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Dominique, auquel temps l'Ordre des George en 1540, il se trouve que les corps Prêcheurs prenoit un merveilleux accrois-morts des Bourgets, grand' et petit, et de sement, qui fut établi principalement pour Laxou, qui étoient encore lors hors de la combattre l'hérésie des Albigeois, quiville, ne se portoient point à la paroisse, commençoient à lever la tête vers la Gas-ains seulement au Prioré, qui fait croire gogne et lieux voisins. Le Duc Ferri de- que Saint-Evre étoit déjà paroisse, encore meuroit déjà à Nancy, car leur fondation par un titre de l'année 1363. Toutefois on dit que l'an li miliare coroit mil deux trouve par titre que l'an 1436, elle fut que cents quatre-vingt-quinze ans, à la féle réédifiée de nouveau, ou tout à neuf, de saint Michiel, fut fait li couvent des comme elle est; car il ne dit pas qu'on y Pracheraei au bois de Maleru. Et en l'an ait fait travailler depuis, sinon à l'aiguille que lou miliare courant par mil deux cents de la tour. quatre-vingt dix-hnit ans, furent trans- Cette Eglise de Saint-Evre est petite, latées à Nancy, ou pala lou grand Duc mais bien solide; elle a pour ornement Ferri lou jour de la Féte Abdon et Sen-une très-belle tour quarrée, fort bien nen, trente juillet. coueffée, qui paroit la plus éminente de L'Eglise montre son antiquite sur toutes toute la ville: il y a deux accords de celles de Nancy, tant en sa forme que struc- cloches, partie desquelles ont été faites ture ; il y a une chapelle au côté droit vers aux dépens de la Bourgeoisie; l'autre l'Epitre, devant laquelle il y a l'effigie en partie a été refondue aux dépens de mesrelief d'une dame gisante, au pied de la-sire Jean Simonin, docteur en théologie, quelle contre l'arcade, on voit les armes Proto-Notaire du Saint-Siége et curé mode Navarre, sans autre écriture; l'on ne sait derne. quelle a été, sinon que le même Duc Ferri il y a plusieurs chapelles et confréries, avait épousé Marguerite, fille de Sanetius, entre autres l'ornement des ornemens et Roi de Navarre, et peut-être que sera sa l'honneur de toute cette paroisse, voir de sépulture. La muraille de l'Eglise de ce la ville et le bonheur, est la confrérie du côté, paroit plus large que de l'autre Très-Auguste et Très-Saint Sacrement de côté, qui semble être quelque reste des an-l'Autel, de laquelle sont les Princes et ciennes murailles du vieil château ou palais Princesses, et plusieurs grands Seigneurs, dudit Seigneur Duc, sur lesquelles ladite Eglise seroit été appuyée, après que la ville a été aggrandie de ce côté-là, et lors peutêtre que la grande maison au derrière fut bâtie pour le Palais Ducal.

Saint-Evre.

outre une très-grande multitude de peupledes deux sexes. L'ordre y est très-bien établi ; ils ont chacun le premier jeudi du mois le service des premières et secondes Vêpres, et la Messe solemnelle; et chacun autre jeudi la Messe, où une grande partie L'Eglise Saint-Evre a été bâtie pour une des confrères assistent avec le cierge en Paroisse au-dedans des murailles de Nancy, main. Pendant les Octaves du St.-Sacrelorsque le Prioré était encore dehors, qui ment et les premiers jeudis du mois, ils servoit pour Saint-Dizier, et cette-ci pour ont toujours quelques rares Prédicateurs Nancy et le fauxbourg Saint-Nicolas. Elle de tous les ordres pour prêcher; ils font fut néanmoins båtie et érigée sans préju-procession particulière; comme la génédice des droits du Prieur et du Prioré, qui rale, le jour du Saint-Sacrement, où ils a toujours demeuré Curé primitif et pa-assistent deux à deux le cierge à la main tron, comme il est dit ci-dessus. On ne le dimanche entre les Octaves. Celui qui trouve pas assurément quand elle fut pre-l'a instituéc a été le révérendissime Charles mièrement bâtie; bien est-il certain qu'à la de Lorraine, Cardinal de Vaudémont, fils concession que le Prieur a fait avec son de Nicolas de Lorraine, comte de VauAbbé de Molesme à Messicurs de Saint-démont en l'année 1580, et si lui et feue

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premiers confrères.

l'Altesse du Grand Charles sont été les Notre-Dame, Dieu faisant plusieurs guérisons remarquables envers les pauvres affliIl y a encore une confrérie de la Con-gés qui recourent à elle par prières. Entre ception: les confrères d'icelle font faire le les reliques, il y a une épine de la couservice de la chapelle dédiée à Dieu sous ronne de laquelle Jésus-Christ fut couronné son invocation, où il y a sept Chapelains en sa Passion, donnée par le fondateur qui qui disent alternativement la Messe haute l'avoit euë d'un Roi de France. Il y a aussi chacun jour à sept heures du matin. l'os d'une des cuisses de saint Georges en son entier; les chefs de saint Maurice et de saint Georges en partie, fort bien et fort proprement enchâssés, et richement ornés en or, argent, ébène, outre quantité de riches ornemens donnés par les Princes, Princesses et grands Seigneurs.

nom

Saint-Georges.

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L'Eglise Saint-Georges a été fondée en l'an 1329, et le cloître en 1341, par le Duc Raoul, appelé le Vaillant, fils de Ferri III, lequel Raoul fut tué à la bataille de Greci l'an 1346, contre les Anglois, tenant le parti de Philippe de Valois VI du Il y a plusieurs sépultures; entr'autres, Roi de France. C'est la première on y voit celle de Charles second, dit le Eglise collégiatte de Nancy en fondation, Hardi (1): quant à son ayeul, fondateur, laquelle a été faite pour la Chapelle du-il est enterré à Beaupré. Ceste-ci de Charles cale. Lors de sa fondation il y avoit vingt est à l'entrée du chœur, où autrefois étoit personnes, tant chanoines que dignités, cette chapelle de pierre richement bâtie, réduits à présent à douze et treize pré-sur lequel sépulcre est l'effigie dudit Prince bendes, le sieur Prévôt en prenant deux, en relief, couchée, et contre le pilier il y a pour la dotte desquelles il donna plusieurs une Notre-Dame en bosse ; ceux des Ducs rentes et revenus. Depuis, son petit-fils Jean et Nicolas d'Anjou, pere et fils, enCharles II, y fonda la musique, de la-core que le corps de Jean soit démeuré à quelle il étoit fort amateur, et lui-même Barcelone, où il mourut en l'an 1468, prenoit plaisir de chanter quelquefois par la conquête du royaume d'Arragon, à luirécréation. Il fonda aussi la Messe des appartenant comme héritier de la maison Chantres, et si l'an 1421, il fit faire la d'Anjou; et celui de Nicolas est au-dessous belle chapelle de pierre qui y a été jus- d'un beau tombeau de marbre noir, relevé qu'en 1616, auquel temps elle fut bâtie de terre, sur lequel sont leurs effigies en repar le chantre de l'Eglise Melchior, par lief, au côté duquel font ces quatre vers : permission. Depuis le Duc Antoine l'aug- Ad te perventus suspiro, Christe Rementa; mais l'Altesse de Henri II, à pré- demptor, sent régnant, y a plus donné et fondé que ses prédécesseurs, outre deux priorés qu'il y a fait unir, savoir de Vendeuvre et de Gerbéviller. Il y a fait une très-belle fondation d'une messe, le samedi à l'honneur de Dieu et de Notre-Dame, à laquelle il porte une dévotion particulière, pour la dotte de laquelle il a donné trois mille frans de rente, outre deux enfans de chœur qu'il a fondé par-dessus quatre qui y étoient au-de Lorraine second),, c'est le sépulcre de paravant.

L'église St.-Georges est signalée (bien que de médiocre grandeur) mais principalement en saintes reliques et miracles qui s'y font journellement par l'intercession de

Ut me suscipias, suscipiasque Patrem, Quem præclara tenet Barcinona, salvus uterque

Sit bonitate tuá, sit pietate, Deus.

Un autre beaucoup plus magnifique, (on ne dit pas en ornement de pierre, ni d'or, ni d'argent, ou én grandeur, mais pour être le bonheur de la Maison de Lorraine et la gloire de ce victorieux Prince René

Charles le dernier Duc de Bourgogne, laterreur de son tems, appelé le lion rugissant parmi la forêt de l'Europe: lequel, aprés

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propos.

1

avoir fait la guerre aux Empereurs, Rois, entreprise téméraire, qu'une guerre faite à Princes, Républiques et autres de l'Europe, ne restant plus pour l'accomplissement de C'est donc ce dernier devoir que René ses conquêtes et victoires, que de joindre rendit à son ennemi, après avoir été défait la Lorraine à son domaine, l'an 1476, le en une bataille générale devant Nancy, et cinquième jour de janvier, finit sa vie par où plusieurs de la Noblesse de Bourgogne les armes de ce preux et vaillant Prince finirent aussi leurs vies. Il est en relief sur René, agé seulement de vingt-deux ans et un tombeau rélevé sopbs une arcade prinse demi, par un jugement de Dieu, qui con- dedans la muraille au-dessoubs des orgues, fond les choses grandes et l'orgueil des à la main gauche de la croisée de l'église, puissans par des choses petites. Bien qu'ils en entrant vers le Maître-Autel, orné des soient égaux de Maison et de Sang, toute-armes des provinces de son domaine, et fois l'inégalité étoit si grande entre la puis-blasonnées chacune de ses couleurs. Aux sance de l'un à l'autre, que si Dien n'eût deux côtés duquel sépulcre sont deux épisecouru René, il sembloit plûtôt être une taphes:

Et plus bas

AU CHEF.

Carolus hoe busto Burgundæ gloria Gentis
Conditur, Europe qui fuit ante timor
Granda rebellatrix hoc plebs domitore cremata
Post patriæ leges perpete pressa jugo est.
Nec minus hunc sensit tellus leodina cruentum
Cum ferro et flammis Urbs populata fuit.
Monte sub Héritio Francas cum Rege cohortes
Impavidam valido truserat ante fugam.
Hostibus expulsis Edüardum in regna locavit
Anglica, primavo restituens solio.

Bella Ducum, Regumque, et Cæsaris omnia spernens
Totus in effuso sanguine lætus erat.

Denique cum solitis fidit temerarius armis
Atque Lotharingo eum Duce bella movet,
Sanguineam vomuitmedia inter prælia vitam
Aureaque hostili vellera liquit humo.
Ergo triumphator longæva in sæœcla Renatus
Palmam de tanto Principe victor habet.
O tibi qui terras quæsisti (Carole) Cœlum

Det Deus, et spretas antea pacis opes.
Nunc die Nancéios cernens ex æthere muros
A clemente ferox hoste sepulcror ibi.

Discite terrenis quid sit confidere rebus
Hie toties victor, denique viotus adest.
L'AUTRE ÉPITAPHE.

Dux jacet hic Carlus Burgundorum ignea virtus
Cui Mavors dederat bella gerenda Pater,
Quem timuit subitis animosus Gallus in armis
Cui Alemanorum terga dedere Duces.

Quique animum Hesperias bellis agitabat in Urbes

Sed subitò invertit mors truculenta viam.
Nam cùm Ranerium bello sibi provocat hostem
Occábuit fuso milite stratus humi.

Et nè tanta viri laus intesta jaceret

Hoc victor victi condidit ossa loco.

Et en bas du dernier est ce vers qui dénote l'année qu'il fut tué.
ECCe Leo CeCidlt jaM paX qUœsIta VigebIt.

Il y a un M, qui signifie mil, quatre être que ce seroit le même saint Michiel, CCCC, qui signifient quatre cens, un L, comme on sait que la collation des bénéqui signifie cinquante, un X, qui signifie fices d'icelle, sont de la collation de pludix, et six IIIIII, qui sont autant de sieurs Seigneurs. points: le tout ramassé, disent qu'il mourut Les Cordeliers. en l'année M. CCCC. LXVI.

Après cette tant heureuse victoire que A Saint-Georges on baptise les enfans René II, obtint, avec la grace de Dieu, des Princes et grands Seigneurs ; à cet contre le Duc de Bourgogne qui lui occueffet il y a des fonts baptismaux faits d'une poit ses pays, et par la mort duquel il les pierre de marbre rouge, marquetée de récupéra, le victorieux Prince, pour en plusieurs veines de divers couleurs, la-rendre graces à celui de qui dépendent les quelle pierre a été tirée de la marbrière du victoires, fit ériger et bâtir un couvent de Mont-sainte-Barbe, au dessus de Maxain-St.-François tout contre son château, qui ville, comme aussi deux colonnes et une eau- sert d'appui et de soûtien à sa noble famille bénitier qui sont à l'église du Noviciat des et à ses états, comme St.-Georges fut aupères jésuites. On y marie aussi les Princes paravant bâti de l'autre côté de son palais et Princesses, lequel droict ils ont acquis lors-vers le midi par le Duc Raoul, à même qu'ils avoient charge de la paroisse, où ils fin d'être aidé des prières et suffrages qui se sont maintenus en possession sur les s'y font journellement. curés. On y fait aussi plusieurs actes publics, où les Ducs et Princes se veulent et doivent trouver.

Saint Michiel.

Il y a ordinairement 40, à 50 religieux dedans ce couvent, la plus grande partie prêtres, qui sont nourris la plupart des aumônes du Prince, qui leur donne en Par bruit commun, l'église de saint Mi- certain tems bled, orges à faire de la cerchiel est fort ancienne, et semble qu'elle voise, vin, bœur, poisson, chair et choses eût autrefois servi de paroisse: il s'y voit semblables, selon les saisons, et jours: touteencore un repositoire, où on mettoit an- fois ils ne laissent d'aller mendier selon leur ciennement le Saint Sacrement; toutefois profession. Ils sont merveilleusement aimés, on n'en trouve rien. Bien trouve-t-on que tant des grands Seigneurs que de la bourrégnant Jean, fils de Raoul, en 1373. geoisie, pourêtre officieux, occasion qu'ils ne Charles second, l'an 1409, que la rue manquent jamais d'avoir assez pour s'entre étoit ja, et portoit son nom de St.-Michiel tenir; ils assistent les malades fort charitablel'an 1347. Quelques Seigneurs particuliers ment, voir jusqu'à la mort, et depuis en porfirent élever une chapelle à Nancy, sans tent nne partie en sépulture, étant priés dire qu'elle étoit de quoi le prieur, le Le fondateur se délectoit fort à leur conchapitre de St.-Georges et le vicaire per-versation, aussi sont-ils gens de bien et pétuel, comme ayant intérêt, se plaigni- bien vivant, tellement qu'il fit bâtir une rent, et firent faire un procès-verbal sur chambre audit couvent pour s'y retirer et ce sujet, qui est encore au trésor: mais la pour aller aux matines ès-bons jours. La forme n'étant pas encore telle qu'on puisse chambre s'appelle encore la chambre da juger à quel sujet lesdits Seigneurs la fai-Roi, d'autant qu'il étoit Roi de Sicile, soient faire, cela demeura en tel état. Peut-toutefois non jouissant; jusqu'à maitenant

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il est fort bien entretenu. L'Altesse de dé-tinée pour la sépulture des Princes (1) où funt Charles III, y alloit souvent oüir le sont ja les deux Antoines (2), François et service, el conversoit fort familièrent avec Charles, avec autres Princes et Princesses les religieux, mais beaucoup plus avec femmes et enfans. Elle a été bâtie par l'Alun bon père, qui, par sa prudence, tesse de Henry II, à la diligence de Michiel avoit passé par tous les dégrès d'honneur Bonnet, jadis Premier Président de Lor(hors de Général) de son Ordre, et par raine, sous les Ducs Charles et Henry, plusieurs fois. Il étoit grand prédicateur homme d'un merveilleux crédit auprès de de son tems, et bien versé en affaires d'état, ces Mrs. signamment de Charles qui l'adu conseil duquel son Altcsse usoit souvent vait élevé, duquel aussi il avait tiré de en choses d'importance, mais principale-grands services, pour avoir manié de son ment pour sa concience.

temps la plus grande partie des affaires de Lorraine et Barrois.

Ce couvent fut fait fort petit à cause de la place qui manquait pour les mieux ac- De l'autre côté du maître-autel, sous commoder, principalement quand la ville une voûte prinse dedans la muraille, est s'est augmentée, à proportion les religieux la sépulture de Nicolas de Lorraine et de sont augmentés en nombre, et partant la deux de ses femmes, leurs effigies couchées place a été remplie; tellement que feue son en relief sur un tombeau de marbre blanc. Altesse leur donna quelques vieux rem-C'est celui qui_gouverna si sagement son parts; (après avoir ruiné les murs de l'an-neveu Charles III, et tint ses terres en cienne fortification) afin qu'ils se puissent paix, et qui empêcha par sa prudence élargir, et fit encore élever ledit couvent que l'hérésie n'y preinne pied, pendant d'un étage, pour loger plusieurs religieux leur plus grande furie; régnant en France étrangers, qui passent et qui repassent or- Charles IX. Et ce que s'y était fort glissé, dinairement. Charles le chassa à son retour de France. Leur église est aussi fort petite (1) comme Près de ce tombeau est le sépulcre de sont toutes celles de Nancy, qui sont été feu illustrissime Charles, Cardinal de Vaubâties à proportion que le peuple a crù ; et démont, Évêque de Verdun et Adminisla ville étant tout à coup arrivée à une gran-teur de l'évêché de Toul; de Philippe deur non espérée, et peuplée à l'équipo-Emmanuel, Duc de Mercœur, qui moulent, on a été contraint d'en faire bâtir rut retournant de Hongrie, empoisonné plusieurs plus provisionnellement qu'au comme on croit (après avoir mis en détrement, attendant que le temps en fit route deux armées de Turcs, composée voir une grande pour faire les assemblées chacune de six-vingt mille hommes et plus, générales, qui sera quand Dieu y portera avec une poiguée d'hommes ;) de Henri de les affaires de Messeigneurs nos Princes. Lorraine, Comte de Chaligni, qui mourut Quant à cette-ci, elle était très-bastante de même en Hongrie assistant son frère; et pour le temps qu'elle fut bâtie; à présent plusieurs autres enfans dudit Nicolas, qui on y prêche devant la Noblesse, en Ca- sont là inhumés. rême et Avant, et là sont nourris les Prédicateurs ordinaires de son Altesse. Elle est bien bâtie, proprement, commodément pour ce qu'elle contient; il y a plusieurs chapelles de part et d'autre bien ordonnées, signamment celle qui est bâtie et des

(1) Elle était apparemment fort petite du temps que l'auteur écrivait; aujourd'hui elle est longue et spacieuse par les augmentations qu'on y a faites depuis 1619.

Sur toutes les sépultures, celle du Duc René s'y fait voir au-devant d'une arcade prinse dedans la muraille au-dedans de laquelle est l'effigie dudit Duc à genoux contre un prie-dieu, tirée à son naturel,

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(1) Cette chapelle fut fondée par le grand Duc Charles III. On la voit en partie dans les estampes gravées pour sa pompe funebre.

(2) Le bon Duc Antoine et Antoine Mousin, chanoine de Trèves, mort en 1587.

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