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concourir mutuellement aux avantages réciproques de leurs couronnes et de leurs sujets.

Ces articles secrets seront ratifiés séparé.. ment, et les ratifications en seront échangées en même temps que celles du traité de ce jour. Fait à Naples, le 11 janvier 1814.

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Article additionnel et secret du Traité conclu entre les cours de Vienne et de Naples.

S. M. l'empereur d'Autriche, roi de Hongrie et de Bohême, et S. M. le roi de Naples, désirant, dès-à-présent, convenir d'un arrangement définitif résultant des stipulations de l'article 4 du traité secret, signé à Naples le 11 janvier, sont convenus, savoir : S. M. I. et R. A. d'assurer à S. M. Napolitaine une acquisition calculée sur l'échelle de quatre cent mille ames å prendre sur l'État romain, et d'après la convenance mutuelle des deux États. S. M. I. et R. A. prêtera ses bons offices pour faire admettre et sanctionner par le SaintPère et par les hauts Alliés, cette concession.

S. M. le roi de Naples, par contre, prend l'engagement formel de regarder cet arrangement comme remplissant toutes ses prétentions à une acquisition territoriale.

Le présent article additionnel sera ratifié séparément, et les ratifications en seront échangées en même temps que celles du traité patent et secret de ce jour.

Fait à Naples, le 11 janvier 1814.

Le duc DE GALLO.

(L. S.)

(L. S.)

Le comte DE Neipperg.

(L. S.)

Le comte DE MIER.

Second article additionnel au Traité signé entre S. M. I. et R. A. et S. M. le roi de Naples.

Les biens Farnesiens à Rome et les biens allodiaux dans le royaume de Naples, actuellement possédés par S. M. le roi de Naples, sont nommément compris dans la garantie promise par S. M. I. et R. A. à S. M. le roi de Naples, par l'art. 4 du traité du 11 janvier.

En foi de quoi les soussignés, munis des pleins-pouvoirs spéciaux de LL. MM. l'empe

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reur d'Autriche, roi de Hongrie et de Bohême, et de S. M. le roi de Naples, ont signé le présent article additionnel, et y ont apposé le cachet de leurs armes.

Fait à Chaumont, le 3 mars 1814.

(L. S.) Le prince DE METTERNICH.

(L. S.)

Le duc DE CAMPOCHIARO.

(L. S.)

Le prince DE CARIATI.

No II.

Extrait d'une dépêche du vicomte Castlereagh à lord William Bentinck, en date de Bâle, le 22 janvier 1814 (1).

L'empereur d'Autriche étant entré, avec la personne qui exerce maintenant le gouvernement de Naples, en engagemens par lesquels il a été convenu qu'un corps de troupes napolitaines, qui ne sera pas moindre de 30,000 hommes, se joindra immédiatement à l'armée autrichienne d'Italie, dans la vue d'agir offensivement contre l'ennemi commun, je fais connoître

(1) Traduit de l'anglois.

à V. S. la volonté du Prince-Régent, qui porte qu'aussitôt que vous aurez reçu du ministre de S. M. I. à Naples, le comte de Neipperg, une copie de ce traité, V. S. suspendra sur-le-champ, sur la foi de cet instrument, les hostilités contre le gouvernement de Naples, de la part de la Grande-Bretagne ; je vous charge en même temps de prendre des mesures pour engager S. M. Sicilienne à faire la même chose.

Comme le traité effectivement signé a été renvoyé par le prince de Metternich au comte de Neipperg, pour faire quelques changemens dans les détails, je vous en envoie une copie ainsi qu'on propose de l'amender, afin que V. S. puisse voir si cet acte, quand il sera exécuté, sera pour la substance conforme aux intentions du gouvernement autrichien, telles qu'elles

m'ont été notifiées.

Si un armistice est conclu, vous le notifierez, autant que les circonstances le permettront, aux officiers de terre et de mer de S. M. Britannique, afin de leur servir de règle de conduite.

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No III.

Extrait d'une autre dépêche, du même au même, datée de Châtillon, le 4 février 1814 (1).

L'objet des négociations avec Murat, et les principes d'après lesquels le gouvernement britannique a agi, sont si pleinement connus à V. S., qu'elle sera en état de soumettre le tout à la cour de Palerme, de la manière la mieux faite pour placer la conduite observée par notre cour pendant ces transactions, dans le plus juste point de vue.

Le Prince-Régent auroit éprouvé une vraie satisfaction de voir S. M. Sicilienne replacée, par les forces des alliés, sur le trône de Naples; mais on a été arrêté par le danger que S. M. Sicilienne, en demandant trop, ne perdit tout; et que les alliés, en s'attachant à sauver les intérêts de la famille sicilienne, ne sacrifiassent la cause commune. Cette considération a guidé toutes leurs mesures, et le Prince héréditaire lui-même, dans une discussion qui a eu lieu à une époque antérieure avec V. S., n'a pas été insensible à la justice de ces vues.

(1) Traduit de l'anglois.

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