Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des européens dans les deux Indes, Volume 6J.-L. Pellet, 1783 |
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Histoire philosophique et politique des Etablissemens & du ..., Volume 6 Raynal Affichage du livre entier - 1773 |
Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des ... abbé Raynal (Guillaume-Thomas-François) Affichage du livre entier - 1820 |
Histoire philosophique et politique des établissemens et du ..., Volume 6 abbé Raynal (Guillaume-Thomas-François) Affichage du livre entier - 1820 |
Expressions et termes fréquents
affez affurer ainfi Anglois Antilles auffi auroit avoient avoit Badagry bafe Bambouk bâtimens befoins c'eft c'étoit Caraque cargaifons caufe ceffe cens cent chofe climat colonie commerce confervation confidérable côte côte d'or Cuba cultivateurs culture Curaçao d'efclaves Danemarck Danois defcription déferts deftinés denrées dépenfes efclaves Efpagnols efpèce enfans établiffemens établiffement étoient étoit Euro Européens fang fans fauvages fe font fecours fent fept feroient feroit fervir feule fiècle fociété foibles foient foit foldats fous le nom fouvent fouverains François fuccès fucre fuiv fujets fur-tout Guinée Guyane habitans Havane Hollandois hommes ibid ifles jufqu'à l'Afrique l'Amérique l'ifle l'ufage laiffe Loango loix long-tems lorfque manioc marchandifes Maroc ment mille Morro n'eft nations navigateurs navires néceffaire nègres Nouveau-Monde paffer peuples plantations plufieurs poffeffions port Portugais prefque productions profpérité Provinces-Unies puiffance puiffe rade raifon refte richeffes rivière rocou s'eft Saint-Domingue Surinam tems terre terrein tion ufage vafte vaiffeaux voifins
Fréquemment cités
Page 111 - ... d'être féparés pour toujours de leur patrie. Si le fentiment ne nous trompe pas, des cultivateurs nés dans les ifles même de l'Amérique, refpirant toujours leur premier air, élevés...
Page 172 - C'eft-là qu'on doit juger de l'accroiflement ou de la décadence du commerce de chaque nation. Celle qui eft en équilibre de vente ou d'achat avec les autres, retire fon intérêt entier. Celle qui a acheté plus qu'elle n'a vendu, retire moins que fon intérêt - , parce qu'elle en a cédé une partie, pour s'acquitter avec la nation dont elle étoit débitrice.
Page 128 - Le fujet d'un defpote eft, de même que l'efclave, dans un état contre nature. Tout ce qui contribue à y retenir l'homme , eft un attentat contre fa perfonne. Toutes les mains qui l'attachent à la tyrannie d'un feul , font des mains ennemies. Voulez-vous favoir quels font les auteurs & les complices de cette violence 1 Ceux qui l'environnent.
Page 16 - Quoiqu'elles ne foient pas extrêmement e fécondes, on y décupleroit aifément la population , parce que l'abondance de poiflbn pourroit fuppléer à la médiocrité des récoltes, & les récoltes elles-mêmes devenir meilleures par plus de travail. L'intérieur du pays n'eft qu'un défert. On n'y voit que de loin en loin quelques familles Maures, quelques familles Arabes, fixées dans le peu d'endroits où elles ont trouvé aflez de terre pour en obtenir une modique fubfiftance. A trente journées...
Page 109 - Poetes & muficiens, ils fubordonnent toujours la parole au chant , par la liberté qu'ils fe réfervent d'alongcr ou d'abréger les mots pour les appliquer à un air qui leur plaît. Un objet , un événement frappe un nègre , il en fait auffi-tôt le fujet d'une chanfon.
Page 96 - C'eft par la multiplicité & la variété des effets , qu'on parvient quelquefois à deviner les caufes des maladies , & à trouver leurs remèdes. Quoique toutes les nations qui font le commerce d'Afrique , aient un intérêt égal à la confervation des efclaves dans la traverfée , elles n'y veillent pas toutes de la même manière. Elles s'accordent à les nourrir de fèves de marais, mêlées d'un peu de riz ; mais elles diffèrent dans d'autres traitemens.
Page 65 - Cette loi qui femble être faite en faveur de l'Efclave né, pour le faire jouir de fa famille & de fon pays, eft infuffifante , depuis que les Européens ont établi le luxe fur les côtes d'Afrique. Elle fe trouve éludée tous les jours par les querelles concertées que fe font deux propriétaires , pour être condamnés...
Page 66 - La corruption , contre fon cours ordinaire , % gagné des particuliers aux fouverains. Ils ont multiplié les guerres pour avoir des efclaves ; comme on les fufcite en Europe pour avoir des foldats. Ils ont établi l*ufage de punir par l'efclavage , non-feulement ceux qui avoient attenté à la vie ou à la propriété des citoyens : mais ceux qui fe trouvoient hors d'état de payer leurs dettes, & ceux qui avoient trahi la foi conjugale. Cette peine eft devenue , avec le tems , celle des plus légères...
Page 174 - Quelque génie que je reconnaisse dans l'invention d'une arme meurtrière, j'exciterais une juste indignation, si je disais que tel homme ou telle nation eut la gloire de l'avoir inventée. La gloire, du moins selon les idées que je m'en suis formées, n'est pas la récompense du plus grand succès dans les sciences. Inventez un nouveau calcul, composez un...
Page 100 - Gooch , gouverneur de la Virginie , à qui on reprochoit de faluer un nègre qui l'avoit 'prévenu : Je ferois bien fâché qu'un efclave fût plus honnête que moi. Mais il ya des barbares qui , regardant la pitié comme une foiblefle , fe plaifent à tenir la "verge de la tyrannie toujours levée. Graces au ciel, ils en font 'punis par la négligence, par l'infidélité , par la défertion , par le iuicide des déplorables victimes de leur cupidité.