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Le roi n'a pas jugé convenable de donner aux régiments de la Garde le casque à crinière flottante adopté en 1823 par le duc de Bellune. Sa Majesté a seulement ordonné qu'on fit disparaître les inconvénients reprochés à la coiffure actuelle en modifiant sa forme sans changer son aspect. Je fais donc établir un nouveau modèle avec chenille et turban. (Ce nouveau modèle ne fut pas adopté et fut remplacé par le suivant qui fut porté jusqu'au licenciement de la Garde royale ce nouveau casque était semblable comme forme à ceux des cuirassiers de la ligne, seulement la houppette, la brosse et la crinière flottante étaient remplacés par une chenille; sur la bombe de la grenade du bandeau étaient trois fleurs de lis, et au bas du masque la fleur de lis était remplacée par les armes de France.)

Garde royale. Grosse cavalerie.

12 décembre 1826.

Votre Excellence propose de substituer des pantalons bleus ou cramoisis à ceux de drap blanc et de drap gris dont la grosse cavalerie fait usage et de supprimer la botte à l'écuyère. Je suis tout disposé à mettre cette proposition sous les yeux du roi.

Garde royale. Grosse cavalerie.

1er janvier 1827.

L'AIDE-MAJOR AU GÉNÉRAL BORDESOULLE.

Le roi n'a pas adopté la proposition de supprimer dans la grosse cavalerie de la Garde la botte forte ni le pantalon de grande tenue.

A ces décisions diverses nous ajouterons que :

Par décision du 11 juillet 1821 une schabraque en drap fut substituée aux housses en drap et aux schabraques en peau de mouton; le siège était en peau d'agneau noir. Comme on l'a vu plus haut, ces schabraques ne furent mises en service qu'en 1824. Pour la petite tenue, celle des officiers avait les galons en poil de chèvre de la couleur du fond et n'avait pas d'ornements brodés. La même décision dit que l'emploi des effets de harnachement

des officiers de la Garde royale, non conformes aux nouveaux modèles, sera toléré seulement jusqu'en 1823.

Dans les grenadiers à cheval, les officiers, adjudants et trompettes ne portaient pas de giberne. Les trompettes avaient les brandebourgs cramoisis avec un liséré blanc à chaque bord, les macarons et franges blancs et les épaulettes et aiguillettes entièrement blanches.

Le 1 régiment était monté en chevaux noirs, le 2o l'était selon les escadrons en bais ou alezans.

Pour les cuirassiers, les chevaux étaient noirs au 1er régiment et bais au 2o.

Les trompettes des cuirassiers de la Garde n'ayant pas de cuirasse, portaient sur le devant de l'habit neuf brandebourgs avec macarons et franges en fil blanc. Un galon de livrée cramoisi et blanc garnissait le collet, parements, et formait l'écusson de taille.

En grande tenue, le maréchal des logis trompette avait un double galon d'argent au collet et parements; il portait en outre les brandebourgs, macarons et leurs franges, ainsi que les passants d'épaulettes et les grenades des retroussis en argent.

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CHASSEURS D'AFRIQUE

Créés en 1830 sous le nom de chasseurs algériens, ils prirent le nom de chasseurs d'Afrique à la réorganisation le 17 novembre 1831.

Leur première coiffure fut un czapska garance très bas qu'ils portèrent peu de temps, et la remplacèrent par la casquette dite d'Afrique avant que celle-ci fût réglementaire.

Les officiers adoptèrent comme petite tenue un dolman bleu de ciel à parements jonquille avec sept brandebourgs en tresse noire et agrémenté d'innombrables soutaches. Les marques distinctives des grades consistaient en noeuds hongrois en argent sur les manches.

En tenue de guerre les officiers portaient généralement le pantalon à fausses bottes comme la troupe.

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