Le comte de Clermont, sa cour et ses maîtresses: lettres familières, recherches et documents inédits, Volume 2

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Académie des bibliophiles, 1867 - 417 pages
 

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Fréquemment cités

Page 34 - Marchais, femme du premier valet de chambre du roi: c'était une personne fort instruite, et qui avait eu les bonnes grâces de Louis XV, étant parente de madame de Pompadour. M. de Marchais , riche et fort considéré, avait servi, était chevalier de Saint-Louis, et réunissait à la charge de premier valet de chambre le gouvernement du Louvre. Madame de Marchais recevait chez elle toute la cour; les capitaines des gardes y venaient habituellement, et beaucoup d'officiers des gardesdu-corps.
Page 103 - J'ai trouvé l'armée de Votre Majesté divisée en trois corps très différents. Le premier est sur la terre ; il est composé de voleurs, de maraudeurs, tous gens déguenillés depuis les pieds jusqu'à la tête ; le second est sous la terre et le troisième dans les hôpitaux.
Page 83 - N'ont jamais pu faire quarante. D'où je conclus, troupe savante, Qu'ayant à vos côtés assis Clermont, cette masse pesante, Ce digne cousin de Louis, La place est encore vacante.
Page 65 - Sur vingt seigneurs de la cour, il y en a quinze qui ne vivent point avec leurs femmes et qui ont des maîtresses ; rien n'est même si commun à Paris et entre particuliers.
Page 78 - Le prince, frappé des observations qu'on vient de lire, ne balança pas à se décider en notre faveur, et me fit dire qu'il ne tarderait pas à venir à l'Académie, et qu'il voulait y entrer comme simple académicien. En effet, quelques jours après, il vint à l'assemblée sans s'être fait annoncer, combla de politesses et même de témoignages d'amitié tous ses nouveaux confrères, ne les nommant jamais autrement, les invita à vivre avec lui, opina...
Page 188 - ... que moi, et que mes refus désolent. On n'est pas toujours la maîtresse de son sort, monsieur. Il ya des complaisances inévitables dans la vie , des espèces de combats qu'on ne saurait toujours soutenir. J'ai vu cette mère mille fois désespérée de mon état ; elle tomba malade, j'en étais cause ; il ne s'agissait pas moins que de lui sauver la vie; car elle se mourait, mon opiniâtreté la tuait!
Page 189 - Je me meurs, chère épouse, et je n'ai pas deux heures à vivre; je vais perdre le plaisir de vous aimer... (elle s'arrête) c'est le seul bien qui me restait, et c'est après vous le seul que je regrette...
Page 35 - Le comte d'Angiviller, épris de la grâce de son esprit, lui faisait une cour assidue, et l'épousa quand elle devint veuve de M. de Marchais. Elle vivait encore à Versailles dans les premières années du règne de Napoléon, mais ne sortait plus de son lit. Elle avait conservé son goût pour la parure, et était, quoique couchée, frisée et coiffée comme on l'était vingt ans avant cette époque.
Page 187 - Madame. Je finis ma vie dans les plus grands malheurs, me disait-il ; mais mon cœur a joui d'un bien qui les a tous adoucis : c'est la certitude où je suis que la Marquise n'aimera jamais que moi, et cependant il se trompait, Madame, et mon amitié en gémit pour lui. LA MARQUISE : Hélas, Monsieur, j'aime votre sensibilité, et je la respecte, mais vous n'êtes pas instruit ; c'est l'ami de mon mari même que je vais prendre pour juge : ne vous imaginez pas que mon cœur soit coupable ; que le...
Page 115 - Soubise dit , la lanterne à la main : J'ai beau chercher , où diable est mon armée ? Elle était là pourtant hier matin. Me l'at-on prise , ou l'aurais-je égarée ? Ah ; je perds tout , je suis un étourdi ; Mais attendons au grand jour , à midi.

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