Poésies de André Chénier

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Société Néerlandaise, 1840 - 312 pages

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Table des matières

ÉPILOGUE Ma Muse pastorale aux regards des Français
69
A ABEL Pages
70
Imité dune Idylle de Bion
70
O lignes que sa main que son cœur a tracées
71
Ah je les reconnais et mon cœur se réveille
74
Jeune fille ton cœur avec nous veut se taire
76
AUX DEUX FRÈRES DE PANGE
79
AUX FRÈRES DE PANGE
82
A DE PANGE LAÎNÉ
84
Ainsi vainqueur de Troie et des vents et des flots
87
AU CHEVALIER DE PANGE
89
Ah portons dans les bois ma triste inquiétude
92
Jai suivi les conseils dune triste sagesse
93
Imité de la xvie Idylle de Bion
94
O Muses accourez solitaires divines
95
Souvent le malheureux songe à quitter la vie
98
O jours de mon printemps jours couronnés de rose
100
Ah des pleurs des regrets lisez amis Cest elle
103
AU MARQUIS DE BRAZAIS 404
104
Mais ne matelle pas juré dêtre infidèle 406
106
Lart des transports de lâme est un faible interprète
108
Reste reste avec nous ô père des bons vins
109
O nuit nuit douloureuse ô toi tardive aurore
112
nest que dêtre roi pour être heureux au monde
114
Reine de mes banquets que Lycoris y vienue 145
115
Sils nont point de bonheur en estil sur la terre 446
116
Souffre un moment encor tout nest que cbangement
117
Non je ne laime plus un autre la possède
119
Et cest Glycère amis chez qui la table est prête
121
De lart de Pyrgotèle élève ingénieux
123
A DE PANGE AÎNÉ
125
A LE BRUN
126
A DE PANGE AÎNÉ
129
A LE BRUN 431
131
Hier en te quittant enivré de tes charmes
134
O nécessité dure ô pesant esclavage
136
Allons lheure est venue allons trouver Camille Pages 437
137
LA LAMPE 440
140
Je suis né pour lamour je connais ses travaux
142
FRAGMENTS DÉlégies 1 Oh puisse le ciseau qui doit trancher mes jours Pages
149
Eh bien je le voulais Jaurais bien dû me croire 450
150
Les esclaves damour ont tant versé de pleurs
151
La grâce les talents ni lamour le plus tendre
152
Ile charmante Amphytrite ta mère
163
Tel jétais autrefois et tel je suis encor
164
A LE BRUN ET AU MARQUIS DE BRAZAIS Pages 465
165
A LE BRUN
172
AU MÊME
173
AU CHEVALIER DE PANGE
178
LINVENTION Pages
181
SUZANNE
209
LAMÉRIQUE Fragment
219
LART DAIMER
221
LA SUPERSTITION Fragment
228
SUR LA FRIVOLITÉ Pages
231
LE RAT DE VILLE ET LE RAT DES CHAMPS
232
Ainsi lorsque souvent le gouvernail agile
233
Sans parents sans amis et sans concitoyens
234
Laissons là les Anglais
235
Voyez rajeunir dâge en âge 336
236
SUR LA MORT DUN ENFANT
237
Ah jatteste les cieux que jai voulu le croire
238
Belles le ciel a fait pour les mâles cerveaux
239
Or venez maintenant graves compilateurs
240
HYMNE A LA FRANCE Pages
241
AU BORD DU RHÔNE le 7 juillet 1790
245
La liberté fut comme Hercule en naissant invincible
246
A MARIEJOSEPH CHÉNIER Pages
247
BYSANCE
250
Jai vu sur dautres yeux quamour faisait sourire
251
AUX PREMIERS FRUITS DE MON VERGER
252
A FANNY Non de tous les amants les regards les soupirs
254
A LA MÊME Fanny lheureux mortel qui près de toi respire
255
A LA MÊME Mai de moins de roses lautomne
256
A FANNY MALADE
257
VERSAILLES
260
A CHARLOTTE CORDAY
262
LA JEUNE CAPTIVE
265
A MADEMOISELLE DE COIGNY
267
Triste vieillard depuis que pour tes cheveux blancs
268
Un vulgaire assassin va chercher les ténèbres Pages
269
Sa langue est un fer chaud dans ses veines brûlées
270
Quand au mouton bêlant la sombre boucherie
271
Que promet lavenir? Quelle franchise auguste
272
DERNIERS VERS DU POÈTE
274
NOTES ET JUGEMENTS SUR ANDRÉ CHÉNIER
280

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Fréquemment cités

Page 263 - L'ÉPI naissant mûrit, de la faux respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore ; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui. Je ne veux point mourir encore.
Page 14 - Le quadrupède Hélops fuit. L'agile Crantor, Le bras levé, l'atteint. Eurynome l'arrête. D'un érable noueux il va fendre sa tête, Lorsque le fils d'Egée, invincible, sanglant, L'aperçoit, à l'autel prend un chêne brûlant, Sur sa croupe indomptée, avec un cri terrible, S'élance, va saisir sa chevelure horrible, L'entraîne, et, quand sa bouche ouverte avec effort Crie, il y plonge ensemble et la flamme et la mort.
Page 264 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine...
Page 263 - Est-ce à moi de mourir? Tranquille je m'endors, Et tranquille je veille, et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux; Sur des fronts abattus, mon aspect dans ces lieux Ranime presque de la joie.
Page 65 - Sous votre aimable tête, un cou blanc, délicat, Se plie, et de la neige effacerait l'éclat.
Page 7 - ... l'Aveugle : * Dieu, dont l'arc est d'argent , dieu de Claros, écoute! 0 Sminthée-Apollon , je périrai sans doute , . Si tu ne sers de guide à cet aveugle errant. » C'est ainsi qu'achevait l'aveugle en soupirant, Et près des bois marchait, faible, et sur une pierre S'asseyait. Trois pasteurs, enfants de cette terre, Le suivaient, accourus aux abois turbulents Des Molosses, gardiens de leurs troupeaux bêlants.
Page 60 - FILLE du vieux pasteur, qui d'une main agile Le soir emplis de lait trente vases d'argile , Crains la génisse pourpre, au farouche regard, Qui marche toujours seule et qui paît à l'écart. Libre, elle lutte et fuit intraitable et rebelle ; Tu ne presseras point sa féconde mamelle , A moins qu'avec adresse un de ses pieds lié Sous un cuir souple et lent ne demeure plié. (TIRÉ DEMOSCHUS. ) NOUVEAU cultivateur, armé d'un aiguillon , L'Amour guide le soc et trace le sillon ; II presse sous le...
Page 260 - Quoi ! tandis que partout, ou sincères, ou feintes, Des lâches, des pervers, les larmes et les plaintes Consacrent leur Marat parmi les Immortels, Et que, prêtre orgueilleux de cette idole vile, Des fanges du Parnasse un impudent reptile Vomit un hymne infâme au pied de ses autels * ; La vérité se tait ! Dans sa bouche glacée, Des liens de la peur sa langue embarrassée Dérobe un juste hommage aux exploits glorieux ! Vivre est-il donc si doux ? de quel prix est la vie, Quand, sous un joug...
Page 175 - ... rameaux empruntés Croissent sur mon terrain mollement transplantés. Aux troncs de mon verger ma main avec adresse Les attache ; et bientôt même écorce les presse. De ce mélange heureux l'insensible douceur Donne à mes fruits nouveaux une antique saveur. Dévot adorateur de ces maîtres antiques, Je veux m'envelopper de leurs saintes reliques. Dans leur triomphe admis, je veux le partager, Ou bien de ma défense eux-mêmes les charger. Le critique imprudent, qui se croit bien habile, Donnera...
Page 45 - ! » Il crie et mille et mille fois . Le jeune enfant de loin croit entendre sa voix , Et du fond des roseaux, pour adoucir sa peine, Lui répond d'une voix inentendue et vaine.

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