Un ruban de rêve. Le 1er Festival de Cannes

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Incipit - 112 pages
Le Festival de Cannes s'impose, aujourd'hui, aux yeux de la planète, comme une évidence, puisqu'il est incontestablement le plus célèbre au monde. Son démarrage, pourtant, fut plus complexe qu'on ne l'imagine, car non seulement sa première édition, prévue en 1939, fut annulée en raison de la guerre, mais encore sa réédition, en 1946, fut plutôt laborieuse, à cause des difficultés liées à l'après-guerre. Malgré tout, dès le commencement, en dépit des ratés, la magie fut au rendez-vous avec quarante films en compétition, une dizaine d'entre eux, in fine, se partageant, à défaut d'une palme d'or qui n'existait pas encore, un premier prix, essentiellement motivé par des considérations diplomatiques. Avec son talent reconnu, le romancier, essayiste, chroniqueur et journaliste Gonzague Saint Bris – président fondateur du Festival du Film romantique de Cabourg, et historien comme le fut le fondateur du Festival de Cannes, Philippe Erlanger – raconte, avec subtilité, humour, poésie et érudition, ce premier acte de ce qui constitua, sans doute, la plus singulière aventure du septième art.

À propos de l'auteur (2016)

Autodidacte, écrivain et journaliste, il fut successivement journaliste à la Vigie marocaine (1967) au Maroc puis à la Nouvelle République à Tours (1968), critique littéraire, chroniqueur au Figaro (1980), fondateur et animateur de la radio libre Méga l'O (1981), vidéaste culturel, directeur de la stratégie et du développement du groupe Hachette Filipacchi Médias (1987-2001), chargé de mission au ministère de la Culture et de la Communication (1986-1988), directeur-propriétaire du magazine Femme. Il est chroniqueur pour Paris Match, notamment lors d'événements concernant les familles princières ou royales, entre autre le mariage du prince Albert II en 2011 à Monaco, où il rencontre Cyril de La Patellière. Il rencontre également Michael Jackson en février 1992 durant le voyage de la star en Afrique. Il en tire un livre sorti en 2010. En novembre 2014, à dos de mulet, il refait le trajet de Léonard de Vinci à travers les Alpes lorsque celui-ci fut invité en France (en 1516) par François Ier.

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