Petit cours de mythologie

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Hachette, 1869
 

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Fréquemment cités

Page 52 - Rien ne manque à Vénus, ni les lis, ni les rosés, Ni le mélange exquis des plus aimables choses, Ni ce charme secret dont l'œil es~t enchanté, Ni la grâce plus belle encor que la beauté.
Page 38 - Ou, tel que d'Apollon le ministre terrible, Impatient du Dieu dont le souffle invincible Agite tous ses sens, Le regard furieux, la tête échevelée. Du temple fait mugir la demeure ébranlée Par ses cris impuissants...
Page 26 - Les divins voyageurs , altérés de leur course , Mêlaient au vin grossier le cristal d'une source. Plus le vase versait, moins il s'allait vidant.
Page 90 - Il a presque toujours la paupière fermée. Je le trouvai dormant sur un lit de pavots; Les Songes l'entouraient sans troubler son repos. De fantômes divers une cour mensongère, Vains et frêles enfants d'une vapeur légère, Troupe qui sait charmer le plus profond ennui, Prête aux ordres du dieu, volait autour de lui. Là, cent figures d'air en...
Page 31 - C'est Neptune en courroux qui gourmande les flots ; Echo n'est plus un son qui dans l'air retentisse, C'est une nymphe en pleurs qui se plaint de Narcisse.
Page 50 - Va, tyran des mortels, dieu barbare et funeste, Va faire retentir tes regrets loin de moi ; De tous les habitants de l'olympe céleste Nul n'est à mes regards plus odieux que toi. Tigre, à qui la pitié ne peut se faire entendre, Tu n'aimes que le meurtre et les embrasements : Les remparts abattus , les palais mis en cendre , Sont de ta cruauté les plus doux monuments. La frayeur et la mort vont sans cesse à ta...
Page 67 - ... grappes de raisin ; de son épaule gauche pendait sur son côté droit, en écharpe , un feston de lierre : et le jeune Bacchus se plaisait à voir ces feuilles consacrées à sa divinité. Le Faune était enveloppé au-dessous de la ceinture par la dépouille affreuse et hérissée d'une jeune lionne qu'il avait tuée dans les forêts. Il tenait dans sa main une houlette courbée et noueuse. Sa queue paraissait derrière, comme se jouant sur son dos. Mais comme Bacchus ne pouvait souffrir un...
Page 89 - La molle Oisiveté , sur le seuil accroupie , N'en bouge nuit et jour , et fait qu'aux environs Jamais le chant des coqs ni le bruit des clairons Ne viennent au travail inviter la nature. Un ruisseau coule auprès et forme un doux murmure. Les simples, dédiés au dieu de ce séjour, Sont les seules moissons qu'on recueille à l'entonr.
Page 90 - Je regardois sortir et rentrer ces merveilles : Telles vont au butin les nombreuses abeilles ; Et tel, dans un état de fourmis composé, Le peuple rentre et sort en cent parts divisé.
Page 27 - L'un et l'autre se dit adieu de la pensée; Le corps n'est tantôt plus que feuillage et que bois. D'étonnement la troupe, ainsi qu'eux, perd la voix. Même instant, même sort à leur fin les entraîne; Baucis devient tilleul, Philémon devient chêne. On les va voir encore, afin de mériter Les douceurs qu'en hymen Amour leur fit goûter. Ils courbent sous le poids des offrandes sans nombre.

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