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1426. Jacques siégea jusqu'à de Latran en 1512, et mourut l'an 1462. l'an 1616.

30. Ange Gerardia, d'Amerino, fut fait évêque de Sessa l'an 1462; il exerça avant et après son élévation à l'épiscopat différens emplois à la cour de Rome, et remplit plusieurs légations très-honorables en Suisse, en Italie, en France, en Espagne et en Allemagne, sous les papes Nicolas v, Calliste m, Pie 11, Sixte Iv et Innocent vin. Cet illustre prélat rendit de grands services à l'Église et à l'État, dans les différentes commissions dont il fut chargé par le saint-siége et par les princes. Il mourut l'an 1486.

31. Pierre ou Pyrrhus Ajossa, de Troja, évêque de Citta-Castellana, fut transféré à l'église de Sessa par Innocent viui, à la demande du roi Ferdinand 1e, l'an 1486. Il assista au couronnement d'Alphonse 11, l'an 1494. Pierre ou Pyrrhus eut ensuite le malheur d'être puni de mort par ordre de Ferdinand 11, fils d'Alphonse, pour s'être rangé du parti des Français, l'an 1496.

32. Jean Foracapra, de Sessa, chanoine de Salerne, succéda à Pierre ou Pyrrhus, et mourut à Rome l'an 1499.

33. Martin Zapata, Espagnol, camérier secret d'Alexandre vi, fut nommé à l'évêché de Sessa l'an 1499, et mourut l'an 1505.

34. François de Sinibaldis, d'Osimo, chanoine de l'église du Vatican, devint évêque de Sessa l'an 1505. Il assista au concile

35. François Guartaserro, noble, pieux et savant citoyen de Gaete, fut placé sur le siége de Sessa par Léon x, l'an 1516. Il mourut l'an 1543.

36. Tibère Crispus, Romain, fameux philosophie, parent de Paul m, obtint le même siége étant gouverneur de Pérouse, l'an 1543. Il fut fait cardinal peu de temps après, et transféré à l'archevèché d'Amalfi, l'an 1546. Il mourut à Sutri, l'an 1566.

37. Barthelemi Albano, d'Oviète, neveu du précédent, succéda à son oncle l'an 1546, et passa à l'église de Surento l'an 1552.

38. Galeatius Florimontius, de Sessa, évêque d'Aquino, recommandable par sa piété, par son érudition et par son expérience dans les affaires, fut transféré à l'église de Sessa, sa patrie, l'an 1552. Il se démit de son évêché quelque temps avant sa mort, qui arriva l'an 1567.

39. Jean Placide, noble siennois, fut fait évêque de Sessa après la démission de Galeatius, l'an 1566. C'était un prélat fort versé dans les belles-lettres; il gouverna son église avec beaucoup de prudence pendant vingtcinq ans, et mourut l'an 1591.

40. Alexandre Richard, homme de condition, vertueux et savant, fut préposé à l'église de Sessa par Grégoire xiv, dont il était fort chéri, l'an 159. Il

fut employé dans les légations de France et de Pologne avec le cardinal Henri Cajetan, et mourut l'an 1604.

41. Fauste Rebalius, référendaire de l'une et l'autre signature, fut élu évêque de la même église l'an 1604, et mourut en 1621.

42. Ulysse Gherardin della Rosa, d'une très-ancienne et très-noble famille dans le Siennois, obtint cet évêché d'Urbain vin, l'an 1624. Ce prélat fut très-utile à son église tant pour le spirituel que pour le temporel. La conduite qu'il tint pendant quarante-cinq ans qu'il la gouverna, lui attira l'amour et l'estime de son peuple, et le fit beaucoup regretter après sa

mort.

43. Thomas d'Aquin, né de parens nobles aux environs de Naples, fameux théologien et prédicateur des clercs réguliers Théatins, occupa le même siége avec honneur depuis l'an 1670 jusqu'à l'an 1705.

44. Raphael-Marie Filamondus, Napolitain, de l'Ordre des Frères-Prêcheurs, docteur en théologie, prédicateur et premier bibliothécaire de Casanate, succéda à Thomas d'Aquin l'an 1705, et mourut l'année suivante 1706.

45. François Gori, nommé l'an 1706, mourut l'an 1708. Après sa mort, le siége de Sessa vaqua dix ans.

46. Aloysius-Marie Macedonius, Napolitain, docteur en l'un et l'autre droit, prètre de

la congrégation des missions de l'église métropolitaine de Naples, et un des douze chapelains prébendés de la chapelle de SaintJanvier, fut nommé à l'évêché de Sessa l'an 1718. ( Ital. sac., t. 6, p. 531.)

SESSOLA, Suessula, ancienne ville d'Italie, dans la campagne heureuse, entre Capoue et Avello. C'était un évèché suffragant de Benevent. On ignore les noms des prélats qui ont rempli ce siége. (Ital. sac. t. 10, col. 164.)

SESTRE (de), de l'Ordre de Saint-Dominique, vicaire apostolique dans le Tunquin. On rapporte, dans le dix-septième recueil des lettres édifiantes, une lettre de Sestre sur la persécution qui s'éleva en 1723 au Tunquin contre les chrétiens, dans laquelle plusieurs missionnaires et grand nombre de chrétiens souffrirent le martyre.

SETH, hébr. met ou qui met, du mot schuth; fils d'Adam et d'Eve, naquit l'an du monde 130. Seth, âgé de cent cinq ans, engendra Enos, et vécut après cela encore huit cent sept ans. Il fut le chef de la race des saints

et des enfans de Dieu, comme les appelle l'Écriture, qui conservèrent la vraie religion, pendant que les enfans de Caïn s'abandonnaient à toutes sortes de déréglemens. (Genes. 5, 3, etc., 6, 2.) Le livre apocryphe de la petite Genèse raconte plusieurs rêveries au sujet de Seth; mais elles ne méritent aucune attention. (D. Calmet, Dict. de la Bible.)

Les Juifs font honneur à Seth de l'invention des lettres hébraïques. On dit aussi qu'il fixa le premier la révolution des années, des mois, des semaines, et qu'il donna un nom aux sept étoiles errantes, afin qu'on pût les distinguer. Il y a dans la bibliothéque impériale un manuscrit intitulé: l'Astronomie donnée par un ange au patriarche Seth. Un ancien auteur, dont les ouvrages se trouvent parmi ceux de saint Chrysostôme, parle d'un certain livre qui portait le nom de Seth, et dans lequel il était fait mention de l'étoile qui devait apparaître aux mages après la naissance de Jésus-Christ, et des présens qu'ils lui firent. Il est incroyable combien d'autres livres on a supposé à ce saint patriarche. Les sethiens, au rapport de saint épiphane, lui en attribuaient sept, et les gnostiques un grand nombre. Les mahométans assurent que Dieu envoya à Seth jusqu'à cinquante volumes, qui lui furent apportés du ciel. Les Arabes, les Éthiopiens, les Samaritains prétendent aussi avoir plusieurs livres de ce saint homme. On parle d'un livre de Seth conservé chez les Syriens, ais dont la lecture est défendue. Ou a aussi intitulé du nom de Seth un prétendu livre trouvé à Tolède dans la concavité d'un rocher, sous le règne de Frideric n. Il était, dit-on, écrit en hébreu, en grec et en latin: il y était dit que, dans le troisième âge du monde, « le Fils

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de Dieu naîtrait de la Vierge Marie, qu'il souffrirait pour le salut des hommes. » (D. Ceillier, hist. des Aut. sac. et ecclés. t. 1, pag. 466 et 467.)

SETHAR, qui cherche et examine; du mot thur, et du mot chaldéen schekitha; ce mot est persan, et signifie un des preiniers officiers de la cour d'Assuérus. (Esther, 1, 14.)

SETHIENS ou SETHINIENS, hérétiques ainsi nommés du nom de Seth. C'était une branche de valentiniens sortie de celle des caïnites. Elle parut en Égypte vers l'an 190, et subsistait encore du temps de saint Epiphane dans le quatrième siècle. Ils avaient inventé une fable contraire à celle des caïnites; au lieu que ceux-ci honoraient Cain et tous les impies; les sethiens rendaient leur culte à Seth, et le regardaient comme Jésus-Christ Fils de Dieu, mais qui avait été fait par une troisième divinité, et substitué aux deux familles d'Abel et de Caïn détruites par le déluge. Ils disaient qu'il avait épousé Horée, et l'honoraient comme une divinité. (Saint Epiphane, hæres. 39. Philastre, de hæres.)

SETHIM, sorte de bois précieux dont Moïse fit beaucoup d'usage dans la construction du tabernacle et de sesautels. (Exod. passim. D. Calmet, Dict. de la Bible.)

SETHRI, hébr. démoli, du mot sathar; fils d'Oziel. (Exod. 6, 22.)

SETHROITES, ville d'Égypte

située près de Peluse, avec titre d'évêché de la première augustamnique au patriarcat d'Alexandrie, suivant la notice de Hierocle. Elle est appelée aujourd'hui Nesterowan par les Arabes. Il y a eu pour évêques : 1. Théon, assista et souscrivit au premier concile d'Éphèse.

2. Isidore, alla au concile de Chalcédoine avec Dioscore d'Alexandrie, et fut un de ceux qui ne voulurent point souscrire à la condamnation d'Eutychès et de Dioscore.

3. Georges, jacobite, diacre de l'église d'Alexandrie, siégea du temps du patriarche Chaïle. 4 Jean, jacobite, en 1086. 11 se trouva la même année à l'assemblée des évêques qui se tint à Misra, en présence du visir, pour la réforme des domestiques du patriarche Cyrille.

5. Ephrem, jacobite, siégeait sous le patriarche des jacobites Cyrille m. (Oriens christ, t. 2, p. 534.)

SETIA ou SITIA, ville épiscopale de l'île de Crète, située sur la côte septentrionale avec un port. Elle était connue sous le nom de Cythæum par les anciens. Les Latins y ont eu les évêques suivans:

1. André, à qui succéda... 2. Jean de Chavaxio, de l'Ordre des Frères-Mineurs, nommé par Clément vi, en 1251.

3. Jean de Sienne, de l'Ordre des Frères-Précheurs, siégea sous Urbin v.

4. Dominique de Dominicis, de l'Ordre des Carmes, nommé

en 1395, fut transféré à l'évêché de Milopotamie en 1399, à la place de Victor, transféré la même année au siége de Setia. On croit cependant que Victor ne quitta son église de Milopotamie qu'en 1405 qu'il mourut peut-être, et que Dominique ne lui succéda que la même année; car il paraît par les registres du Vatican que...

5. Matthieu de Rethimo ou Recimo, de l'Grdre de Saint-Augustin, fut nommé à l'évêché de Setia le 3 juin 1405, à la place de Dominique de Dominicis, transféré à Milopotamie.

6. Jean, à qui succéda en 1467...

7. Léon de Naxia, savant religieux de l'Ordre des FrèresMineurs.

8. Georges Minotti, nommé en 1634. (Gaz. p. 401. Or. chr., t. 3, p. 918.)

SETRAI, hébr. Intendant, juge, du mot schoter, un des sur-intendans des troupes de David. (1 Paral. 27, 29.)

SETTE, ville épiscopale de Lydie, sous la métropole de Sardes au diocèse d'Asie, a eu pour évêques :

1. Limenius, assista au concile d'Ephèse en 431.

2. Amachius, au concile de Calcédoine.

3. Heraclidianus, souscrit à la lettre synodale de la province de Lydie à l'empereur Léon.

4. Jean 1er, au sixième concile général, et aux canons in Trullo.

5. Jean 11, au septième concile. (Or. chr., t. 1, p. 880.)

SEVARD ou SIVIARD (saint), abbé de Saint-Calais-au-Maine dans le septième siècle, était fils de saint Siran ou Sigeram, et d'Adde, qui n'avait pas moins de piété que Siran. Des parens si chrétiens donnèrent la plus belle éducation au jeune Sevard, qui marqua dès l'enfance une grande avidité pour les saintes lettres. Son père Siran s'étant retiré dans l'abbaye de Saint-Calais, il eut le courage de l'y suivre, et il en devint bientôt le modèle et l'ornement; vrai disciple de Jésus-Christ, doux, hum ble, affable, officieux, recueilli, mortifié, assidu à la prière et à toutes les pratiques de la discipline régulière. L'abbé Ibolen, qui avait succédé à son père Siran, étant mort, il fut élu unanimement pour remplir sa place; et il n'en parut que plus humble, plus pénitent, plus charitable, plus régulier et plus exemplaire. Il mourut le premier jour de mars 681 ou 728. (Dom Mabillon, actes des saints Bénéd. troisième siècle. Baillet, Vies des saints, premier mars.)

SÉVER (Saint-), S.-Severus, abbaye de l'Ordre de S.-Benoit, était située dans un bourg du même nom, en Normandie, au diocèse de Coutances, à huit lieues de cette ville, à trois de Vire et à cinq d'Avranches, sur la rivière de Vire. Elle fut fondée au sixième siècle par saint Séver, évêque d'Avranches, sous l'invocation de Notre Dame. Cette abbaye ayant été détruite

par les Normands, elle fut rétablie sous l'invocation de saint Séver, vers l'an 1085, par Hugues, comte d'Avranches. (La Martinière, Dictionnaire géographique, Gallia christ. tom. 11.)

SEVER CAP DE GASCOGNE (Saint-), Sanctus-Severus in capite Vasconiae, abbaye de l'Ordre de Saint-Benoît en Gascogne, au diocèse à six lieues d'Aire, sur l'Adour. Elle fut fondée ou plutôt rétablie en 982 par Guillaume Sanche, duc des Gascons, en action de grâces de la bataille navale par lui remportée par l'intercession de saint Séver sur les Normands, qui voulaient faire une descente en Gascogne, et la ravager. Cette abbaye devenue de la congrégation de Saint-Maur, avait donné l'origine à la ville de Saint-Séver, où elle était située, et qu'on surnommait cap de Gascogne, non parce qu'elle avait été capitale de cette province, mais à cause de sa situation à l'entrée de laGascogne proprement dite, ou parce qu'on y tenait peut-être les assemblées de la province du temps des comtes ou ducs de Gascogne. (Gallia christ. tome 1, col. 1173.)

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SEVER DERUSTAN (Saint-), Sanctus-Severus de Russitanɔ, abbaye de l'Ordre de Saint-Benoît, était située dans une ville du même nom, qui est une des plus remarquables du pays de Rustan, au diocèse et à deux lieues de Tarbes. Cette abbaye florissait déjà à la fin du neu

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