Histoire du Bas-Empire: en commençant à Constantin Le Grand, Volume 13De l'imprimerie de Firmin Didot, 1824 |
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Histoire du Bas-Empire: commençant à Constantin-le-Grand, Volume 13 Charles Le Beau Affichage du livre entier - 1820 |
Expressions et termes fréquents
Amorium Andrinople Arabes armée arménien assiégés avaient Barbares Bardas Bari Basile Bogoris Bulgares C'était calife Cappadoce Cedr Cédrénus Chron commandant concile Constan Constantin Constantinople Cont continuateur de Théophane déja donna Ducange empereur ennemis envoya Étienne évêques fils flotte frère Génésius Georg Glyc Grecs guerre Hadrien Himère Hist iconoclastes Ignace Incert Jean Lécanomante jour khalife Khazars l'an l'Église l'em l'empereur l'empire l'impératrice légats Leo gramm Léon Léon Phocas long-temps maître Malatia Manass Manuel Méthodius Michel monastère mort Nicéphore Nicétas Nicolas nommé palais pape patriarche patrice Pauliciens père pereur peuple Photius Porph prélat prince prisonniers prit rasins ravages règne reur Romain Romain Lécapène s'était saint Saint-Martin Sainte-Sophie Samonas Santabaren Sarrasins seqq siége soldats Stylien Syméon Théo Théoctiste Théodora Theoph Théophane Théophile Théophobe Thomas Thrace tinople troupes vaisseaux Voyez ci-devant XXXVIII Zoé δὲ καὶ κατὰ τὴν τῆς τὸ τὸν τοῦ τῶν
Fréquemment cités
Page 200 - SainteVierge, magnifiquement parée, lui mettait une couronne sur la tête. Non content de se déshonorer luimême, il forçait les premiers officiers de l'Empire de prendre les livrées du cirque, et de courir avec lui.
Page 451 - ... il introduisit dans les offices publics les plus solennels , des danses , des divertissements, des clameurs insensées, des chansons profanes et même déshonnêtes, qui, mêlées au chant des hymnes, alliaient le culte du diable avec celui de la majesté divine.
Page 201 - ... de 5o livres d'or : souvent il en donnait quatre fois autant. Une brutalité de Théophile fut récompensée de i00 livres d'or. Pour fournir à ces folles largesses , il fouilla dans le trésor des églises , il pilla les autels , fondit les statues d'or et d'argent , et même les vases sacrés ; toutes ces richesses étant bientôt épuisées, il ne lui restait de ressources que dans ces ouvrages d'or si renommés , précieux monumens de la magnificence de son père : il s'en trouva le poids...
Page 452 - Il tirait de son trésor les charités les plus abondantes : il lui en coûtait tous les mois cinquante mille écus de notre monnaie, pour secourir tant les malades que les autres pauvres de sa capitale. Il faisait tous les jours manger à sa table trois pauvres, auxquels il distribuait encore une aumône ; le mercredi et le vendredi c'étaient trois moines.
Page 326 - A ses yeux , la haute vertu tenait lieu de la plus eminente dignité 5 il l'admettait dans sa familiarité, il oubliait même la majesté impériale pour aller visiter ceux qui portaient ce noble caractère. Plein de tendresse pour ses sujets, il apportait la plus grande précaution à ne leur donner que des gouverneurs et des magistrats qui fussent les défenseurs de ceux dont il était le père. » Photius le sédui-. sit, en lui dressant une généalogie par laquelle il le faisait descendre de...
Page 269 - Constantinople , d'autant plus qu'on leur donna un écrit en grec , contenant que les légats d'Orient, comme arbitres entre les légats du Pape et le patriarche Ignace, avaient jugé que la Bulgarie devait être soumise au siège de Constantinople (2).
Page 200 - Dé quoi t'avises-tu, misérable ! lui dit Michel , de venir m'interrompre dans un moment si critique ? Ne vois-tu pas qu'il s'agit actuellement pour moi de prendre la droite sur ce cocher, et que c'est de là que dépend le succès de ma course? » Son impiété bizarre et peu d'accord avec elle-même, mêlait la religion à ses jeux ; il allait recevoir le prix dans l'église de Blaguernes, où la statue de la sainte Vierge , magnifiquement parée , lui mettait une couronne sur la tète.
Page 67 - Ce fut leur place d'armes4, d'on ils se répandirent dans toute l'étendue de l'île et jusque dans celles d'alentour. Ils se rendirent maîtres de vingt-neuf villes ?; une seule, que l'histoire ne nomme pas, se défendit du pillage, et ne se soumit à eux qu'à condition qu'elle conserverait ses usages et l'exercice de la religion chrétienne. Le Mahométisme...
Page 198 - Celte troupe exécrable se faisait un divertissement d'outrager Dieu même dans la personne du saint patriarche Ignace. Lorsque ce prélat, à la tête de son clergé , faisait des processions dans la ville, ces misérables, ayant l'empereur au milieu d'eux, allaient à sa rencontre montés sur des ânes, comme un chœur de satyres, jouant des instruments, chantant des chansons infâmes sur le ton des psaumes, et insultant à la piété des fidèles par des gestes obscènes.