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tienne, demeura fidèlement attaché à la vraie foi, et s'était constamment préparé à la mort. Il mourut à Cologne

Opera ad logicam pertinentia : per Joan. et Gregor. de Gregoriis fratres. Venet. 1494, fol.

Voyez Orlandi Origine della stampa, p. 37.

Il y a aussi une édition de Venise de 1500.

Commentarius in libros physicor. Venet. per Joh. de Forlivio, 1488, fol. Voyez Maittaire, Ann. typ. t. I, p. 494, ed. nov.

Cet ouvrage a été réimprimé à Venise en 1494 et en 1496.

Metaphysicorum libri XIII, Venet. op. octav. scot. 1498, fol.
Voyez Maittaire, Ann. typ., t. I, p. 680.

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De animalibus. On lit à la fin : Hoc præsens Alberti Magni de rerum proprietatibus opus impressum per egregium virum D. Simonem Nicolai de Luca, hujus laboratorii dominum, Romæ millesimo CCCCLXXVIII, pontif, Sixti anno VII, die secund. April. fol.

Voyez Quétif et Echard.

De animalibus libri viginti sex. Impressum Venetiis per Joannem et Gregorium de Gregoriis fratres. Anno incarnationis Dominicæ millesimo quadringentesimo nonagesimo quinto, die XXI Maji. Regnante duo Augustino Barbadico inclyto duce Venetiarum, fol.

Libri V Mineralium, Paduæ, per Pet. Maufer, 1476, fol.
Voyez Maittaire, Ann. typ., t. I, p. 360, ed. nov.
Fabricius cite une édit. d'Augsbourg 1519, et de Strasbourg, 1541,

fol.

le 15 Novembre 1280, dans la quatre-vingt-septième année de son âge. Ses dépouilles mortelles furent enterrées devant le maître-autel de l'église des Dominicains.

Habeo in hac pagina, amice lector, Alberti Magni ermani principis philosophi, de natura locorum librum G mira editione et singulare fruge refertum, et jam primum summa diligentia revisum, in lucem editum, quem leges diligentius, vel si cosmographia vel physica profecisse te volueris. Argentorati, ex ædibus Matthiæ Schurerii, mense Januarii 1515. Ductu Leonhardi et Lucæ Alantse fratrum, in-4°.

Georges Taunsteller a le premier publié cet ouvrage en 15.14 à Vienne ; l'édition ci-dessus est une réimpression de celle-ci.

Speculum astronomia. Præmittuntur ejusdem auctoris libelli de virtutis herbarum, lapidum et animalium quorundam. Item de mirabilibus mundi et de quibusdam animalibus. De secretis mulierum liber scholiis auctus. Ludg. 1615, fol.

Voyez Index libr. Bibl. Barberin. p. 20.

Super primum sententiarum scriptum primum, cum indice articulorum. Tabula copiosa in 4 scripta Alberti Magni, sententiarum libros articulatim dilucidantia.

Scriptum secundum super secundo sententiarum. Ejusdem scriptum tertium sententiarum.

Scriptum quartum super quartum sententiarum. Basil. 1506, fol.
Voyez El. Ehingeri Cat. Bibl. Augustan., p. 95.

Prima pars summæ Alberti Magni: alias dictæ, de mirabili scientia Dei. Cum directorio notabili sententiarum ex omni fere genere scibili studiosissime apposito. Secunda pars. (Cum directorio.) Basiliæ, ex

officina industrii magistri Jacobi de Pfortzheim pridie Kalendis aprilibus, anni christiani 1507, fol.

Prima pars summæ (de creaturis) de quatuor coævis, una cum secunda ejusque est de homine. Venetiis impressa impensis Di Andreæ Torresani de Asula: arte vero Simonis de luere XVI Februarii, 1498, fol.

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S. EDMOND, VULGAIREMENT S. EDME, ARCHEVÊQUE DE CANTORBÉRY.

Plusieurs auteurs ont écrit sa vie avec fidélité. Nous en avons une par Robert son frère, qui l'accompagna dans ses voyages à Rome. Ms. in Bibl. Cotton. incipit. B. Edmundus Cantuarencis. Une autre a été composée par Bertrand, secrétaire du Saint, qui le suivit dans son exil, et qui ayant ensuite embrassé l'état monastique, devint prieur de Pontigny. D. Martène l'a publiée avec des remarques et des dissertations curieuses. Thesaur. Anecd. t. III, p. 1775. Voyez aussi Matthieu Pâris; Nic. Trivet, Annal. 6 Reg. ad an. 1232 et 1240; Wood, Hist. et Antiq. Oxon. p. 9, 61; Godwin, de prœsilibus Angl. p. 130, et les Testimonia plurimum de sanctitate Edmundi Cantuar. Ms. in Bibl. Col. Corp. Christi, Oxon. n. 154.

L'AN 1242.

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EDMOND RICH était fils de Raynaud Rich, marchand d'Abington, dans le Berkshire. Sa mère se nommait Mabile. Ses parens étaient médiocrement pourvus des biens de la fortune; mais ils possédaient les vraies richesses, celles de la grâce. Raynaud, du consentement de sa vertueuse épouse, quitta le monde et se fit religieux dans le monastère d'Evesham. Mabile se chargea de veiller à l'éducation de ses enfans. Elle n'avait pas moins d'ardeur que son mari pour

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la perfection chrétienne. Elle pratiquait de grandes austé rités, et portait habituellement un rude cilice. Tous les jours elle assistait aux matines qui se disaient à minuit. Elle portait ses enfans à suivre le même genre de vie, autant que la faiblesse de leur âge pouvait le leur permettre. Par son conseil, Edmond récitait tout le psautier à genoux, les Dimanches et les fêtes, avant de prendre aucune nourriture. Les Vendredis, il ne vivait que de pain et d'eau. Quels que fussent les exercices que Mabile recommandait à ses enfans, ils ne suffisaient point à la ferveur d'Edmond; il en avait de particuliers, mais qu'il cachait avec soin, en évitant toutefois l'attachement à son propre sens. Il ne connaissait point les singularités qui ont souvent pour principe l'humeur ou le caprice, et qui ne servent qu'à nourrir l'amour-propre. Il était doux, affable, docile, complaisant, et paraissait n'avoir d'autre volonté que celle de sa mère et de ses maîtres. On le voyait prévenir jusqu'à leurs désirs, en sorte qu'il était facile de remarquer qu'en lui l'obéissance était véritablement le sacrifice du cœur. L'éducation qu'il reçut lui rendit comme familière la pratique des vertus chrétiennes, de celles mêmes qui coûtent le plus à la nature.

Edmond fit ses premières études à Oxford, et y donna des preuves de la beauté et de la pénétration de son esprit. Mais il se distinguait principalement de ses condisciples, par sa ferveur dans le service de Dieu. Son assiduité à la prière et son amour pour la retraite, firent bientôt connaître les vertus dont son âme était ornée. Il n'avait pour amis que ceux dans lesquels il remarquait de l'inclination pour la piété. Il était encore jeune lorsqu'on l'envoya avec son frère Robert à Paris, afin qu'ils pussent l'un et l'autre y achever leurs études. Mabile, en se séparant d'eux, leur donna à chacun un cilice, et leur conseilla de le porter deux ou trois jours de la semaine, pour se prémunir contre

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les attraits de la volupté, qui sont si dangereux pour la jeunesse. Lorsqu'elle leur envoyait des vêtemens ou d'autres choses nécessaires à leur usage, elle y joignait quelque instrument de pénitence, pour leur rappeler la nécessité de la mortification.

Quelque temps après, Mabile tomba malade, et comme elle sentait approcher sa fin, elle fit venir Edmond en Angleterre, afin de lui recommander d'établir son frère et ses sœurs dans le monde. Elle lui donna sa bénédiction avant de mourir. Edmond l'ayant priée de la donner à son frère et à ses sœurs, elle lui répondit qu'elle les avait bénis en lui, et qu'ils auraient d'ailleurs une part abondante aux bénédictions du Ciel.

Lorsqu'Edmond eut fermé les yeux à sa mère, et qu'il lui eut rendu les derniers devoirs, il chercha à placer ses sœurs avec d'autant plus de soin, que leur beauté les exposait à plus de dangers. Mais si elles étaient belles, elles étaient encore plus vertueuses. Elles tirèrent bientôt leur frère d'embarras, en lui annonçant qu'elles désiraient embrasser l'état religieux. Il n'était plus question que de choisir un monastère; il en voulait un où régnât la plus exacte régularité. « Embrasser l'état religieux, disait-il (1), c'est » prendre un engagement particulier à la perfection; mais » vivre dans cet état d'une manière imparfaite, c'est attirer sur soi une condamnation plus rigoureuse. >> En

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même temps qu'il évitait les monastères riches et qui tenaient un rang dans le monde, il évitait ceux où l'on exigeait une dot pour l'admission des postulantes (2). Après un mûr

(1) Saint Edmond, in Speculo, c. 1, ex Eusebio vulgò Emiseno, potiùs Gallico.

(2) Les canons regardent cette demande comme simoniaque, lorsque les monastères sont suffisamment rentés. Il est permis de recevoir ce qu'on donne en forme de présent; mais il n'est pas permis de rien de

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