In extremis

Couverture
Books on Demand, 26 mars 2015 - 136 pages
In extremis : locution latine pour qualifier ce qui advient à la dernière limite. La survivance de cette expression consacre-t-elle une relation qui révèle, à toute époque, l’appréhension d’un temps irréductible ou constitue-t-elle un marqueur distinctif de nos propres incertitudes ? Alors que les sommations des extrémismes nous contraignent à l'invention de nouvelles formes du « pré-dire ensemble », c’est le recommencement qui sera interrogé ici. Avec comme figure de proue une approche du « Second procès de Socrate » d’Alain Badiou.

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À propos de l'auteur (2015)

La Bibliothek Sauvage se nourrit d’une bien étrange ambition : permettre à l’éclectisme de se manifester. Contrairement aux idées reçues, l’éclectisme n’est pas une sorte d’amateurisme. C’est un outil politique et émancipateur qui permet d’explorer une multitude de «territoires adjacents» situés dans les angles morts. La valeur philosophique de notre intervention est d’ordre pratique : au-delà de saisies conceptuelles ou esthétiques, au-delà de l’attachement à diffracter les genres, La Bibliothek Sauvage met en scène des «flâneries», terme entendu comme recherche d’une continuité entre le rêve et la vie, le mouvement créateur et la création. La flânerie s’apparente donc ici à un acte de résistance face à la rudesse des lignes de démarcation (marchandes, idéologiques...) qui se déploient non seulement entre le corps et la psyché, entre les nations et les peuples, mais également entre les hommes et les espèces vivantes. La flânerie, ainsi commise, ainsi avérée, rend possible la rencontre et donne à l’acte de musarder toute sa charge éthique.

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