Rivalry and the Disruption of Order in Molière's Theater

Couverture
Fairleigh Dickinson Univ Press, 2004 - 216 pages
In critical readings of ten of Moliere's most important plays, this book argues that a rivalry that endangers order by collapsing differences structures the works and provides a key to their understanding. Moliere's great comic characters all want desperately something that they cannot have. The objects of their desire may vary, but the presence of desire itself remains a constant. In L'Ecole des femmes. Amolphe wants, above all, to avoid cuckoldry. The title character in Dom Juan covets women. The bourgeois Monsieur Jourdain does all in his power to become a gentleman in Le Bourgeois gentilhomme, and the eponymous character in George Dandin views his woes as the price of an ill-fated marriage that he had hoped would elevate him to noble rank. Le malade imaginaire, Argan, has a seemingly crazy desire to be sick. The list could go on.

À l'intérieur du livre

Table des matières

Introduction
5
Love and Rivalry The Ties That Bind
10
Power and Identity The Method in Arnolphes Madness
27
Enemy Brothers The Interdependence of Orgon and Tartuffe
48
Grand seigneur méchant homme Dom Juan and the Credo of Conquest
64
The World Turned Upside Down Rivalry and Ressentiment in Amphitryon
79
Dark Comedy Disorder and Sacrifice in George Dandin
99
Jai découvert que mon père est mon rival Love Greed and Rivalry in LAvare
113
Impossible Desire Becoming a Mamamouchi in Le Bourgeois gentilhomme
132
Philosophers and Fools The World of Les Femmes savantes
146
Doctors and Actors The Victory of Comedy in Le Malade imaginaire
165
Notes
179
Works Cited
198
Droits d'auteur

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 151 - C'est pure medisance : il ne 1'a jamais e"te". Tout ce qu'il faisait, c'est qu'il etait fort obligeant, fort officieux ; et comme il se connaissait fort bien en etoffes, il en allait choisir de tous les cotes, les faisait apporter chez lui, et en donnait a ses amis pour de 1'argent.
Page 96 - Nous ne nous contentons pas de la vie que nous avons en nous et en notre propre être : nous voulons vivre dans l'idée des autres d'une vie imaginaire, et nous nous efforçons pour cela de paraître.
Page 89 - L'ambition déplaît quand elle est assouvie ; D'une contraire ardeur son ardeur est suivie ; Et comme notre esprit jusqu'au dernier soupir Toujours vers quelque objet pousse quelque désir, II se ramène en soi n'ayant plus où se prendre, Et, monté sur le faîte, il aspire à descendre.
Page 29 - Tous ces défauts humains nous donnent, dans la vie, Des moyens d'exercer notre philosophie ; C'est le plus bel emploi que trouve la vertu ; Et, si de probité tout était revêtu, Si tous les cœurs étaient francs, justes et dociles, La plupart des vertus nous seraient inutiles...
Page 77 - ... tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre.
Page 193 - En quoi il n'est pas vraisemblable que tous se trompent; mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d'avec le faux qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens ou la raison est naturellement égale en tous les hommes...
Page 158 - Je vis de bonne soupe , et non de beau langage. Vaugelas n'apprend point à bien faire un potage ; Et Malherbe et Balzac, si savants en beaux mots En cuisine peut-être auraient été des sots.
Page 136 - Et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie; tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde! Sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait, je n'en puis plus, je me meurs, je suis mort, je suis enterré!
Page 19 - Non, mon cœur à présent vous déteste Et ce refus lui seul fait plus que tout le reste. Puisque vous n'êtes point, en des liens si doux, Pour trouver tout en moi, comme moi tout en vous, Allez, je vous refuse; et ce sensible outrage De vos indignes fers pour jamais me dégage.
Page 63 - S'il se trouve bien d'un homme opulent, à qui il a su imposer, dont il est le parasite et dont il peut tirer de grands secours, il ne cajole point sa femme, il ne...

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