Les strophes: étude historique et critique sur les formes de la poésie lyrique en France depuis la Renaissance, Volume 1Éditeur inconnu, 1911 - 523 pages |
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Les strophes: étude historique et critique sur les formes de la ..., Volume 1 Philippe Martinon Affichage d'extraits - 1911 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 138 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin, Et rosé elle a vécu ce que vivent les rosés, L'espace d'un matin.
Page 163 - Quand tu vas balayant l'air de ta jupe large, Tu fais l'effet d'un beau vaisseau qui prend le large, Chargé de toile, et va roulant Suivant un rythme doux, et paresseux, et lent.
Page 451 - Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ; On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots harmonieux.
Page 56 - Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-nous de les suivre; C'est Dieu qui nous fait vivre, C'est Dieu qu'il faut aimer. En vain, pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux: Ce qu'ils peuvent n'est rien; ils sont, comme nous sommes, Véritablement hommes, Et meurent comme nous.
Page 109 - Oh! qu'ils aient perdu le regard, Non, non, cela n'est pas possible! Ils se sont tournés quelque part Vers ce qu'on nomme l'invisible ; Et comme les astres penchants Nous quittent, mais au ciel demeurent, Les prunelles ont leurs couchants, Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent : Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Ouverts à quelque immense aurore, De l'autre côté des tombeaux Les yeux qu'on ferme voient encore.
Page 170 - Tout passe. — L'art robuste Seul a l'éternité. Le buste Survit à la cité. Et la médaille austère Que trouve un laboureur Sous terre Révèle un empereur. Les dieux eux-mêmes meurent. Mais les vers souverains Demeurent Plus forts que les airains.
Page 99 - D'autres vont maintenant passer où nous passâmes. Nous y sommes venus, d'autres vont y venir; Et le songe qu'avaient ébauché nos deux âmes, Ils le continueront sans pouvoir le finir!
Page 360 - ... a trop de patience, Tes larmes ont trop de pitié En te voyant, j'aime la Providence. Ta douleur même est sœur de ma souffrance; Elle ressemble à l'Amitié. Qui donc es-tu? — Tu n'es pas mon bon ange; Jamais tu ne viens m'avertir. Tu vois mes maux (c'est une chose étrange!), Et tu me regardes souffrir.
Page 153 - Alors, dans la grande boutique Romantique, Chacun avait, maître ou garçon, Sa chanson. Nous allions, brisant les pupitres Et les vitres, Et nous avions plume et grattoir Au comptoir. Hugo portait déjà dans l'âme Notre-Dame, Et commençait à s'occuper D'y grimper.
Page 141 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs ; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.