L'Orient dans la littérature française au XVIIe et au XVIIIe siècle

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Hachette, 1906 - 378 pages
 

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Fréquemment cités

Page 325 - Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fît à toi-même.
Page 310 - fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on
Page 315 - J'ai peine à me défendre d'un vif enthousiasme, quand je contemple cent cinquante millions d'hommes ' gouvernés par treize mille six cents magistrats, divisés en différentes cours, toutes subordonnées à six cours supérieures, lesquelles sont elles-mêmes sous l'inspection d'une cour suprême. Cela me donne je ne sais quelle idée des neuf chœurs des anges de saint Thomas- d'Aquin. Ce qui me plaît de toutes ces cours chinoises, c'est qu'aucune ne peut faire exécuter à mort le plus vil...
Page 347 - O conscience ! ne serais-tu qu'un fantôme de l'imagination, ou la peur des châtiments des hommes ? Je m'interroge ; je me fais cette question : Si tu pouvais, par un seul désir, tuer un homme à la Chine, et hériter de sa fortune en Europe, avec la conviction surnaturelle qu'on n'en saurait jamais rien, consentirais-tu à former ce désir...
Page 205 - Quel surcroît de vengeance et de douceur nouvelle De le montrer bientôt pâle et mort devant elle, De voir sur cet objet ses regards arrêtés Me payer les plaisirs que je leur ai prêtés!
Page 154 - Religion, tant païenne que mahométane; et ces choses y sont mieux marquées que dans les auteurs qui en ont écrit, et que dans les relations des voyageurs. Tous les Orientaux, Persans, Tartares et Indiens, s'y font distinguer, et paraissent tels qu'ils sont, depuis les souverains jusqu'aux personnes de la plus basse condition. Ainsi, sans avoir essuyé la fatigue d'aller chercher ces peuples dans leur pays, le lecteur aura ici le plaisir de les voir agir et de les entendre parler
Page 60 - Ce qu'il ya de plus louable dans les mœurs des Persans, c'est leur humanité envers les étrangers : l'accueil qu'ils leur font et la protection qu'ils leur donnent, leur hospitalité envers tout le monde et leur tolérance pour les religions qu'ils croient fausses et qu'ils tiennent même pour abominables".
Page 359 - ... de tout ce qui m'oppresse ! Penser que jamais, sans doute, je ne verrai la Chine ! que jamais je ne m'endormirai au pas cadencé des chameaux! que jamais peut-être je ne verrai dans les forêts luire les yeux d'un tigre accroupi dans les bambous...
Page 319 - ... abus qu'ils croyaient bons à détruire dans leur pays. Ensuite les bavards ont imité le ramage des philosophes, et ont fait valoir leurs lieux communs par des amplifications prises à la Chine. Par ce moyen , ce pays est devenu en peu de temps l'asile de la vertu, de la sagesse et de la félicité ; son gouvernement, le meilleur possible, comme le plus ancien; sa morale, la plus...
Page 70 - Les hommes de terreur, et les femmes d'amour. Du temps que ma beauté m'était inséparable, Leurs persécutions me rendaient misérable: Je ne pouvais sortir sans les faire pâmer; Mille mouraient par jour à force de m'aimer...

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