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ADDITIONS ET CORRECTIONS POUR LE SIXIE'ME TOME,

Page 3. D. ligne 4. contaire, lifez contraire.

P. 28. ligne derniere, chef, lifez chef de

P. 60. Cligne 3. à Robert, lifez 2o. à Robert.

P. 113. B ligne 8. Valeran, lifez Jean.

1bid. ligne fuivante, Marguerite de Roye, lifez Jeanne de Craon.

P. 116. C ligne 8. la Charte fur Loir, lifez la Charité fur Loir.

P. 120. C ligne 3. Jacques Anneguy, lilez Jacques Tanneguy.

P. 194. A ligne 8. des nots, lifez des Nos.

Ibid. ligne fuivante, Menard, lifez Hemenard.

Ibid. B ligne 2. N. lifez Maximilien Conftantin.

Ibid. ligne 7. Guyonne de la Faufille, lifez Judith de Soucelles.

P. 197. à la fin, ajoûtez 2. Jean-Baptifte du Guefclin, né le 17. mars 1730.
P. 212. C ligne 12. Ciacnius, lifez Ciaconius.

P. 230. B ligne 5. tome I. lifez tome III.

P. 233. lifez 253.

P. 284. b au titre marquis Montchevreuil, lifez marquis de Montchevreuil.
P. 301. Aycelin de Montagu, lifez Aycelin feigneur de Montagu.

P. 393. cette feuille eft cotté G 4 lifez GS

P. 406. D ligne 6. Iabel, lifez Ilabel.

P. 434. B ligne 8. Quiquempoix, lifez Quinquempoix.

P. 457. cette feuille eft cotté Z 4 lifez Zs

P. 461. B ligne 6. Seillans, lifez Saillans.

P. 473. A ligne 12. a donné lieu à cette genealogie, lifez qui fuit.

P. 507. C ligne 5. ajoûtez en degré Louis-Henry-Maximilien Hurault, marquis de Vibraye a époulé Anne Renée Fremont, fille de Nicolas Fremont d'Auncul maître des Requêtes, & d'Elifabeth Pucelle.

P. 556. B ligne 12. Mecis, lifez Medicis.

P. 675. D ligne 5. le lifez fe.

P. 685. C ligne 5. ajoûtez marié à Elifabeth de Fouilleufe, dame des Boispreaux, fille de Charles de Fouilleule feigneur des Boispreaux, & d'Elifabeth de Fontet.

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:

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(a) Sigibertus chronico, fub

anno 786,

ES SENECHAUX DE FRANCE font les plus anciens officiers & les plus confiderables de ceux qui ont fervi sur la fin de la feconde, & dans le commencement de la troifiéme race de nos rois; quoique l'on trouve cet office établi dés la premiere race, (a) il étoit alors subordonné aux maires du palais, & fous la feconde aux ducs & princes des in François. Ces deux grandes dignitez éteintes, celle de Senechal devint la premiere & la plus confiderable du royaume; fes fonctions ne furent plus bornées, comme auparaC vant, à l'administration des revenus de la maifon des rois. Les Sencchaux commanderent les armées, rendirent la juftice & eurent le premier rang dans la maison royale ; & depuis que nos rois ont commencé à faire figner leurs chartes par leurs grands officiers, le Senechal a toujours figné le premier. Hugues de Cleers, chevalier Angevin qui vivoit du temps du roy Louis le gros nous a donné un petit traité des droits, des fonctions & de l'autorité de cette grande charge fans nous en faire connoître l'origine; il dit qu'elle a été long-temps hereditaire dans la maifon des comtes d'Anjou. Ce traité eft devenu public par les foins du P. Sirmond jefuite, qui l'a fait imprimer avec les notes fur les lettres de Geoffroy abbé de Vendôme, page 98. & M. Baluze l'a donné aprés lui dans le quatriéme livre de fes mêlanges page 479. M. Bignor

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tome II. de la

Labbe en 1657.

ry tom. X. p. 392

dans les notes fur Marculfe liv. 2. ch. 52. remarque auffi que la dignité de Senechal A
de France fut reconnue la premiere du royaume fous le regne du roy Philippes I.
Voyez l'hiftoire des miniftres d'état de M. d Auteuil page 119. & fuivantes & l'histoire de
la milice Françoise par le P. Daniel jefuite,qui y a traduit l'écrit d'Hugues Cleers t. 1. pag.
152. 154. 168. &y a ajouté des reflexions: voyez auffi le difcours fur le grand Senechal &
grand maitre de France; mff. d'André du Chefne, costé 57. des 59. à la bibliotheque
du Roy.

G

I.

EOFFROY I. du nom, comte d'Anjou, furnommé Grifegonnelle. à caufe 'd'une forte de cafaque grife, appellée Gonne ou Gonnelle, dont il affectoit de fe vêtir, eft le premier Senechal de France qui foit connu à nos historiens. Il fut • durant toute une année en guerre contre Guillaume IV. du nom, dit Fierabras, duc B de Guyenne, auquel il fut contraint de fe foumettre & de faire hommage du Loudunois, du Mirebalais & autres terres du Poitou, que les comtes d'Anjou ont toujours depuis relevé des ducs de Guyenne. C'est ainsi qu'il en est parlé dans la chronique (2) Page 168. du d'Ademar de Chabanois (a) qui ceffa d'écrire en 1029. ce qui a été fuivi par Belly nouvelle bibliot. Hift. des comtes de Poitou, page 48. qui met cet évenement entre le facre de Hugues des mil imprimez Capet fait le 3. juillet 987. & le couronnement de Robert fon fils du 1. janvier par les foins du P. 988. finon, dit-il, qu'il appartienne au regne de Lothaire. Foulques comte d'Anjou IV. du nom mort en 1109. qui a écrit un fragment d'hiftoire, dit que ce fut Geoffroy fon bifayeul maternel qui ôta Loudun de la main du comte de Poitiers, le vainquit en bataille rangée fur un lieu qu'on appelle les Roches, & le pour fuivit jusqu'à (b) Spicilege de Mirebeau. (b) Geoffroy fit le voyage de Rome, & à fon retour il bâtit l'églife coldom Luc d'Ache- legiale de Loches fur Indre en Touraine pour douze chanoines qu'il dotta richement en 962. affifta de les troupes & fervit en perfonne le roy Lothaire contre l'em- C pereur Othon II. l'an 978. & fes fervices furent recompenfez de la charge de Senechal de France (r) pour lui & fa pofterité. Il se joignit au roy & au comte de Flandres & de Champagne, lorfqu'ils declarerent la guerre à Richard I. duc de Normandie. Ayant eu differend avec Eudes Raffin fon Vaffal, il alla (d) mettre le fiege devant fon chateau de Marfon, mourut dans cette expedition le 21. juillet 987. & fut enterré dans l'églife de S. Aubin d'Angers, fi l'on en croit l'obituaire de S. Serge & de S. Maurice. Le comte Fouques fon arriere petit-fils dit que fon corps fut apporté à Tours & inhumé dans l'Eglife de S. Martin. La chronique de l'abbaye de S. Maixant au diocele de Poitiers (e) eft d'accord pour la datte du jour & du lieu, (d) Chronique de mais non pour celle de l'année, qu'elle dit être 986. l'auteur des geftes des comtes S. Aubin d'Angers d'Anjou met la fepulture de Geoffroy I. dans l'église de S. Martin de Chafteau-neuf (f) Jean de Bourdigné auteur des annales d'Anjou imprimées en 1529. recule fa (e) Labbe ibid. p. mort jufqu'en 1010. (g) L'auteur des geftes des comtes d'Anjou le fait vivre fous le regne du roy Robert, & dit (b) qu'il vint avec trois mille hommes au fecours de ce D (f) Spicilege prince contre Othon roy d'Allemagne, qui s'étoit avancé dans le cœur du royaume avec une armée de Saxons & de Danois, avoit afficgé Montmorency, & faifoit trembler la (g) II. partie ville de Paris; mais Robert II. du nom duc de France étoit mort dés le 15. juin 923. chap. 22. & Geoffroy étoit trop jeune alors pour le fecourir. Le roy Robert fils d'Hugues Capet (h) Spicilege, mourut le 20. juillet 1031. & le comte d'Anjou s'il eût été vivant auroit été

ris in commentario

(c) Hugo de C'ee de majoratu Se nefcalia Francia, rapporté par le P. Jacques Sirmond dans fes notes fur les let abbé de Vendôme,

tres de Geoffroy

P. 98.

& de la Trinité de Vendôme.

204.

ibid.

P. 450,

jb.d. 445.

trop

vieux pour venir à fon fecours. M. d'Auteuil dit que ce fut ce roy Robert
qui fit Godefroy Senechal d'Anjou; cependant il eft certain que l'expedition d'Othon
II. fut en 978. fous le roy Lothaire, & la chronique de S. Maixant dit pofitivement
que Geoffroy comte d'Anjou affifta à toutes les expeditions du roy Lothaire, dont
elle marque la mort en 986. les mêmes anachronismes fe trouvent dans l'écrit de
Hugues de Cleers. Voyez les reflexions que le P. Daniel a faites fur cet auteur dans E
ion hift. de la milice Françoile, tome 1. page 163.

A

GENEALOGIE

DES ANCIENS

COMTES D'ANJOU

E païs d'Anjou a pris fon nom des peuples, qui l'ont habité anciennement, appellés Andés, par Jules Cefar; Andecavi, par Tite-Live; & Andegavi, par Tacite. Cette province étoit divisée autrefois en deux comtez, l'un au de-là de la riviere de la Maine, ou Mayenne, dont la capitale étoit la ville de Château-neuf fur la Sarte; l'autre en deça de la même rivière, ayant Angers pour capitale, ville fife un peu au-dessus de l'endroit, où le Loir & la Sarte fe perdent dans la Mayenne. B Le comté d'Outre-Maine fut gouverné par Robert le Fort, duc & marquis de France, & par Eudes comte de Paris fon fils, depuis roy de France; celui d'en deça la Maine appartenoit aux rois de France, & fut donné par le roy Louis le Begue en proprieté au fils de celui par qui on va commencer cette genealogie.

S I.

PREMIERE

RACE.

CDES COMTES D'ANJOU

D

T

I.

ERTULLE, breton de nation, eut pour pere Torquat ou Tortulfe, habitant du diocese de Rennes. L'auteur des geftes des comtes d'Anjou (a) dit que ce Torquat retiré dans les forêts du pays Rennois, y menoit une vie trés champêtre, ne s'y nourriffant que de fruits fauvages & des bêtes pedeftres ou volatiles que la chasse lui fourniffoit. Ces fortes de gens, ajoute-t-il, étoient nommez Bigres par les Bretons, c'est ce que nous appellons aujourd'huy Braconiers,) d'autres ont mieux aimé dire qu'il demeuroit parmi le peuple de la campagne de Rennes. (b) Bourdigné avance au contaire qu'il fut gouverneur de Rennes & du pays Rennois, & que voyant que fa conduite, quoique trés-jufte, ne plaifoit pas aux grands du pays, il le retira en France, où il avoit autrefois porté les armes pour le roy Louis le debonnaire, qu'il fervit le roy Charles le chauve contre les Danois, & qu'en récompense ce prince l'établit foreftier de la forest nommée le nid de merle, ce qui a été marqué par l'auteur des geftes des comtes d'Anjou, & par la chronique mâï. de Tours. (c) Quoiqu'il en foit, fon fils Tertulle merita par fa valeur & fes bons fervices les bonnes graces de Charles le chauve, qui le maria avantageusement, & l'établit Senechal du Gastinois, comme le dit l'auteur des geftes cité cy-deffus. (d) D'autres difent qu'il lui donna auffi le comté d'Anjou d'en deça la Maine : mais les auteurs anciens n'en ont pas fait mention, & le comte Fouques en parlant de fes ancêtres, (e) dit qu'Ingelger (fils de Tertulle) fut le premier comte d'Anjou de fa race. Femme, PETRONILLE, que du Boucher & le P. Labbe ont fait fille de Conrad, E dit le vieil, comte de Paris; l'auteur des geftes des comtes d'Anjou, en parlant d'Ingelger, le dit bien politivement fils d'une fille du duc de Bourgogne, c'est dans la page 412. & page 424. il ajoûte qu'il étoit petit-fils par la mere d'Hugues duc de Bourgogne. La queftion eft de fçavoir qui eft cet Hugues duc de

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