Stendhal-Beyle und die französische Romantik

Couverture
Noske, Borna-Leipzig, 1913 - 94 pages

À l'intérieur du livre

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 37 - Le romanticisme est l'art de présenter aux peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.
Page 76 - Oui, toujours des marquis, que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? le marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie. Et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie.
Page 87 - Peut-être faut-il être romantique dans les idées : le siècle le veut ainsi ; mais soyons classiques dans les expressions et les tours; ce sont des choses de convention, c'est-à-dire à peu près immuables ou du moins fort lentement changeables.
Page 66 - JE forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple , et qui n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme , ce sera moi.
Page 55 - Il faut donc que le drame soit un miroir de concentration qui , loin de les affaiblir, ramasse et condense les rayons colorants, qui fasse d'une lueur une lumière, d'une lumière une flamme.
Page 80 - II en est de même des manières, et j'oserai dire du style. Le meilleur est celui qui se fait oublier et laisse voir le plus clairement les pensées qu'il énonce ; mais il faut des pensées, vraies ou fausses.
Page 83 - Je mènerais ma femme à Rome. Là, un beau paysan, moyennant un sequin, lui ferait trois compliments en une nuit. Mais cette vérité est du nombre de celles que la peinture par du noir et du blanc, la peinture par l'imagination du spectateur ne peut pas rendre.
Page 16 - A mes yeux, quand on pend un voleur ou un assassin en Angleterre, c'est l'aristocratie qui immole une victime à sa sûreté, car c'est elle qui l'a forcé à être scélérat, etc., etc. Cette vérité, si paradoxale aujourd'hui, sera peut-être un lieu commun quand on lira mes bavardages.
Page 85 - Andromaque qu'il faut bannir du mien. Toutes ces histoires de chaînes, de feux, de pouvoir de vos yeux, etc., sentent les romans de La Calprenède et en sont tirées. Toujours au deuxième acte des tragédies je suis plein d'idées que je ne puis me rappeler après la pièce. Lorsque je vois jouer une pièce, il me semble que la salle est éclairée et peuplée en raison de la chaleur de la pièce.
Page 20 - S peuple, je déteste ses oppresseurs, mais ce serait pour moi [•••"' un supplice de tous les instants - --- que de vivre avec le peuple.

Informations bibliographiques