Chronique de l'ère mortifère

Couverture
La Différence, 4 févr. 2016 - 142 pages

Qu'il démonte les mécanismes sociaux, stigmatise les menées des groupes financiers et les agissements des multinationales, fustige la destruction de la nature et la dégradation d'un certain art contemporain, ce livre âpre et corrosif, où la violence le dispute à l'humour, est un cri de révolte qui s'élève contre toutes les formes de coercition et d'avilissement.
Qu'il démonte les mécanismes sociaux, stigmatise les menées des groupes financiers et les agissements des multinationales, fustige la destruction de la nature et la dégradation d'un certain art contemporain, ce livre âpre et corrosif, où la violence le dispute à l'humour, est un cri de révolte qui s'élève contre toutes les formes de coercition et d'avilissement.
Sans doute faut-il préciser d'emblée qu'il ne s'agit pas d'une œuvre romanesque au sens courant du terme, mais d'une évocation éclatée du monde actuel, où – au gré de monologues qui se répondent, se chevauchent et s'entrecroisent – des styles très différents les uns des autres visent à jeter un regard critique sur la gravité des temps. Écrire ? Partir en voyage dans la langue, explorer des régions inconnues par une diction ample ou saccadée, cassée, éruptive – de la phrase classique aux formes proverbiales tournées en dérision, du slang aux argots réinventés, malaxés, traversés de séismes, en proie à des ruptures très contrôlées – modifier sans cesse son assise dans le langage pour penser autrement, pour transformer de l'information en littérature, en dévalements furieux jusqu'aux lisières du délire.

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