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récourt.

court? I parait qu'autrefois la seigneurie les bourgeois fourniront le foin à ses chede Mirecourt appartenait aux comtes de vaux, la première nuit; les jours suivans Toul (1); et on trouve un accomode-on lui donnera pour la nourriture de ment fait par Bertholde, évêque de Toul chaque cheval, une obole. En temps de en 1015, entre le comte Ulric, ou Odel-guerre, ils fourniront un plus grand nomric, et le comte Varnère, au sujet de bre de gardes. Si l'envoyé du seigneur arBouzemont, village au territoire de Mi-rivant à la ville, ne trouve point de poules à acheter, il en tuera tant qu'il voudra, Nous savons certainement que la terre en payant pour chaque poule deux dede Mirecourt a appartenu long-temps aux niers. Il ne permet point à aucun de ses comtes de Toul, et que ces comtes étaient gens d'appeler en duel un bourgeois de très-puissans, comme il paraît par les ri-Mirecourt. Si l'on trouve un homme dans ches fondations d'abbayes et de prieurés le jardin d'un autre, il perdra l'oreille, ou qu'ils ont faites, et par les alliances qu'ils paiera cinq sols. Un pêcheur qui pêche à ont prises dans les maisons de Lorraine, de Vaudémont, de Bar; par les éminentes dignités qu'ont possédées les seigneurs de cette maison. On peut voir la généalogie que nous avons donnée des comtes de

Toul.

la grande nasse, doit au seigneur chaque semaine un service de poisson. Il n'est point permis de vendre du vin pendant le mois de mai, qu'en payant certaine somme au seigneur. Il en excepte le prêtre ou curé, les gentilshommes et les personnes de la famille du seigneur ; c'est-à-dire, ses officiers, ses domestiqucs et ses gens.

En 1234, Frideric comte de Toul, affranchit les bourgeois de Mirecourt, et donne pour garant de ses promesses, son Pendant la guerre du duc Charles de frère, le seigneur Renard. On remarque Bourgogne contre la Lorraine (1), les dans cette chartre, qu'il parle comme sou- Bourguignons s'emparèrent de Mirecourt, verain et maître absolu de ses sujets. Il et s'y maintinrent quelque temps, jusqu'à taxe ce que chacun d'eux lui doit par an-ce que les Lorrains les en chassèrent en née: tant pour, chaque cheval, pour cha-1476. que vache, chaque veau, chaque poulain, Il changea aussi plusieurs fois de maichaque chèvre; tant pour les laboureurs, tre durant la guerre du duc René d'Anjou tant pour les simples maneuvres; il taxe coutre le comte Antoine de Vaudémont. les amendes champêtres. Si un bourgeois Comme Mirecourt n'est point bien fortifié, de Mirecourt commandé par son seigneur, il n'a jamais été en état de soutenir un pour aller hors de la ville, soit pour faire siége dans les formes. En 1438, le capila petite guerre, pro præda facienda, ou taine Fort-d'Epice, qui était au service pour autre chose semblable refuse d'obéir, du comte de Vaudémont, se rendit maître il paiera douze deniers. I servira le de Mirecourt, ce qui obligea le maréchal premier jour à ses dépens, les jours sui- de Lorraine, d'appeler à son secours les vans, le comte pourvoiera à sa subsis- capitaines de France, savoir: Lahire, tance. En cas d'alarmes, où il faudra sortir Pothon, Blanche-Fleur et autres, pour de la ville pour repousser l'ennemi, celui venir au secours de la Lorraine (2). Ils requi négligera de sortir en armes, paiera prirent Mirecourt peu de temps après : le capitaine Floquet gagné par cinq mille salus et un courtier que lui donna l'évêque de Metz, quitta le parti d'Antoine, comte (1) Hist. de Lorr., t. 2, p. 1037, et t. 3, 72, 24, preuv.

douze deniers d'amende.

Il règle les corvées ordinaires dues au seigneur, les gardes dues à la ville pendant la nuit, au nombre de quatre chaque nuit. Quand le comte viendra à la ville,1.

(2) Benoit, histoire de Toul, pag. 57.

(2) Histoire de Lorraine, t. 2, page 816, et preuves p. 232

Cette ville était autrefois capitale du bailliage de Vôge; il y a encore un bailliage qui comprend 55 villages ou hameaux dans sa dépendance.

de Vaudémont, et remit Mirecourt aux qui surprit Mirecourt et en renversa les murailles. Il en usa de même au Pont-àLorrains. Mirecourt souffrit à peu près les mêmes Mousson, et aux autres villes murées du Mirecourt est vicissitudes que les autres villes du pays pays: dequis ce temps, (1), pendant les dernières guerres de Lor-demeuré au même état, sans murs et sans raine, sous le duc Charles IV. Ce prince défense. après la reddition de Nancy au roi Louis XIII, en 1635, pendant que le duc de Brassac était gouverneur de cette place, se retira d'abord à Lunéville, et de lá à Mirecourt, où il fit venir la duchesse Nicole son épouse, et la princesse Claude sa sœur, dont il se défiait à cause de leurs prétentions à la couronne de Lorraine. Le duc Charles passa l'hiver à Mirecourt, dans toutes sortes de divertissemens.

Il y a à Mirecourt hôtel-de-ville, maîtrise des eaux et forêts, recette des finances, recette des bois, une brigade de maréchaussée, un bel hôpital dans le faubourg du côté de Poussai.

Le B. Pierre Fourier, nommé vulgairement le père de Mataincourt, parce qu'il Le 20 août 1641, la ville de Mirecourt était curé de ce lieu, était né à Mirecourt fut investie par le sieur de Folleville, avec en 1565, il est mort en 1640. On fait à Mi500 mousquetaires et 50 chevaux. Les por-recourt des violons qui sont estimés, et des tes lui furent ouvertes, et comme il res- dentelles dont il se fait un commerce consitait une espèce de fort à réduire, l'armée Française étant arrivée à deux heures après midi, on appliqua le mineur, et le lendemain à sept heures du matin on capitula. Duhallier y arriva à temps pour signer la capitulation, et la garnison Lorraine se retira à Sierk.

dérable.

On y voit un couvent de cordeliers, bâti en 1444.

y

Un de capucins établi en 1609.

Des religieuses de la congrégation, qui furent reçues le 26 mai 1620.

Des récollettes, ou religieuses de sainte

Claire.

Abbaye de Poussay.

Après la paix des Pyrénées en 1663 (2), la Lorraine ayant été rendue au duc Charles IV, à condition que Nancy serait dé- L'abbaye de Poussai, ou Porsai, en lamoli, ce prince se retira de nouveau à tin Portus suavis, n'est qu'à une demiMirecourt, pendant qu'on travaillait aux lieue de Mirecourt: elle fut commencée démolitions de sa capitale: il s'y occupait par Bertholde, évêque de Toul, et acheau divertissement de la chasse. Comme il vée par Brunon, évêque de la même allait assez souvent à l'abbaye de Poursas, église, qui fut depuis pape sous le nom de ou Poussai, il y fit connaissance et y prit Léon IX. Ce pape confirma cette fondation de l'amitié pour la jeune comtesse Isabelle le premier d'octobre 1045; l'église est déde Ludres, connue sous le nom de la belle diée à la Sainte-Vierge et à sainte Menne de Ludres, et résolut de l'épouser; mais sœur de saint Eucaire; on y conserve le la chose ne s'exécuta point comme on le corps de sainte Menne dans une châsse peut voir dans l'histoire de Lorraine. précieuse; on y montre un mantelet de Le duc Charles s'étant de nouveau soie et un calice d'or, qu'on tient avoir apbrouillé avec la France (3), et étant sorti partenu au pape saint Léon IX. Les dade ses états en 1670, le maréchal de Cré-mes de Poussai, ont depuis environ trois cents ans, quitté l'habit de saint Benoit et

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(1) Histoire de Lorraine, tome 3, pages l'observance de sa règle, et sont dans l'u247 et 248.

(2) Ibid. t. 3, p. 605, 609. (3).Ibid. t. 3, p. 671.

sage de ne recevoir dans leur chapitre que des filles nobles, qui font preuve de seize

quartiers de noblesse paternelle et mater-demi-lieue de Lunéville vers l'orient 2° Monnelle, jurée par trois chevaliers. cel sur-la-Verre, prévôté de Ruppes. 3° Mataincourt. A côté de Mirecourt se Moncel-sur-la-Meurthe, à deux lieues de voit le village de Mataincourt, célèbre par Saint-Diey. 4° Moncel, château et annexe la demeure du B. Pierre Fourier, qui en af de Jarni; M. le comte de Gournay en est été curé, et qui a rendu ce lieu célèbre par seigneur, ainsi que du moulin qui en dél'éclat de ses vertus et par ses miracles. Il pend, dit le moulin de Brouillot. C'est est mort curé de Mataincourt, et y a été apparemment de ce dernier 'Moncel que enterré. Il est réformateur des chanoines la maison de ce nom a pris sa dénominaréguliers de saint Augustin, de la congré- tion. gation de S. Sauveur en Lorraine, et instituteur des religieuses de la congrégation de Notre-Dame.

Le corps du B. Pierre Fourrier, curé de Mataincourt, a été levé de terre en grande cérémonie, et mis dans une châsse précieuse par M. Jérôme Begon, évêque de Toul, au mois de septembre 1732, en présence de madame Royale, duchesse de Lorraine, et de grand nombre de seigneurs et dames, et d'une multitude de peuple du pays.

5o Il y a encore Moncel, de la prévôté de Longuyon. 6° Moncel et Lapponcourt, qui ne forment qu'une communauté. 7° Moncel du val d'Ajo. 8° Moncel, village de Vic. 9° Moncel, village de la prévôté de Clermont. Tout cela dérive de Monticules, petite montagne ou monticule. MONT.

-

Mont, village sur une hauteur, à l'endroit ou la Meurthe reçoit la Mortagne, à cinq quarts de lieue de Lunéville, deux lieues de Rosières ; diocèse de Toul, bailliage de Rosières. L'église a pour patronne Ste. Agnès.

Seigneurs de Mont, M. le marquis de Lenoncourt pour la moitié, contre MM. le Grand et Desfours. Cour souveraine de Lorraine.

MOGNEVILLE. - Mognéville, ou Moignéville, Moniaca villa, ou peut-être Media villa, village avec titre de marquisat, à deux lieues de Bar-le-Duc, dans une très-belle situation sur la rivière de Saulx; diocèse de Toul, juridiction du Annexe, Xermaménil; patron, saint bailli, office, recette et bailliage de Bar, Mansuy. Seigneur, M. de la Chaussée. présidial de Châlons-sur-Marne, parle-Dépendent, les hameaux de Maixe et de ment de Paris; M. le marquis de Choisi Mortagne. en est seigneur. La paroisse à pour patron saint Remi.

Ce fut à l'occasion de Mognéville, que survinrent les difficultés sur les libertés de Bar et du Barrisien, commencées sous le régne du roi Charles IX, en 1550, et terminées sous le même roi en 1551. Le 16 octobre 1572, intervint un arrêt du conseil du roi, qui ordonne que tous les habitans de Mognéville seront contraints à payer la taxe et cotisation imposées, nonobstant toutes appellations et opposi tions faites et à faire, sa Majesté s'en attenant la connaissance, et l'interdisant à tous autres.

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MONTAIGU. Montaigu, chapelle sur une éminence, entre Jarville et Laneuveville devant Nancy, communauté de Jarville.

Il y a une maison de particulier un pen au-dessus de la chapelle de Montaigu, dans une vue très-agréable. La chapelle est aux ermites des pères Augustins de Nancy.

L'épitaphe suivante est appliquéc au mur intérieur.

Ci gist le cœur de Frère Raphaël Hanzelin, Fondateur de la Chapelle de Notre-Dame do Montaigu, qui décéda le 7 Août 1659, ágé de soixante-hail ans. MONCEL. Nous connaissons en On dit ordinairement que cette chaLorraine, plusieurs lieux nommés Mon- pelle de Montaigu, est l'endroit ou les cel. 1 Moncel-sur-la-Meurthe, à une pères Augustins de Nancy furent d'abord

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établis; et il y a beaucoup d'apparence | faisait la principale force du château que ce lieu fut d'abord un ermitage, fondé, Baudouin fit miner le roc, et amassa dans comme on l'a vu en 1639, par frère Ra-l'ouverture quantité de bois et de matières phaël Hanzelin ; et que les Augustins de-combustibles; y ayant mis feu, le rocher meurèrent quelques années dans cet ermi-se fendit, et sa chute emporta celle de la tage, et y acquirent ce qu'ils y possèdent tour; les soldats s'emparèrent aussitôt du et aux environs, avant leur établissement à terrain qu'elle occupait, qui était le seul Nancy, vers l'an 1662, ou que ces biens par où l'on pouvait attaquer avec avantage sont de la donation du fondateur, frère la forteresse.

Il entreprit ensuite de se rendre maître Raphaël Hanzelin. MONTAIGU ET MARCOURT.-Mon-d'une fontaine qui sortait du pied de la

taigu, dans le Luxembourg, était situé sur le déclin d'une montagne, au pied de laquelle se voit le village de Marcourt, qui depuis la ruine du château de Montaigu, est devenu chef-lieu du comté de Montaigu. Ce comté était autrefois d'une étendue considérable.

MONTBERON. - Montberon, village de la prévôté de Lixein, autrement Mont bron, diocèse de Metz. C'est apparemment ce lieu qui a donné son nom à la maison de Montberon.

montagne, et s'écoulait en deux réservoirs séparés l'un de l'autre par deux grosses roches. L'archevêque se rendit maître de cclui qui était le plus à portée de Mont-clair; les assiégés ne pouvaient aller à l'autre, sans s'exposer au danger d'être pris ou tués. Ils entreprirent de creuser un chemin sous terre, pour pouvoir aller sans risque, puiser de l'eau à cette source. Malgré les difficultés presqu'insurmonta— bles qui se rencontrèrent dans cette entreprise, ils en vinrent à bout. Baudouin fit fermer ce conduit souterrain, et ôta encore aux assiégés cette dernière ressoure rendit ce. La garnison de Mont-clair ne se

MONT-CLER OU MONT-CLAIR. Mont-clair est un château situé sur la Sâre, assez près de Methlock, sur une montagne escarpée (1). Jacques, seigneur pas encore. Il y avait près de sept mois que ce siége de Mont-clair, ayant animé les bourgeois de Trèves a prendre les armes contre Bau-durait. Baudouin irrité d'une si opiniâtre douin archevêque de ladite ville, leur sei- résistance, fit dresser un gibet à la vue du gneur; Baudouin qui n'aimait point la château, et fit dire aux assiégés qu'ils guerre, attira Jacques de Mont-clair dans n'auraient point de grace à espérer s'ils son palais, et sous divers prétextes d'ac-s'opiniâtraient à résister plus long-temps. commodement, il l'y retint prisonnier. Intimidés par ces menaces, ils capitulèrent Mont-clair accorda tout ce que voulut l'ar-et sortirent de Mont-clair le vingt-nn déchevêque, et sortit de prison: mais il ne cembre 1351. L'archevêque y célébra les fut pas plutôt en liberté, qu'il recommença fètes de Noël, s'en fit reconnaître seià brouiller. Son fils se mit à la tête d'une gneur, rasa le château, et båtit vis-à-vis troupe de bandits, qui ravagèrent les terres un autre fort. de l'archevêché.

Baudouin se prépara à lui faire la guerre, et assiégea Mont-clair le 2 mai 1351. Au premier assaut, les troupes de l'archevêque furent repoussées avec perte, et Hartard de Schoneok, qui commandait son armée, y mourut de ses blessures. Il y avait une tour élevée sur un rocher, qui (1) Histoire de Luxembourg, tome 6 page 249.

1

MONTFAUCON.-Montfaucon, bourg de Champagne, situé vers la Meuse et aux confins du diocèse de Verdun, à quatre lieues de cette ville.

On croit que saint Baudri, on Balderic, prince du sang royal (1), sous le roi Dagobert, fonda le monastère de Montfaucon qui était alors un lieu tout environné

de bois.

(1) Dadon apud Vasbourg, fol. 174.

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ou du Vaire, ayant Mirecourt à son nord, Dom-Julien de même, et Vitelle au midi. même, mais il est célèbre dans l'histoire Montfort est peu considérable en lui

Saint Baudri étant décédé à Reims son corps y fut inhumé: mais dans la suite il fut enlevé furtivement par les clercs de Montfaucon, qui le déposèrent dans l'église de saint Laurent de Mont-de Lorraine, comme étant une des cinq faucon, où il avait autrefois choisi sa sé pulture.

seigneuries qui relevaient des comtes de Du temps de l'irruption des Normands Chátenoi, Montfort, et la moitié de la Champagne, savoir, Neufchâteau, Frouart, sous Charles-le-Chauve (1), les chanoi-ville de Gran. De tous ces endroits, Montnes de Montfaucon levèrent de terre le fort est le moins célèbre et le moins corps de saint Baudri et le transportérent à connu. Verdun.

MONT-HAIRON-LE-GRAND.

Après l'irrruption des Normands dans Mont-Hairon-le-Grand, Mons ardecus, le Verdunois, sur la fin du neuvième ou Mons herodius, village du diocèse de siècle, on porta les reliques de saint Bau- Verdun, situé à gauche de la Meuse, deux dri à Vasticia sur le Rhin: ce qui pro- lieues au-dessus de cette ville, à trois de duisit de grandes aumônes aux clercs de Bar: annexe d'Ancemont, office et préMontfaucon, par les miracles qui s'y fi- vôté de Souilli, recette et bailliage de Bar, Le roi en est seul seigneur, haut et moyen présidial de Châlons, parlement de Paris. jnsticier; M. le comte de Fontenoi seigneur foncier. Il y a dans le lieu une église sous l'invocation de saint Pierre: dépend la tour de Mont-Hairon.

rent.

Les Normands ayant fait encore une irruption en France l'an 889 (2), furent battus près de Montfaucon la même année par Eudes, comte de Paris, et ensuite par le roi Arnoú, qui les défit entièrement sur les bords de la Meuse. Ces barbares firent une infinité de maux à Verdun et aux environs; plusieurs prêtres des églises de Saint-Vanne de Verdun, et de Saint-Germain de Montfaucon furent alors martyrisés.

MONT-HAIRON-LE-PETIT. — MontHairon-le-Petit, hameau un peu au-dessous de Mont - Hairon - le annexe d'Ancemont, diocèse de Verdun, Grand 3 office de Souilli: M. le comte de Fontenoi Tour seigneur-foncier. en est seigneur haut-justicier; M. de la

Godefroi, duc de Bouillon, avait fait bâtir dans le diocèse de Verdun un châ- MONTIER-SUR-SAULX.-Montierteau à Montfaucon, pour tenir en bride le sur-saulx, village du Barrois, ayant titre clergé de Verdun. Ce prince ayant résolu de baronnie, diocèse de Toul, situé sur de faire le voyage de Jérusalem, s'y dis- la rivière de Saulx, ayant Morlei au nord, posa par une réconciliation sincère avec à demi-lieue de l'abbaye d'Escurey, et ce clergé, fit démolir le château qu'il avait environ une lieue de Val-Dône, au coufait bâtir à Montfaucon, et fit sa paix chant. avec l'évêque Richer. Ceci arriva en 1090,

L'église de Montier-sur-Saulx a pour

et l'année même du sacre de l'évêque Ri-patron saint Pierre-aux-Liens; d'autres

cher.

On connaît en France jusqu'à vingt mon-trefois un monastère de l'ordre de Saintdisent saint Evre. On dit qu'il y avait autagnes du nom de Montfaucon. Benoit, dont on ne connaît ni l'origine, la fin; car aujourd'hui il n'y a nul vestige ni le fondateur, ni le commencement,

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MONTFORT, près Mirecourt. Montfort est situé à la source de la Verte,

(2) Flodoard, Hist. Remens., tome 4, c. 39 et 40

(1) Hist. de Verdun, p. 843, 844.

de monastère.

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Alberic, moine des Trois-Fontaines, sous l'an 1230, dit que le duc de Lorraine Matthieu II, le comte de Champagne et

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