Le Magasin de librairie: littérature, histoire, philosophie, voyages, poésie, théâtre, mémoires, etc., etc, Volume 2,Numéros 5 à 8

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Charpentier., 1859

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Page 58 - C'est l'envoi, c'est la colère, c'est la fureur qui rendent les verges terribles et redoutables. Cette main invisible, ce bras qui ne paraît pas, donnent les coups que le monde sent. Il ya bien je ne sais quelle hardiesse qui menace de la part de l'homme, mais la force qui accable est toute de Dieu.
Page 531 - Les perfections de Dieu sont celles de nos âmes, mais il les possède sans bornes : il est un océan, dont nous n'avons reçu que des gouttes : il ya en nous quelque puissance, quelque connaissance, quelque bonté; mais elles sont toutes entières en Dieu.
Page 187 - Soldats ! le gouvernement veille sur le dépôt des lois, qui lui est confié. Les royalistes, dès l'instant qu'ils se montreront, auront vécu. Soyez sans inquiétude, et jurons par les mânes des héros qui sont morts à côté de nous pour la liberté, jurons sur nos nouveaux drapeaux : « Guerre implacable aux ennemis de la République et de la Constitution de l'an III ! » La fête fut suivie d'un grand banquet, où de nombreux toasts furent portés au milieu d'une exaltation croissante.
Page 82 - ... mais il ya un je ne sais quel trompeur très puissant et très rusé, qui emploie toute son industrie à me tromper toujours ; il n'ya donc point de doute que je suis, s'il me trompe ; et qu'il me trompe tant qu'il voudra, il ne saurait jamais faire que je ne sois rien, tant que je penserai être quelque chose...
Page 187 - Soldats, je sais que vous êtes profondément affectés des malheurs qui menacent la patrie ; mais la patrie ne peut courir de dangers réels. Les mêmes hommes qui l'ont fait triompher de l'Europe coalisée sont là. Des montagnes nous séparent de la France; vous les franchiriez avec la rapidité de l'aigle, s'il le fallait, pour maintenir la Constitution, défendre la liberté, protéger le Gouvernement et les républicains.
Page 84 - Car, suivant les raisonnements que je viens de faire, pour connaître la nature de Dieu autant que la mienne en était capable, je n'avais qu'à considérer, de toutes les choses dont je trouvais en moi quelque idée, si c'était perfection ou non de les posséder ; et j'étais assuré qu'aucune de celles qui marquaient quelque imperfection n'était en lui, mais que toutes les autres y étaient...
Page 197 - Soldats, matelots, vous avez été jusqu'ici négligés; aujourd'hui la plus grande sollicitude de la république est pour vous: vous serez dignes de l'armée dont vous faites partie. «Le génie de la liberté qui a rendu, dès sa naissance, la république l'arbitre de l'Europe, veut qu'elle le soit des mers et des nations les plus lointaines.
Page 198 - N'est-ce pas nous qui avons détruit le pape, qui disait qu'il fallait faire la guerre aux musulmans? N'est-ce pas nous qui avons détruit les chevaliers de Malte , parce que ces insensés croyaient que Dieu voulait qu'ils fissent la guerre aux musulmans?
Page 550 - Après avoir établi ces choses, je croyais entrer dans le port; mais lorsque je me mis à méditer sur l'union de l'âme avec le corps, je fus comme rejeté en pleine mer. Car je ne trouvais aucun moyen d'expliquer comment le corps fait passer quelque chose dans l'âme , ou vice versa ; ni comment une substance peut communiquer avec une autre substance créée.
Page 197 - Soldats, matelots, fantassins, canonnièrs, cavaliers, soyez unis; souvenez-vous que, le jour d'une bataille , vous avez besoin les uns des autres. — Soldats, matelots , vous avez été jusqu'ici négligés ; aujourd'hui la plus grande sollicitude de la République est pour vous, vous serez dignes de l'armée dont vous faites partie. — Le génie de la liberté...

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