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Lorraine, par la sollicitation et vigilance en avoir dispense à Rome, ce qui se fit d'illustrissime et révérendissime Prince avec peu de difficulté. Les vieux, qui Erric de Lorraine, évêque de Verdun, n'avoient d'autre but que de mourir en pour lors et à présent appelé le Duc Erric, l'habit tel qu'ils avoient prins, se résou→ et commença ladite réforme en ses deux dèrent de prendre pension avec un lieu au abbayes de Moyen-Moutier et St.-Vanes monastère pour faire leur cas à part tou→ de Verdun, soubs lesquelles et desquelles chant le logement et la table qu'ils ont les autres abbayes de Lorraine ont tiré comme entr'eux, et faire le service avec l'exemple de réformation. Avant, les re- ceux de la réformation en une même ligieux possédaient des rentes en propriété, église et un même chœur. Pour les jeunes, dépendantes néanmoins de leur monastère; une partie desquels avoient étudié, consiencore qu'ils vivent en général, toutefois dérant l'importance de faire son salut de→ ils avoient quelque chose particulièrement, dans cet habit, prindrent la réforme, où et faisoient ou peu, ou point de profession, ils se sont très-bien comportés à l'édificasinon extérieurement, portant un scapution du prochain. Autres qui étoient là laire et la tonsure de religieux seulement, contre leur volonté, se retirèrent à la mai. au reste étoient semblables aux séculiers, son de leurs pères. Voilà comme on y mangeant chair ès jours permis de l'église, procéda.

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récitoient encore en plusieurs lieux les Après que ces deux maisons furent réheures à l'usage de St.-Benoit; autres formées, plusieurs autres suivirent; feu avoient prins l'usage de Rome, tellement, Monseigneur le Cardinal en fit faire autant que les convents étoient plustost pour re-à St.-Mihiel, qui fut environ l'an 1604 cevoir les enfans (comme il sembloit) à la et s'il en procura autant à Metz, ce qui décharge des maisons, que pour être re-ne peut sortir son effet, pour la résistance ligieux, d'autant qu'ils étoient fort éloignés que les abbés et religieux de Metz lui fi→ de la première profession de la règle de rent soubs l'autorité de Henri IV. Ceux Saint-Benoit. de Bouzonville, Saint-Evre, Saint-ManPour faire ces changemens, il sembloit sui-lez-Toul, Saint-Aric de Verdun, et fort difficile, tant pour les biens que les-toutes les autres abbayes de Lorraine en dits religieux possédoient en propre, qu'ils firent de même, sinon ceux de Senones, étoient la plupart de maisons relevées. On qui différère jusqu'à l'année présente donna option aux vieux religieux et no- 1619, et Saint-Arnould à Metz, qui a vices ou d'entrer à la réforme, oa de pren- entré comme les autres par la diligence dre pension; et à ceux qui voudroient sor de Monseigneur de Vaudémont, Frantir pour avoir des bénéfices séculiers, on çois de Lorraine, Marchis de Hattonchaleur donna lettres déclaratisses de ce peu tel, etc.

de profession qu'ils en avoient fait, pour

SUPPLÉMENT ET ADDITIONS.

A L'ARTICLE DE NANCY.

Nancy, ville capitale du duché de Lorraine, est située dans une plaine fort agréable, environnée au couchant par des coteaux fertiles couverts de vignes, et ayant du côté de l'orient la rivière de Meurthe, qui lui procure mille commodités par les bois de marnage, et les planches qui descendent des montagnes de Voges à Nancy

par cette rivière. La ville est grande et trèsbien bâtie: elle est partagée en deux villes; savoir, la vieille et la nouvelle.

La ville vicille contient le palais des princes, aujourd'hui démoli, la citadelle et les maisons de la principale noblesse du pays.

Laville neuve est bâtie beaucoup plus.

régulièrement, ayant ses rues tirées au cordeau, vastes, dégagées, toujours fort propres, et ses maisons bâties de pierre, très-solidement et fort proprement.

Cette ville neuve doit son origine au duc Charles III, surnommé le Grand, qui en fit jeter le plan, et l'exécuta vers l'an 1590; mais elle ne reçut sa perfection que sous le duc Henri II, surnommé le Bon, son fils et son successeur, qui l'acheva. Elle se perfectionne et s'embellit tous les jours de plus en plus.

des monumens certains de ce pays dès l'ar 1060. Gertrude, duchesse de Lorraine, est qualifiée duchesse de Nancy en cette année, et le prince Odelric, frère de Gérard d'Alsace, duc de Lorraine, porta le surnom de Nancey dans les chartres de l'an 1069 (1). Le duc Thierri, fils de Gérard d'Alsace, fonda vers l'an 1080, le prieuré de Notre-Dame près la ville de Nancy; le duc Simon en 1136 avait son palais près la même ville. Datum in Castro meo juxtà Nanceium.

Nancy subsistait donc, et était déjà as

Quelques savans ont cru que Nancy tirait son nom du comte Nancius (1), fon-sez considérable dans l'onzième siècle. Les dateur de l'abbaye de Moirmont, au dio- premiers ducs de Lorraine, le duc Gérard cèse de Reims. Ce comte est rappelé dans d'Alsace, le duc Thierri son fils, firent un titre de l'an 1074, où il est dénommé leur demeure ordinaire à Châtenoi; mais comme ayant vécu long-temps auparavant; il est assez vraisemblable que le duc Simais cette étymologie du nom de Nancy mon I, leur fils, et Matthieu I, fils de Sin'est fondée que sur une faute de copiste; mon, demeurèrent ordinairement à Nancy. les monumens plus certains de l'abbaye Nous avons vu ci-devant que Simon I, en de Moirmont disent constament Nanterus, 1130, date un titre de son château de au lieu de Nanceius, comme il est im-Nancy: on assure que le duc Matthieu acprimé dans Marlot, d'où les bollandistes l'ont pris (2).

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quit de Drogon de Nancey, la ville ou le bourg de Nancy en échange des seigneuries de Lenoncourt, et de Rozières-auxSalines, d'où viennent les noms de Lenoncourt, et de Rozières aux descendans de Drogon, un des premiers auteurs de la maison de Lenoncourt.

La duchesse Agnès (1) de Bar, épouse

Il y a assez d'apparence que le nom de Nancy (3), Nanceium, Nancey, vient du Celtique Nunt, qui signifie un amas d'eau, une mare, un marais, d'où viennent aussi les noms des villages de Nant-le-Grand et Nant-le-Petit; de Nantois, du Grand et du Petit Nançois ; de Nanteuil et de Nan-du duc Ferri II, avait eu pour douaire la ` terre ; et peut-être aussi naca ou nanca et nacella, un navire, une nuelle; et nassa, uné nasse; et nauda, une mâre. Nauda sancti Mansueti, nauda Widonis, la nouë de St.-Mansui, de Guidon, etc (4).

поие,

Nous disons encore dans ce pays-ci une une nauë, une mare; on sait qu'à Nancy il y avait autrefois une grande mare, au lieu qu'occupe aujourd'hui la carrière de la ville vieille.

Le nom de Nancy, ou Nancey, comme l'écrivent les anciens (5), se trouvent dans

Bolland. ad diem 19 april.

(2) Marlot, Histor. Rhemens. lib. 2, p. 168.
(3) Mabill., annal. Bened., t. 1, p. 75.
(4) Histoire de Lorraine, V. Ducange Nauda.
(5) Alberic., ad ann., 1060.

ville de Nancy et ses dépendances; elle les rendit au duc Matthieu II, son fils, et l'en investit au mois de juin 1220; et de suite, le duc Matthieu en investit Thiébaut, comte de Champagne, et Gertrude sa femme, et les reprit d'eux, en sorte que Nancy relevait alors des comtes de Champagne.

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Ferri III, duc de Lorraine, fils de Matthieu II, donna des priviléges d'affranchissement aux villes de Nancy et de Port, (1) Hist. de Lorr., preu., t. 1, p. 1, 11, 30. Ego Agnès Nantiacum cum omnibus pertinentiis suis, quod nomine dotalitii possidebam, reddidi Matthæo Duci Lotharingia Fileo meo, et inde me devestivi in manu ipsius. Ipsè verò Filius meus præfatum Comitemin

vestivit de Nantiaco.

mance,

ou Saint-Nicolas, de Lunéville et d'A-Jest sur l'Ornez, et Nancy sur la Meurthe; et reconnut par ses lettres datées Nasium est au couchant de la ville de de l'an 1265, pour garant et protecteur de Toul, et Nancy est à l'orient de la même ces priviléges, le comte de Champagne, ville. Nous avons parlé ailleurs plus au qu'il qualifie son très-cher seigneur : Ca-long de Nasium.

rissimo Domino meo Comiti Palatino (1), On dit qu'il y a dans les archives de consentant qu'au cas de manque de parole Lorraine un titre de l'an 960 (1), qui de sa part, ledit comte de Champagne nomme Nancy la ville d'Eve sur la Meurpuisse retenir les fiefs qu'il tient de lui, the Villa Evæ super Murtham; et que sans lui faire tort: Capere Feoda mea sinè ce fut la comtesse Eve, fondatrice du mesfacere. Ces fiefs étaient Nancy et ses prieuré de Lay, qui y bâtit un château et dépendances, Châtenoi, Montfort près quelques maisons autour, et qui lui donna Mirecourt, Frouart et la moitié de Gran- le nom de ville d'Eve. On trouve plusieurs en-Bassigny; mais non pas Lunéville, reprises des ducs de Lorraine auprès Port, Amance, qui ne relevaient point de des empereurs, où ils reprennent d'eux la Champagne. le droit de frapper monnaie dans la ville Il y a apparence que quand les rois de d'Eve: Il est certain que les ducs de LorFrance ont prétendu que les comtes de raine ont communément frappé leurs monChampagne relevaient de leur couronne naies à Nancy; mais on n'a jamais proc'est à cause de ces fiefs qu'ils possédaient duit ce prétendu titre de l'an 960, et il est dans le diocèse de Toul; mais cette pré- très-croyable qu'il n'a jamais existé. Quant tention n'était nullement fondée, les à la ville d'Eve, où les empereurs pervillages dont il est question étant bien du mettent aux ducs de Lorraine de frapper diocèse de Toul, mais non du domaine de monnaie, on en a parlé dans l'histoire de l'évêque de Toul, ni de son chapitre, et Lorraine, et il n'y pas pas d'apparence par conséquent n'appartenant pas à l'em-que ce soit Nancy. pire, auquel la France a succédé dans les trois évêchés (2).

Nancy originairement était fort petit: Nous avons vu que la ville neuve ne subDepuis la fin du treizième siècle, et la siste qué depuis le grand duc Charles III, réunion de la Champagne à la couronne qui est mort en 1608; et qu'en 1080, le de France, on ne voit pas que les ducs de prieuré de Notre-Dame était hors de la Lorraine aient reconnu les rois de France ville, aussi bien que le palais du duc Sipour Nancy; ils y étaient pleinement souve-mon en 1130. La Carrière n'était qu'un rains, quoiqu'ils aient continué de relever marais lors du mariage du duc Charles III, du roi pour Neufchâteau, Châtenoi avec la princesse Claude de France. LorsFrouart et Montfort jusqu'en 1463, que que le duc Charles de Bourgogne, surle roi Louis XI, en remit l'hommage au nommé le Hardi, ou le Téméraire, duc Jean de Calabre. assiégea Nancy, ce n'était proprement Nancy n'est point du tout connu aux qu'une bourgade, suivant Pierre de Blàanciens géographes: Simletus et quelques ru, auteur de la Nancéiade qu'il écrivait autres ont confondu Nanceium, ou Nan-sous le duc René II.

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ticum, avec Nasium, vulgairement nommé Nais, cité ancienne, située entre Andelau et Toul, ou entre Caturices et Toul; mais Nancy en est fort différent, et d'une position qui n'y a nul rapport. Nasium

(1) V. Vignier, p. 138, 139.

(2) Longuerue, descrip. de la France, prem. part., p. 31, et 32, et deux part. p. 141, 144.

Parva sub arctæo ( nunc cunctis nota) sub

axe

Urbs sedet, Urbis habent siforsitan oppida nomen (2).

Le palais ducal, qui a été démoli depuis peu, fut bâti par le duc René II,

(1) Penoit picard, V. de S. Ger. p. 80. (2) Blaru, I. Nanceiad. initio.

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après l'an 1476. Il avait, dit-on, été com-y fait mention du prince Simon son fils, mencé par le duc Raoul; et l'on croit que et d'Annuntius, précepteur de ce jeune son fils et son petit-fils y ont résidé : Les prince; et par conséquent on peut fixer dames prêcheresses furent transférées d'au- cette fondation vers l'an 1084. près de saint Nicolas à Nancy en 1298, sous le duc Ferri III, qui leur donna son palais pour demeure; la place de SaintEvre porte encore le nom de la place du Chatel dans les les anciens regitres de SaintGeorges.

La maison des pères Cordeliers n'était qu'une hôtellerie, qui avait pour enseigne la Licorne, quand René II, les établit à Nancy en 1484. Le duc Charles II, demeurait à la grande rue de Nancy dans une maison bourgeoise; il mourut en 1431. La porte de la Craffe, ou de NotreDame, fut bâtie peu de temps avant le règne de René II. Nancy ne représente de toutes parts dans ces temps là, que des vestiges de nouveauté.

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Ce prieuré obtint en 1409, de l'abbé de Molesme permission de donner à titre de cens à quelques particuliers, certaines terres labourables qui étaient aux environs dudit prieuré; ce qui prouve qu'alors ce monastère était encore à la campagne. En effet, en 1340, les deux bourgets, grand et petit n'étaient pas enere enfermés dans la ville: Ils y furent compris en 1575; et en 1580, 1394, et 1409, on voit par les anciens registres, que les rues de Saint-Michel et des juifs, étaient dans l'enceinte de Nancy.

Le prieuré de Notre-Dame fut gouverné par des prieurs réguliers, jusqu'environ l'an 1467, que Jean de Lambale, protonotaire du saint siége, le tenait en commande. Il eut pour successeurs:

La ville ne prit proprement la figure de ville, qu'après la victoire de René sur le duc Charles de Bourgogne en 1476, et sous le bon duc Antoine, qui la firent forCe qu'il y a de plus ancien à Nancy (1), tifier de bonnes murailles, boulevarts et est le prieuré de Notre-Dame, fondé par remparts. Le duc Charles III, ou plutôt Thierri, dnc de Lorraine, fils et succes-la duchesse Christine de Danemarck sa seur du duc Gérard d'Alsace: Ce prieuré mère, et le comte de Vaudémont, régent n'était pas situé dans la ville, mais dans de Lorraine, son oncle, y firent ajouter les champs près de Nancy. Thierri sou-la rue neuve avec trois boulevarts, l'un met ce prieuré à l'abbé de Molesme au desquels a retenu le nom de Danemarck, diocèse de Langres, et ordonne que tan- avec la courtine. dis que ce monastère demeurera simple prieuré, il payera chaque année à l'abbaye de Molesme un marc d'argent en signe de sa dépendance; que si dans la suite il est érigé en titre d'abbaye, l'abbé de Molesme, sans le consentement duquel on n'y doit faire aucun changement, y nommera un abbé; et quand il viendra à Nancy en personne, l'abbé de Notre-Dame quittera sa place et la cédera à l'abbé de Molesme, qui la remplira tant qu'il sera dans ce monastère; que si l'abbé de Notre-Dame de Nancy tombe dans quelque faute notable, celui de Molesme l'avertira charitablement; et s'il ne se corrige pas, il le déposera et en mettra un autre en sa place, selon la régle de saint Benoit. La date de cette chartre ne s'y lit pas mais le duc Thierri

(1) V. Vignier p. 112.

Claude Hordal; puis
Sébastien prévot, en 1457.

Olri de Blâmont, en 1472, et 1477. Nicolas de Lorraine, comte de Vaudémont, en 1543. Il s'en démit en faveur de Perrin Bailli, son aumônier, qui le possédait en 1598.

Hugues des Hazards, qui fut ensuite évêque de Toul.

Pierre du Chatelet, évêque de Toul, unit ce prieuré à l'abbaye de Saint-Martin près la ville de Metz, dont il était abbé.

Sous Arnoù Lion, le prieuré de NotreDame en 1584, était déjà uni à cette abbaye.

La collégiale de Saint-Georges.

cuissart fait en forme d'un homme armé, La collégiale de Saint-Georges (1) si-assis sur un carreau d'argent, aux armés tuée dans la ville vieille de Nancy, fut de Lorraine ; de plus, il fit faire un tapis fondée par le duc Raoul en 1339, pour pour le porter, et un ciel pour le couvingt chanoines, dont le prévôt devait être vrir, lorsqu'on le porte en procession. Il choisi par les autres chanoines, du sein du y ajouta tous les ornemens d'autel pour chapitre, et avoir sur eux la même auto-servir le jour de sa fête, et une somme de rité, qu'ont les doyens dans les autres douze cents livres tournois pour acheter collégiales de chanoines séculiers. Le rentes, afin de faire célébrer le service le prévôt recevra l'investiture des mains du jour de sa fête, et pour prier pour ceux duc, et les chanoines seront à la collation qui avaient été tués à la bataille de Buldu fondateur et de ses successeurs gnéville.

et seront tenus de résider au moins La relique y fut reçue le neuf janvier quinze semaines, s'ils veulent recevoir 1460. le gros des fruits du bénéfice.

Le prévot de Saint-Georges avait droit

Le duc déclare le chapitre de Saint-Geor- d'officier avec l'anneau et le bâton surges exempt de toute juridiction séculière monté d'une aigle éployée de vermeil; de la part de ses officiers, et de tout amor-outre le prévôt il y avait quatre dignitaires tissement pour les biens qu'ils pourront ac- dans ce chapitre, savoir : le chantre, l'équérir. Toute les fois qu'un duc de Lor-colâtre, le trésorier et l'aumônier. Ils raine fera sa première entrée à Nancy, il avaient aussi un maître de musique, et fera serment dans l'église de Saint-Georges, dix enfans de choeur. Le roi René I, de conserver les droits et priviléges des donna en 1460, à cette collégiale, l'os de chanoines, et y laissera son cheval pour le la cuissse de Saint-Georges, nommé vul– chapitre. gairement le cuissart de Saint-Georges, qu'il avait eu à Arles en Provence, et l'accompagna d'un riche reliquaire, d'un tapis, et d'un bassin pour faire du vin béni.

Thomas de Bourlémont, évêque de Toul, confirma cette fondation en 1539, le jour de la fête du Saint Sacrement. Le chapitre de Saint-Georges est soumis immédiatement au saint siége, par bulles du pape Jean XXIII, du 14 avril 1415, confirmées par d'autres bulles des papes ses successeurs, reconnues par les évêques de Toul.

Nous avon vu ci-devant les prérogatives du prieuré de Notre-Dame, sur la collégiale de Saint-Georges. Les ducs de Lorraine possèdent un canonicat dans cette église.

En 1471, les seigneurs de Lorraine firent entr'eux une confédération pendant l'absence du duc René II, pour se défendre contre les Bourguignons, et chacun d'eux fit peindre l'écusson de ses armes, et les plaça dans le chœur de l'église de Saint-Georges (1).

On conserve dans l'église collégiale de Saint-Georges de Nancy, aujourd'hui unie à l'église primatiale, un os de la cuisse de saint Georges, martyr, qui y fut donné par le duc René I, qui ayant appris que ladite relique était dans l'église de Saint-Hon.... une des paroisses de la ville d'Angers, l'obtint par ses instantes Le duc Charles IV, ayant succédé au prières auprès de M. le cardinal de Foix, bon duc Henri, son oncle, en 1624, ne administrateur de l'archevêché d'Arles, jouit pas long-temps de la paix; elle fut et légat du saint siége; l'ayant obtenue, il la fit enchasser en argent, dans un

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troublée dès l'an 1627, par les recherches que fit Le Bret, intendant de Metz, des titres et des biens des trois évêchés.

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