MÉLITE feule. IL faut qu'à Dulaurier on ait furpris la lettre SCENE II. M É LIT E,DULAURIER. DULAURIER, d'un air effaré. Leandre... M É LITE. Eh!bien? DULAURIER. Se bat, Madame! MÉLIT E. Eft-il poffible! DULAURIER. Ah! moi-même j'ai vu ce fpectacle terrible: MELIT E. Ah! quel malheur affreux! DULAURIER. Sans tarder davantage, rage. Je vais chercher Damon, pour arrêter leur MÉLIT E. Oui. Ya: S'il en eft tems encor, il les féparera. MÉLITE Seule, fe laiffant aller fur un fauteuil. JE E me meurs ! Je n'en puis plus! J'expire! SCENE IV. MÉLITE, CLOE. MELIT E. AH! Cloé ! vous voilà. Que venez-vous me dire ? Léandre eft-il vivant, ou Léandre eft-il mort? Ah! Si vous le fçavez, apprenez-moi fon fort. Tout mes fens font faifis d'une frayeur mortelle. Parlez. CLO É. Je n'en fçais pas encore de nouvelle. Le malheur, comme vous, m'afflige au dernier point: Mais je l'appréhendois, il ne me furprend point. MELIT E. Eh! qui pouvoit prévoir cette fuite cruelle Et qu'ils s'égorgeroient pour une bagatelle?" der S CENEV.E MÉLITE, CLOÉ, VALERE. VALER E. Riomphe! Honneur! Victoire.Ah! Mesdames, mon frere TRI Vient de faire un exploit digne d'un Mousquetaire. MÉLITE. Ah! je refpire enfin. Vous me rendez la vie. Le combat détourné me confole en partie. MELIT E. i. Il eft bon d'étouffer cette affaire en naiffant SCENE VI. CLOE, VALERE. VALERE. Moi, dans ce qu'il a fait j'approuve fort mon frere; J'en fuis prefque jaloux. CLOÉ. Vous avez tort, Valere. Vous devez le blâmer au lieu de l'applaudir; |