traditions du commerce sont perdues, il a aussi abusé de la liberté, et il a besoin maintenant que le gouvernement veille sur lui et pour lui. Je n'aime pas non plus ce conflit de trois banques qui fabriquent concurremment une monnaie de papier.
Page 438 - L'un (Desprez) fondait en larmes, l'autre (le premier commis) balbutiait quelques excuses, le troisième (Ouvrard), immobile comme un roc, ne proférait pas une parole; mais tout son air semblait dire que, comme rien n'est plus passager qu'une tempête, il ne faut que savoir en attendre la fin. Je doute que tous trois l'attendissent avec plus d'impatience que moi...
Page 255 - ... sur ce marché se remplissent aussi exactement que ceux qui sont pris sur tout autre, il faut bien que, dans le délai fixé, il soit virtuellement possible aux vendeurs de se procurer les effets publics qu'ils doivent livrer, et aux acheteurs de solder ceux qu'ils ont acquis. Il arrive sans doute aussi quelquefois à la Bourse qu'on manque à sa parole ; mais ce scandale y est plus rare et moins toléré qu'ailleurs. — « Vous ne répondez pas à mon objection; je demande si l'homoie qui offre...
Page 267 - Je ne citerai pas toutes les fautes, je ne remonterai pas aux plus anciennes; chaque faute pourrait être le titre d'un grand chapitre : les expropriations, la violation de la foi des contrats, le faux-monnayage des assignats étendu à toutes les valeurs données en...
Page 264 - ... est au centre des sociétés comme le soleil : « les diverses institutions doivent parcourir autour « de lui leur orbite, sans s'en écarter jamais. Il faut « donc que le gouvernement règle les combinaisons « de chacune d'elles de manière qu'elles concourent « toutes au maintien de l'harmonie générale.

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