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Le mariage de Gaston, duc d'Orléans, (bre ils mirent la sappe à la ville vieille; avec Marguerite de Lorraine, sœur de on ne laissa que les portes et un petit enCharles IV, acheva de mettre le trouble droit, où est l'aqueduc qui conduit les en Lorraine, où Gaston mécontent du eaux de la source : l'on y voit encore aucardinal de Richelieu, s'était retiré en jourd'hui les anciennes fortifications; ce 1633. Ce mariage ayant déplu au roi fut Charles Belange, sieur de Fontaine, Louis XIII, frère de Gaston, ce monar- ingénieur, qui prit l'entreprise de la déque vint assiéger Nancy le vingt-deux août molition des fortifications. Le marché fut de la même année. passé le 10 juin 1631, pour la somme de 31,000 livres, monnaie de France.

Charles IV, abandonna cette ville: ses troupes en sortirent le vingt-quatre septembre suivant, et celles de France y entrèrent.

En même temps Pradel, gouverneur de Nancy pour le roi, fit enlever l'artillerie et la fit embarquer sur le port, pour être portée à Metz.

Louis XIII y fit son entrée le lendemain avec la reine Anne d'Autriche son épouse; Par le traité conclu à Marsal le premier il en partit le premier novembre, et donna septembre 1663, il fut seulement permis à le gouvernement de cette place au duc de Charles IV de faire fermer les villes de Brissac; il y mit huit mille hommes de gar-Nancy d'une simple muraille. nison, et projeta dès lors d'y former une espèce de citadelle. La r⚫ine partit de Nan- le six septembre de la même année, mais il n'a joui de la paix que jusqu'à l'année cy après le roi.

Le duc Charles fit son entrée à Nancy,

Louis XIII devenu maître de la Lorrai-1670. Le roi T-C. envoya Fourille, ne, établit un conseil souverain à Nancy, qui se saisit de Nancy, le vingt-six août le 7 septembre 1634, composé de deux 1670, et le maréchal de Créqui de la Lorprésidens et de dix-sept conseillers; cera ine. conseil subsista jusqu'au mois d'août 1637, que la juridiction en fut unie au parlement de Metz.

Pendant ce temps, la peste qui avait commencé en Lorraine, à Pâques de l'an 1630, et qui ne finit qu'en mars 1637, fit un affreux cimetière de la ville de Nancy; il y mourait par jour vingt-cinq à trente personnes.

Par arrêt du conseil d'état du 22 scptembre suivant, le roi Louis XIV cassa la cour souveraine de Lorraine, anéantit la chambre des comptes, et ne laissa à Nancy qu'un bailliage. Alors le roi Louis XIV obtint au traité de Nimègue, la cession des deux villes de Nancy, en échange de celle de Toul. Mais le duc Charles IV ne voulut point accepter ces conditions.

Dans le même temps Louis XIII fit bâtir entre le bastion du jardin de la Le roi fit de nouveau fortifier Nancy, une porte, cour et les réduits de la citadellle; on laet y étant arrivé en 1673, il pressa si fort elle a subsisté le travail des fortifications de la ville nomma la porte Saint-Louis ; jusqu'en l'année 1661. vieille, qu'elle fut mise en état de résisLes troupes Françaises occupaient Nancy tance vers la fin du mois d'octobre de la depuis l'an 1633, jusqu'à ce qu'il fut rendu, même année. On suivit presqu'en tout le de même que le reste de la Lorraine à Char-même plan que celui de Charles III; on les IV, par le traité de Vincennes, conclu renversa la porte Saint-Nicolas, qui était le dernier février 1661. au bastion d'Haussonville, et le roi fit

Par le deuxième article, Louis XIV construire la porte royale; ces fortificavoulut que les fortifications de Nancy fus-tions subsistèrent jusqu'au traité de Rissent démolies: les Français commencèrent wick, conclu le trente octobre 1697, que la démolition le quatorze juin, par celle la Lorraine et Nancy furent rendus au duc de la ville neuve, et au mois de septem-Léopold.

Pendant ces années, Louis XIV fit bà-ne, quatre ponts de pierre fort beaux et tir les différens corps des casernes qui sont très-solides.

à la citadelle, de même que la chapelle de St.-Louis.

En 1714, au mois de novembre, les troupes Françaises ayant évacué Nancy, Par le vingt-neuvième article du traité le duc Léopold avec toute sa coury vint de Riswic, il fut arrêté que les fortifications passer l'hiver, ce qu'il continua pendant de Nancy seraient démolies, à la réserve quelques années de suite, et donna lieu à des remparts et bastions de la ville vieille,plusieurs seigneurs de Lorraine d'y faire et les portes de la ville neuve. bàtir des hôtels magnifiques. En 1715, il Immédiatement après le traité, on com-fit construire un second étage à l'appartemença la démolition des fortifications, et le 16 août 1698, les régimens de Guienne et de Languedoc, qui avaient travaillé, sortirent de Nancy.

La Ville-Neuve resta sans être fermée jusqu'en 1701; au mois d'octobre on commença les murailles qui coutèrent cent cinquante mille livres.

ment qui va à la rue des Cordeliers: dans le même temps il fit ôter les croisées des vitres; mais en 1717, il fit démolir une partie de ce magnifique palais, surtout la tour ronde qui servait d'escalier, et le haut de l'arsenal. La même année on commença à bâtir le nouveau palais, dont la face principale donnait sur la Carrière ; il devait former trois aîles, qui auraient L'heureux retour de son altesse royale, donné sur le jardin de la cour; on y Léopold Ier, dans les états de ses ancêtravailla jusqu'en 1720, que les ouvrages tres, forme l'époque de tous les beaux bâ- furent discontinués: la face du côté de la timens que l'on voit à Nancy et aux envi- Carrière fut élevée dans sa hauteur, et rons: le faubourg de Saint-Pierre du côté même ceuverte; l'aile du côté de la cour de Saint-Nicolas, où il n'y avait qu'une maison en 1700, est à présent très-considérable, et a commencé à porter ce nom en 1731.

L'ancien palais de Nancy était trèslogeable: le roi Louis XIII et la reine son épouse, étant venus en Lorraine en 1673, s'arrêtèrent à Nancy, et logèrent au palais, de même que leur cour qui était nombreuse; le roi avoua qu'il n'était pas, plus à son aise au Louvre.

fut poussée à six pieds de terre, et a été démolie en 1741 en même temps on renversa une partie de l'église de SaintGeorges, c'est-à-dire le chœur et les chapelles voisines: on se contenta de rebâtir la chapelle de la Vierge, où était représenté le duc Charles de Blois, qui était honoré comme saint dans cette église quoiqu'il n'eut jamais été canonisé, France s'étant opposé à sa canonisation parce qu'il était mort les armes à la main contre cette couronne. On démolit aussi le mausolée de Charles-le-Hardi, duc de Bourgogne, et ceux des ducs Jean et Nicolas de Lorraine, dont on mit les tombes au bas de l'église.

la

En 1699, le duc Léopold fit båtir à ses frais, les deux corps de logis de l'hôtel de la gendarmerie, pour le soulagement des bourgeois. En 1715, il batit les casernes appelées aujourd'hui la maison de force, pour y loger le régiment du Hant; toutes Les chanoines de Saint-Georges allaient les maisons bâties sur l'esplanade, et cel-faire l'office dans l'église des Dames Prêles de la rue de l'académie, depuis 1719.

En 1731, l'hôtel-de-ville de Nancy a fait construire la place de Grève, les Halles et la Poissonnerie. L'année suivante on båtit la salle de la Comédie.

cheresses de la ville vieille, en attendant qu'ils pussent retourner dans leur église. Ils y 'revinrent bientôt après, et y continuèrent leurs exercices jusqu'au 34 octobre 1742, qu'ils furent transférés dans l'église En 1742 et 1743, on a falt sur la rivière Primatiale, pour ne faire qu'un corps avec de Meurthe, en allant à Essey et Tomblai-le chapitre de cette église. Ils y commencè

rent ensemble l'office aux premières vêpres se du duc Ferri IV, décédée en 1332 ou de la Toussaint. 1556. Le second était du duc Charles II. L'ancienne église de Saint-Georges, Le troisième de Marguerite de Bavière, c'est-à-dire, la nef qui restait, fut cédée son épouse. Le quatrième de Marie de par le roi Stanislas à la ville de Nancy, Bourbon, épouse du duc Jean II. Le cinpour en faire un magasin; elle a été démo- quième et le sixième, de Henri II et de lie depuis. Marguerite de Gonzague, son épouse. On y transporta aussi les entrailles de Charles-le-Hardi, dernier duc de Bourgogne. On dressa un procès-verbal de tout ceci : et le 25 du même mois, le duc François III donna des ordres pour qu'on réparát tous les cercueils qui se voyaient dans le caveau de la chapelle Ronde, et qu'on achevat la chapelle même, qui est d'une architecture des plus riches et des mieux exécutées.

Immédiatement après la mort du duc Léopold, on répara le vieux palais, et l'on y fit la nouvelle galerie au lieu de l'ancienne. Ces réparations montèrent à plus de soixante mille livres, parce que l'on contait que son altesse royale, François III viendrait passer l'hiver à Nancy.

En 1707, le duc Léopold fit bâtir la salle de l'opéra, contigue à son palais: ce fut Bibianne de Bologne qui en donna le dessein, et qui conduisit cet ouvrage, qui attirait l'admiration des étrangers; Charles et Provençal en furent les peintres; elle fut achevée en 1709, et son altesse royale, Madame, vint de Lunéville à Nancy, le 9 novembre, pour en voir jouer toutes les machines.

En 1738, le roi de Pologne, Stanislas I, fit démolir toutes les loges, de même que la face du théâtre, et a fait servir le tout à la salle de la comédie de Lunéville, bâtie en 1734, pendant la régence de son altesse royale Madame; en sorte que cette superbe salle est aujourd'hui un corps de casernes pour les troupes.

Voici la liste des tombeaux qui sont au
Caveau de la chapelle ronde, distribuée
selon leur ordre chronologique.
Isabelle d'Autriche, femme de Ferri III,
morte en 1352.

Charles I, vulgairement II, mort en 1430.

Marguerite de Bavière, son épouse, morte en 1434.

Marie de Bourbon, femme de Jean II, morte en 1448.

Antoine, mort en 1544.

Renée de Bourbon, son épouse, morte en 1539.

François I, mort en 1645,

Christine de Dannemark, son épouse, morte en 1590.

Le duc Charles III, mort en 1608. Claude de France, son épouse, morte en 1575.

Le duc François III, aujourd'hui empereur, touché de voir la démolition et la profanation de l'église de Saint-Georges, où reposaient plusieurs de ses augustes prédécesseurs, fit exhumer leurs corps, et les fit transporter solemnellement à la chapelle Ronde, joignant l'église des pères Corde-morte en 1576. liers, qui sert de sépulture à ses aïeux. Il a fait achever et réparer magnifiquement cette chapelle.

Anne de Lorraine, fille de Charles III,

Claude de Lorraine, fille du même, morte aussi en 1576.

Henri duc de Lorraine, mort en 1624.
Marguerite de Gonzague, son épouse,

Le quatre février 1743, à neuf heures du soir, on transféra dans ladite cha-morte en 1632. pelle Ronde, les corps des princes et princesses qui avaient été inhumés à St.-morte en 1611. Georges.

Une princesse, fille du duc Henri,

François II, mort en 1632.

Christienne de Salm, son épouse, morte

On y voyait six cercueils, savoir: le premier, celui d'Isabelle d'Autriche, épou- en 1627.

Henri, prince d'Hatton-Chatel, fils de François II, mort en 1611.

Nicolas-François de Lorraine, mort en

1670.

Claude, duchesse de Lorraine, morte en 1648.

Charles V, mort en 1690.

Léopold I, mort en 1729.

On trouve même qu'en 1456, l'église de Saint-Evre fut réédifiée, et que deux notables bourgeois de Nancy, s'adressèrent à frère Jean Sallex, prieur de NotreDame, pour le prier de donner son agré— ment à ladite réédification; que plusieurs bonnes gens avaient dessein d'y contribuer, si ledit prieur consentait qu'on y mit un

Elisabeth-Charlotte d'Orléans, duchesse tronc, ce qui leur fut accordé jusqu'à bon

de Lorraine, morte en 1744.

ENFANS DE LEOPOLD.

Le duc de Bar, mort en 1700.
Une princesse, morte en 1701.
Gabrielle-Louise, morte en 1706.
Josèphe-Gabrielle, morte en 1709.
Une princesse, morte en 1710.
Elisabeth, morte en 1711.
Louis, mort en 1711.
Gabrielle-Charlotte, morte en 1711.
Une, princesse, morte en 1715.
Léopold-Clément, mort en 1723.
Le prince François, abbé de Stavelot,
mort en 1715.

Le cœur du même.

plaisir ; ainsi la chose fut exécutée : mais la nouvelle paroisse de Saint-Evre n'était alors considérée que comme succursale de Notre-Dame

Or il y avait anciennement trois faubourgs à Nancy: 1° Celui de Saint-Dizicr, situé entre la ville vieille et le pont de Marzéville, aujourd'hui rainé et dé→ moli; on y a depuis peu bâti quelques maisons; on le nomme Boudonville, dans les maisons des environs. 2. Le faubourg de Saint-Nicolas, situé près la fontaine et le moulin, qui est la décharge de l'étang Saint-Jean, aujourd'hui faisant partie de la ville neuve. 3. Le faubourg de SaintThiébaut, situé auprès du couvent des

Le cœur du prince Joseph, son frère. Et celui du prince Charles de Com-Sœurs-Grises, aujourd'hui confondu avec les maisons de la ville neuve. Ces trois

mercy.

Les entrailles du duc de Bourgogne, faubourgs dépendaient de la paroisse de Charles-le-Hardi.

Saint-Evre. Il y avait autrefois en l'église Paroisse de Saint-Evre. de Saint-Georges, des fonts baptismaux, La paroisse de Saint-Evre, qui est au- où l'on baptisait les enfans des princes et jourd'hui la principale paroisse de la ville des grands seigneurs. Ces fonts baptismaux vieille de Nancy, est beaucoup plus ré-étaient faits d'une espèce de marbre rouge, cente que celle de Notre-Dame, dont nous marqueté de plusieurs veines de diverses avons parlé; celle de Saint-Evre ne fut couleurs; ce marbre avait été tiré d'une commencée que vers l'an 1340, et consa- marbrière située au-dessus de Maxainville, crée en 1348. Il paraît par certains monu- de même que deux colonnes et un bénimens qui se conservent dans les archives tier, qui se voyent au noviciat des pères de Saint-Georges, qu'en 1340, il y avait jésuites. On mariait aussi à Saint-Georges, déjà une espèce de paroisse pour les bour-les princes et princesses de la maison de geois, qui demeuraient dans l'enceinte Lorraine; mais anciennement on n'y poude la ville, puisqu'il y est dit que les vait marier personne sans le consentement Bourgets, grand et petit, et les habitans du prieur de Notre-Dame, pas même les de Laxou, qui viendront à mourir, ne se- officiers des ducs. ront pas portés à la paroisse, mais seulement au prieuré de Notre-Dame; il y avait donc dès-lors une paroisse pour les paroissiens qui étaient dans les deux Bourgets et à Laxou.

Ce fut seulement en 1593, que la ville de Nancy fat partagée en trois paroisses, savoir: celle de Notre-Dame, de SaintEvre et de St.-Sébastien.

Il y a dans l'église de Saint-Evre, trois

confréries principales, savoir: 1°. celle dans l'église de Saint-Michel. Les autres du St.-Sacrement, établie en 1580, par en 1731, ayant obtenu de M. Bégon, évê le cardinal Charles de Vaudémont; on y que de Toul, la confirmation de leurs réfait grande solemnité tous les premiers glemens, sous le nom de la confrérie de jeudis du mois. 2.° Celle de la Conception, Miséricorde, et ces réglemens, de même qui était autrefois la confrérie de tous les que la confirmation de l'ordinaire ayant été métiers de la ville, qui ont à présent cha-entérinés à la cour, les pénitens noirs font cun leur patron particulier. Les marchands leurs services dans la chapelle de Saintseuls ont aujourd'hui la Conception de la Nicolas en la ville neuve, vers la porte Vierge pour leur patronne. 3. La con-de Saint-Jean ; et ont pour principal exerfrérie de St.-Nicolas, pour laquelle il y a sept chapelains, qui relèvent de messieurs de l'Hôtel-de-Ville de Nancy.

cice, d'assister aux exécutions des criminels condamnés à mort, dont ils emportent les corps, et ont soit: de les ensevelir et enterrer, ce qui se fait avec beaucoup de piété, et avec l'édification de toute la ville.

La collégiale de Saint-Michel dans la ville vieille de Nancy, passe pour fort ancienne; elle a apparemment donné son La commanderie de Saint-Jean-dunom à la rue de Saint-Michel, qui était Viel-Aitre, ou de Virlay, de l'ordre de déjà connue sous ce nom en 1573, ct 1409. Malthe, près la porte de France, hors les On ignore l'époque de la fondation de ce murs de Nancy, tire, dit-on, son nom de chapitre seulement on sait qu'en 1437, de cette ville: en latin, Atrium, en lorce qu'elle est bâtie dans l'ancien cimetière quelques seigneurs particuliers, apparemment ceux qui sont marqués ci-après, rain, Laitrie, signifient un cimetière, qui et qui sont collateurs des canonicats, ayant l'ordinaire au parvis de la paroisse. de leur chef fait ériger une chapelle à On ignore l'origine et le temps de la fonNancy, (on ne dit pas sous quelle invo-dation de Saint-Jean-du-Vieil-Aitre. Il y a cation), il y eut opposition de la part du dans l'église de la commanderie une chaprieur de Notre-Dame, du chapitre de Saint-Georges, et du vicaire perpétuel de

Saint-Evre.

L'opposition ne fut pas poursuivie jus qu'à sentence définitive. Cette collégiale de Saint-Michel n'a pas faitgrand progrès; 'elle n'est composée que de quatre chanoines, n'ayant chacun que douze écus de rente. La collation de ces canonicats appartient à divers seigneurs particuliers: d'Haraucourt, de Raigecourt et de Giraucourt (1).

est pour

pelle érigée en titre de bénéfice, sous le
nom de Saint-Jean, dont le commandeur
est collateur. On connaît dans Nancy la
vart des minimes.
poterne du Vieil-Aitre, dans le boule-

lieu où sont à présent les Sœurs-Grises;
Il y avait à Nancy un cimetière situé au
il y en avait un autre au prieuré de Notre-
Dame de Nancy, que le duc Thierri, fon-
dateur, y fit consacrer; Usibus eorum
consecrari fecit. Titre du duc Matthieu I,
(Monachorum) et in eodem loco atrium

La congrégation des pénitens ayant été de l'an 1145. établie à Nancy en 1654, suivant la bulle Il y avait aussi un troisième cimetière d'Urbain VIII, ces pénitens s'accomodè-près l'église collégiale de Saint-Georges, rent avec les chanoines de Saint-Michel, dans lequel on enterrait ceux qui y choiqui leur louèrent leur église, où les péni-sissaient leur sépulture; à charge de prétens ont fait leur office. Cette compagnie de senter le corps premièrement à la mèrepénitens s'étant partagée en 1751, et ayant église de Notre-Dame, puis à Saintformé deux compagnies, l'une de pénitens Georges. blancs, et l'autre de pénitens noirs, les premiers sont demeurés dans la ville vieille, et ont continué leurs exercices (1) Moreri, art. de Nancy.

Il y avait un quatrième cimetière près l'arsenal, nommé le cimetière du Terreau, avec une chapelle dédiée à saint Claude. Le terrain de ce cimetière fut pris par le

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