Histoire de Suède, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours

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Béthune et Plon, 1844 - 538 pages
 

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Fréquemment cités

Page 71 - Ce qu'il ya lieu d'observer, c'est que le fils récite le qaddish pour le repos de l'âme de son père et de sa mère, et afin qu'ils méritent d'entrer au Jardin d'Eden... Il conviendrait aussi qu'un quorum de dix sages fassent, une heure par jour, dans la maison du défunt, durant « l'année » ou tout au moins durant la période des trente jours, des lectures pieuses (Psaumes, Mishnah, Zohar, etc...).
Page 497 - Russie, jusqu'alors puissance asiatique, une puissance européenne, lui donna un littoral sur la Baltique, des milliers de prisonniers, et surtout des officiers , qui formèrent le noyau d'une armée formidable. La Suède , au contraire, qui naguère encore pesait d'un si grand poids dans la balance de la politique européenne, ne fut plus désormais que l'instrument subalterne d'intrigues étrangères. On a vu que...
Page 44 - La réponse fut favorable aux apôtres* chrétiens. Un vieillard, se levant , prononça ces paroles : « Écoutez, peuple et roi ; nous savons tous que ce dieu aide ceux qui ont foi en lui. Grand nombre d'entre nous en ont eu la preuve dans les hasards de la mer et au milieu d'autres dangers. Pourquoi rejeter ce qui peut nous être utile ? Pourquoi irions-nous chercher ailleurs ce que nous avons aujourd'hui sous la...
Page 159 - Decalogue, tel était le véritable culte à rendre à Dieu; en cela consistaient les bonnes œuvres : Dieu n'en avait pas ordonné d'autres. Mais la sainte Écriture ne parlait ni de cierges , ni de palmes, ni de messes pour le rachat des âmes, ni du culte des saints. Dieu avait au contraire défendu de telles pratiques.
Page 504 - Frédéric lui-même dans son histoire de la guerre de sept ans, « se bornèrent à pénétrer dans la plate campagne lorsqu'ils ne trouvaient pas de résistance ; mais un faible détachement les forçait à se mettre sur la défensive, et ils se trouvaient trop heureux de pouvoir bivouaquer sous le canon de Stralsund.
Page 146 - Alors, dit Gustave, il m'est impossible d'être plus longtemps votre roi. J'attendais de vous une autre réponse, je ne m'étonne plus que les paysans montrent tant de désobéissance et m'opposent tant d'entraves quand ils ont de pareils conseillers. Ils ne reçoivent pas une goutte de pluie, un nuage n'obscurcit pas le soleil qu'ils ne m'en accusent : les temps sontils durs, la famine et la peste viennent-elles fondre sur eux, c'est encore moi qui en suis cause.
Page 146 - Ils ne reçoivent pas une goutte de pluie , un nuage n'obscurcit pas le soleil qu'ils ne m'en accusent aussitôt; tout le monde se mêle de censurer mon administration ; je vois au-dessus de moi des moines, des clercs, des créatures du pape et, pour les soins que je vous prodigue , je n'ai d'autre récompense à attendre que la hache que vous voudriez voir brandir sur ma tête, quoique aucun de vous n'ose en tenir le manche ; mais je saurai me soustraire à une telle récompense....
Page 405 - Elle est blanche, a les yeux bleus : dans des moments elle les a doux, et dans d'autres fort rudes; la bouche assez agréable, quoique grande, les dents belles, le nez grand et aquilin ; elle est fort petite : son justaucorps cache sa mauvaise taille. A tout prendre, elle me parut un joli petit garçon.
Page 201 - De l'avis du conseil , avait-il écrit li-même au commandant du château , il avait été résolu qu'en cas de danger il fallait donner au roi Éric une dose d'opium ou d'arsenic assez forte pour qu'il ne pût vivre au delà de quelques heures. S'il ne voulait pas prendre le poison, on devait le lier et lui ouvrir les veines; s'il résistait encore, il fallait l'étrangler ou l'étouffer. Sans qu'il y eût aucun danger ni aucune conspiration , Éric fut empoisonné dans une purée de pois. Son fils,...
Page 511 - S'adressant en particulier au comte de Fersen et au baron de Geer, il leur dit d'un ton sévère qu'il considérait leur conduite envers le maréchal comme une insulte à sa personne que le comte représentait. Jetant ensuite un regard plein de fierté sur le comte Axel Fersen, le roi s'écria avec beaucoup de violence : « Vous avez plus d'une fois ébranlé le « trône de mon père ; gardez-vous de «jamais toucher au sceptre de son

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