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Prêtre, Vicaire de la Paroiffe de NotreDame, a teau des propos injurieux à la Section du Pont-Neaf en la perfonne da Ci toyen Minier, qu'elle avoit nommé pour tenir en fon nom, fur les fonds de baptême, l'enfant du Citoyen Dunod, en refufant d'enregiftrer cet enfant fous le nom d'Alexandre Pont Neuf..... arrête & déclare que le Prêtre Lotthringer n'a pas la confiance de la S.Ction du Pont-Neuf. » Le Confeil-général arrête que le Procureur de la Commune poursuivra ce Prêtre devant les Tribunaux.

NOUVELLES.

Le Roi de Pruffe a pris les difpofitions les plus propres a fe maintenit dans Francfort; il a fait placer une artillerie formidable fur les remparts, élever des retrancheinens & conftruire un petit fort à quelque distance de la ville. La garnison eft de 500s hommes, la plupart Heffois, indépendamment de beaucoup de troupes qui fe font cantonnées dans tous les villages des environs; enfin on y prépare des magafins pour l'entretien d'une armée de plus de 40 mille hommes. Les François font fort heureux dans ces différentes efcarmouches pour approvifionner les leurs ; dans une feule attaque, aux environs de Trèves, ils ont enlevé plus de 1000 bœufs. On fait néanmoins à Francfort les plus grands préparatifs pour entreprendre le fiége de Mayence.

Copie de la note qui contient la déclaration de la neutralité de la Cour d'Espagne.

Le Gouvernement de France ayant témoigné à celui d'Efpagne fes défirs de voir conftater formellement la neutralité qui règne de fait entre les deux Nations,, S. M. C. a autorifé le fouligné, fon premier Secrétaire d'Etat, à déclarer par cette note que l'Efpagne obfervera de fon côté la neutralité la plus parfite dans la guerre où la France fe trouve engagée avec d'autres Puiffances.

Cette note fera échangée à Paris contre une autre fignée par le Miniftre des Affaires Etrangères dans laquelle on donnera les mêmes allurances de la part de la France.

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Le fameux Van-der-Hoop, qui a joué un fi grand rôle dans les dernières révolutions du Brabant, comme l'un des Chefs des Patriotes, a été arrêté le 21 de ce mois. Cet ancien Avocat étoit en prifon par ordre du Gouvernement, & devoit fa liberté à l'entrée des Français; cependant on a trouvé fur lui une déclaration revêtue de beaucoup de ignatures, par laquelle on proteftoit contre toute innovation faite ou à faire dans la

Conftitution du pays, & on ne vouloit pas d'autre représentation que celle des Etats. Van-der-Hoop, après avoir été interrogé à la Maifon Commune, a été conduit dans la prifon des criminels.

VARIET E.

Extrait d'une lettre de Stutgard, du 4 Décembre 1792, adreffée à M. Vennevelle, à Aix-la-Chapelle, & intercep tée fur les ennemis de la République, par le Général Miranda.

en

L'effentiel eft le moment présent, & de ne pas fe voir à la veille de manquer des chofes de première néceffité. Combien font dans cette affreufe fituation! Il n'y point de courage, ni de philofophie qui puiffe faire fupporter une femblable; & nous en fommes au point de ne pas nous trouver extrêmement malheureux, dès que nous voyons que nous pouvons être fix mois fans mourir de faim. A quelle extrémité nous voilà réduits! Cependant fi ce qu'on m'a dit hier est vrai, nous devons croire que nous rentrerons dans nos biens; mais cette prétention eft la feule qui nous foit permise.

Républicains font d'accord fur les points fui«On dit que le Roi de Pruffe & les' Chefs vans: ° de faire égorge la plupart des fous-ordres, par les Sans-culottes, qui font Membres de la Convention Nationale, & des toujours prêts à exécuter de pareils arrêts 2o de remettre le Roi entre les mains du Roi de Pruffe, & de lui affurer 500 mille livres de rentes, qu'on lui payera on bon lui femblera, pourvu que ce ne fait point en France; 3° de demander le Duc de Brunfwick par Protecteur de la République; 4o de Jacti

fier les biens du Clergé, pour affurer l'hypothèque des affignats en circulation; 5° enfin, de rendre aux Emigrés leurs biens tels qu'ils font.

» Il exifte encore une difficulté far ce dernier article qui entrave le traité; la voici : les chefs de la République vealent que la génération actuelle des Emigrés ait les mains liées fur la vente de leurs biens, afin qu'ils n'en puiffent porter le produit ailleurs. On veut que le Roi de Pruffe ait répondu à cela : les François aiment leur patrie. Ceux qui ont émigré, ont été trop maltraités chez l'étranger pour être tentés d'y reparoître. Cette crainte eft donc illufoire, & quand il y auroit quelques individus qui en prendroient le parti, la République ne fauroit perdre, puifqu'il n'y a que des gens à caractère capables de cette détermination prononcée, & que de tels hommes ne peuvent être que dange reux pour fomenter les troubles intérieurs & exciter les mécontens, qui fe multiplient très facilement, du moment de l'établiffement d'un nouveau gouvernement.

ainfi

« On nomme celui qui est allé porter cette réponse à Paris. Je dois vous le taire, que le nom & l'état de celui qui a donné la elef de ce mystère d'iniquités. Il eft revenu de confidence en confidence, à quelqu'un qui a fait part du tout à votre Prince. Je poffède par écrit cette converfation, qu'on dit avoit eu lieu entre un agent & un émigré; je ne puis vous l'envoyer, ce feroit un peu long à copier, & je ne voudrois pas la confier à ane correfpondance qui n'eft pas fûte.

Depuis l'affaire de Francfort, que vous Connoillez avec tous les détails, notre petite fociété qui doutoit hier de ce plan de traHifon, y croit encore bien moins aujour'hui; eft sûr que cette entrée triomphale du Roi de Pruffe à Francfort, eft bien en oppofition avec ce dont on l'accufe; mais e'eft la feule chofe qui foit en fa faveur, depuis fon départ de Berlin; & combien il y en a contre hii, qu'on ne peut expliquer. Je fuis fi indignée de fa conduite, fi révoltée de tous les maux dont il eft caufe, que je

re vous cache pas que j'ajoute beaucoup de foi à ces foupçons. On me plaifantoit ce foir fur ma crédulité. Car ces Meffieurs regardent; cela à-peu-près comme une fable; mais je leur dis que la difperfion, que le défarme-ment des Emigrés & la manière dont cela: s'eft paffé, vient à l'appui de mon opinion. La fuite dans une prochaine Feuille.

Bourfe d'hier.

Actions des Indes, de 2500 liv. 2005. 2000). 1997. 95.974. 2000; 24.

Portion de 1600 liv... 1260.
Portion de 3 12 liv. 1of. 250.
·3
Portion de 100 liv...... 82.
Empr. d'Oft. de soa liv. 415. 13.
Emp. de 1782. 3 4. po.
Empr. de 125 millions. 3. 2. . -
Emprunt de 8 millions:

Le billet & le bulletin. 64.
Idem fans bull. . . 1.
Kein forti. 4.

Bulletin non forti. 64.

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Que s'aboute an Bureau, rue J. J. Rouffeau, No. 14. Prix 20 liv. par an pour Paris, & 33 liv pour la Province, franc de part. On n'abonne que pour une année.

De l'iasprimerie du Journal de Paris, même Maifon.

No 18. SUPPLÉMENT.

SUPPLÉMENT AU
AU JOURNAL DE PARIS.

LIVRES DIVER S.

RABAIS CONSIDÉRABLE, Suite du Catalogue de DESRAY, Libr., quai des Auguftins, entre les rues Gitle-Coeur & Pavée, N°35: il offre tous les Livres de ce Catalogue, au prix indiqué & en feuilies, jufqu'au 30 Mars 1793. (Voyez le Supplement N° 27.)

Œuvres de Cazotte, contenant Olivier, Poeme, le Lord impromptu, le Diable amoureux, 62 faoles badines & morales, plufieurs contes & nouvelles héroïques, allégoriques, &c., feule édition bien complette, ornée de jolies fig., 7 v. in-12, p. papier, 71. 10 f. au lieu de 14 liv.

1,000 inftrumens fervant à toutes fortes d'expériences & de récréations phyfiques, pat M. Briffon, 3 vol. in-4°, 18 liv. au lieu de 36 liv.

Collection univerfelle des Mémoires relatifs à l'Histoire de France, y compris 2 vol. de Table de matières, en tout 64 gros vol. in-8°, beau papier & belle impreflion, 2001. au lieu de 30 liv.

On ne dira pas que cet Ouvrage eft écrit avec partialité, puifque ce font les Auteurs contemporains qui rapportent avec naïveté, avec fimplicité, les faits tels qu'ils le font paffés fous leurs yeux, & que la plupart de ces mêmes hommes les avoient écrits pour eux-mêmes; affurément de tels Hiftoriens ne peuvent, fans injuftice, être foupçonnés de partialité.

mauuferits dans des bibliothèques publiques. Plufieurs de ces Mémoires n'existoient que On doit donc de la reconnoiffance aux Savans qui viennent de nous mettre en poffeffion de ces tréfors ignorés ou enfouis.

Traité de Météorologie, contenant : 1° l'hiftoire des obfervations météorologiques; 2o un traité des météores; 3° l'hiftoire & la defcription du baromètie, du thermomètre & des autres inftrumens météorologiques; 4 les tables des obfervations météorologiques & botanico-météorologiques; 5° les réfultats des tables & des obfervations, la mé-plete payeront chaque volume 3 liv. au

thode pour faire les obfervations météorologiques, par le père Cotte. I gros vol in-4°, édition du Louvre; avec de belles fig., 91. au lieu de 14 1.

Le farant M. Delalande a fourni des obfervations pour cet Ouvrage, & l'Académie en a follicité la publication.

Cours d'études de M. de Condillac, contenant fa logique, fon art d'écrire, de penfer, fon histoire ancienne & moderne, nouvelle édition, ornée du portrait de l'Auteur, 16 vol. in-12, fig., 36 liv. au lieu de 48 liv.

Dictionnaire d'histoire naturelle, par Valmont de Bomare, nouvelle édition de 1791, augmentée de 6 vol., 15 vol. in-8°, 75 liv.

Le même, auffi dernière édition, 8 vol. in-4°, 120 liv.

Dictionnaire raifonné de toutes les parties de la phyfique, nouvelle édition, ornée d'an volume de planches, repréfentant plus de

Ceux qui n'ont pas la Collection com

lieu de 4 liv. 10 f. S'il reste des volumes après après cette époque, le prix fera de 6 l., & celui de la Collection, 64 vol., fera de 384 liv. Le petit nombre des exemplaires qui reflent, nous force à prévenir que cet avis fera fuivi fans reftriction.

Abrégé de l'Hiftoite unive felle, par M. Rouftan, Miniftre de l'Eglife Helvétique à Londres, 9 vol. in-12, br., franc de port dans tous les Départemens, 18 liv.

Cet Ouvrage eft divifé en trois époques, l'Histoire ancienne, moyenne & moderne. L'Auteur a différé de l'Abbé Millot, en ce qu'il fait peu de réflexions, & qu'il traite de l'Hiftoire des Sélencides & des Ptolomées que Millot a prefque paffés fous filence; il fait marcher de front celle des Peuples comtemporains, & nous conduit jufqu'à la paix de Verfailles. Les faits font rendus d'une manière énergique & très-rapide. L'Auteur a eu foin de donner une notice des fourees où

ila puifé, ce qui donne une idée de fes conRoidances en ce genre. Nous plions, nos

Lecteurs de confulter différens Journaux à ce, fujet, notamment les petites Affiches."

Œuvres de Regnard, nouvelle édition, fur beau papier, caractères de Didot, onée de 13 fuperbes figures en taille-douce des 1ers Artistes, 4 gros vol, in-8°. br. en carton avec étiquettes, 24 liv.

Les mêmes, tires fur grand papier vélin, avec figures, premières épreuves, 4 gros vol. in-8°, br. en carton, avec étiquettes,

36 liv.

Almanach géographique, ou Tableau précis & général du globe terreftre, pour l'intelligence facile, prompte & duable de la Géographie moderne; nouvelle méthode d'enfeigner cette fcience, propre à donner én peu de tems des idées juftes des différentes parties de la terre, augmentée d'une très-belle Mappemonde, de la Carte de France, divifée en 83 Départemens, & de la nouvelle Carte du théâtre de la guerre pour fuivre la marche des armées françoifes, tant en Allemagne que dans les Pays-Bas, adoptée dans tous les Collèges., Penfions, Maifons d'éducation, & par les Inflituteurs, &c. Prix, relié en veau, 6 liv. A Paris, chez Desnos, Ingénieur Géographe pour les globes & fphères, & Libraire des Etatss de Dannemarck, rue St-Jacques, No 254.

Le Catalogue général de fes Almanachs fe diftribue gratuitement.

CHIRURGIE.

L'Académie de Chirurgie, préfumant que la moit de fon Secrétaire, M. Louis, a pu retarder l'envoi des mémoires pour le grand Prix qu'elle diftribue tous les ans à fa rentré tre publique d'après Pâques, croit devoir prévenir les Concurrens qu'elle recevra julqu'au er Mars prochain les mémoires qui feront adreflés, francs de port, au Citoyen Sue, Secrétaite par intérim de l'Académie, Baudoyer. rue des Barres St Gervais, près la place

Le Stomachique liquide du Citoyen Ray, approu par la Faculté de Medecine, & heatre les maux d'eftomach les Floplait, continue de fe debiter rue EYON Victor, No 46, à Paris. *1893*** AVIS.

Les Créanciers de la fucceffion de M. d'Aiguillon aunqucis j'ai jufr'à préfent prouvé quils etoient les miers ont dû être allarmés de l'avis intré dans le Supplement de la fuille de Journal de Paris du Samedi 22 Dicembre 1992. Je dois répondre que cet avis a été donné fans ma participation, & que j'uft de toate modération en ne difant pas mes plaintes contre le Citoyen Mefuard. Mais que les Créanciers de la fucceffion de M. d'Aiguillon veuillent bien, fi cet avis 'eur a donné des inquiétudes, s'adre erau Citoyen Pean de St-Gilles, Notaire, rue de Condé, & au Citoyen Bernet, ancien Procureur au ci-devant Châtelet, rue des Quatre-Vents; ils y auront la preuve que mes droits abforbent les biens de la fucceffion dont je fuis

Le Livre de Famille, éirenne aux jeunes perlonnes des deux fexes; l'Avieur, M. Ber-irrévocablement faifie, & je crois fuperfiu

quin, connu par fon Ami des Enfens, a merité l'eftime de fes Concitoyens. Familier avec l'enfance, il a eue la patience de défcendre dans tous les détails qui l'intérefle ; l'amufer & l'inftruire tel a été fon but.

Les pères & mères ne peuvent donner d'étrennes plus intereffantes à leurs enfans, qui foient plus propres les inftruire ; 1 vol. in-8°, de 360 pag., 1 liv. 16 f.

Un recueil de Romances du même Auteur, Mafique de Piccini & Philidor; 1 vol. in-8°, 56 pag, 1 liv 41. A Paris, chez Daubenton, Libraire, quai de l'Horloge du Palais, N° 10.

de leur déclarer que je n'uferai jamais de ces droits que pour leur procarer, comme je l'ai fait jufqu'à préfent, leur exact payement.

A l'égard du Citoyen d'Aiguillon mon fils, fes affaires font fixées chez le Citoyen Charpentier, Notaire, rue de l'Arbre-fec, place de l'Ecole, & j'invite fes Créanciers peifonnels qui ont des droits fur les biens ci-devant fubftitués que mon fils a feul recueilli, à reprefenter, comme moi, chez le Citoyen Charpentier leurs titres de créances.

Signe DE BREHAN PLELO
D'AIGUILLON, Douairière...

JOURNAL DE PARIS NATIONAL.

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Lundi 31 DECEMBRE 1792, l'an Ier République.

AVIS.

MM. les Soutcripteurs, dont l'Abonnement expire au premier Janvier prochain, font priés de le renouveller dans le courant de ce mois de Décembre, afin qu'on puide faire réimprimer leurs adreffes à tems, & que l'envoi ne foit fujet à aucure interruption.

CONVENTION NATIONALE. PRESIDENCE DE TREILHARD'.

Dimanche 30 Septembre.

Le Miniftre de la Marine demande que pour faciliter nos relations commerciales avec les Etats-Unis de l'Amérique, & furtout pour refferrer le commerce des principes de la Liberté, on multiplie les paquebots dans nos ports. Cette demande eft renvoyée au Comité des Finances.

Manuel demande la prohibition de la Fête des Rois dans les Eglifes. On obferve à Mîanuel que fuivant fes principes les cérémonies des Eglifes font étrangères à la législation & à l'autorité civile, & l'on paffe à l'ordre du jour.

LYON 7893

lions, la taxe des Douanes en conte 9 ou re de frais de perception. Ajoutez que cette taxe employe au moins 15 mille hommes, ce qui multiplie d'autant les agens du Gou vernement & le rend d'autant plus allarmant pour la liberté. Enfin, il eft reconnu que cette contribution coûte à la France des fommes énormes par l'obftacle qu'elle met à un grand nombre d'exploitations agricoles ou induftrielles qui feroient très-profitables.

La Convention a fufpendu par un décret jufqu'à préfent dans les tribunaux à l'occasion. les pourfuites criminelles qui ont eu lieu de la non perception des droits féodaux; elle a excepté néanmoins les procédures qui on pour objet des voies de fait, meurties & aflaf. finats commis au fujet de la perception de ces droits.

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Les Négocians de Cadix fe plaignent des Commis des douanes de France: les tracafferies fufcitées au commerce font innombrables, & les frais qui l'écrafent font énormes. La pétition eft renvoyée aux Comités de Commerce, Diplomatique & de Marine, La taxe des Douanes eft inconteftable ment, de toutes nos contributions actuelles, celle qu'il eft le plus urgent d'abolir; n'en déplaife à Cambon qui voudroit fupprimer d'abord la contribution_mobiliaire. Il eft démontré que pour prodaire moins de 15 mil-juftification.

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Des Députés dés Bataillons du Lot, de la Seine inférieure & de Popincourt, inculpés par Beurnonville, font venus préfenter leur.

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