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avait commencé à bâtir la belle église des du Pont-à-Mousson, obtint du duc Chardames du Saint-Sacrement, qui n'a pas les IV, l'agrément, afin d'avoir un hosété achevée à cause des troubles qui ont pice pour les pères de son ordre, à Nanagité la Lorraine. On peut voir notre his-cy. Il convint avec les autres abbés de la toire de Lorraine, t. 5. p. 161, et suivan- province, d'acheter la maison des filles de tes. Le mariage du prince Gaston de France, sainte Magdeleine, que l'on appelait les avec Marguerite de Lorraine, se fit dans Madelonettes, et qui avaient abandonné le parloir de ce monastère, par le père cet établissement. Il leur fut adjugé le vingtAlbin Tellier, qui desservait ces religieu-neuf mars 1635, pour la somme de six y mises. Il y a dans leur trésor une belle et mille cinq cents francs barrois. Ils precieuse argenterie, donnée par la prin- rent d'abord un religieux, afin d'y recccesse Catherine de Lorraine, fondatrice. voir les confrères qui venaient à Nancy On y remarque surtout plusieurs pierres pour leurs affaires; on y ajouta une chaprécieuses antiques, fort bien gravées. pelle domestique, pour y pouvoir dire la Cette princesse mourut à Paris le sept jan-messe; dans la suite on augmenta les bâti– vier 1648, et son corps fut apporté et in- mens, et l'on y båtit une église; enfin on humé dans le caveau des religieuses à trouva moyen d'y faire quelques acquisiNancy. tions, et d'y réunir le prieuré de Bonneval, Les grandes Carmelites. dépendant de l'abbaye de Muraut. M. Les religieuses carmelites, nommées l'abbé Louis Hugo, qui est mort abbé d'Eles grandes carmelites, dont le couvent] tival et évêque de Ptolémaïde, y a fait est situé dans la rue des Quatre-Eglises, commencer une église, qu'il éleva y étant pour les distinguer des autres carmelites, prieur, à la hauteur de vingt pieds hors de surnommées les petites carmelites, qui terre: elle est couverte à présent, et à sa ont leur demeure à l'extrémité de la rue hauteur mais il n'y a pas d'apparence Saint-Joseph. qu'elle soit de long temps achevée.

Les grandes carmelites ont acheté la maison où elles demeurent pour la somme de vingt-cinq mille francs; cette maison avait été d'abord destinée pour la demeure des carmes déchaux. Leur église fut bâtie en 1611, et consacrée en 1612, le jour de sainte Catherine; mais depuis elles en ont fait bàtir une nouvelle, avec un dôme, qui est l'ouvrage du sieur Betau; elle fut achevée en 1704. Provençal en peignit le dôme.

Les Dominicains.

Le maréchal du Halicr, gouverneur de Nancy en 1642, pour le roi roi Louis XIII, donna son hôtel pour l'établissement des pères de Saint-Dominique. Cet hôtel originairement était destiné à loger les ambassadeurs et envoyés des princes étrangers, qui venaient à la cour de Lorraine. Avant le retour du duc Léopold dans ses états, les Dominicains enseignaient la philosophie et la théologie dans leur maison, et ont formé grand nombre de bons sujets. Les pères jésuites leur ont fait défendre de continuer cet exercice. Les do→ minicains ont fait batir une église en 1744, et 1745. Le roi Stanislas

Les petites carmelites furent fondées le dix neuf mai 1635; elles étaient d'abord fort à l'étroit, et n'avaient pour église, qu'une assez petite chambre; mais depuis elles se sont très-bien bâti, et ont fait une fort jolie église; le tout fut achevé en 1718, B tau fit l'architecture, et fit exé-y a posé la première pierre, et a contribué par ses libéralités à sa construction. cuter tout l'ouvrage.

Saint Joseph.

Les pères prémontrés se sont établis à Nancy vers l'an 1634. Le révérend père

Les Augustins.

nouvelle

Les augustins s'établirent à Nancy vers l'an 1662; ils demeurèrent d'abord dans

Pierre de Bans, abbé de Sainte-Marie un terrain qu'on leur assigna sur les glacis

des fortifications, qui venaient d'être démolies.

Notre-Dame de Refuge. Elisabeth de Ransin, née à Remiremont

L'an 1669, le seize octobre, le duc en 1592, épousa M. Dubois, prévôt Charles IV, accorda aux augustins réfor- D'Arches-sur-Moselle; étant devenue veumés de Nancy, une place contenant quatre ve, elle s'établit à Nancy, et s'y occupa arpens et trente toises, à raison de deux aux exercices de piété. Ayant remarqué cents cinquante toises l'arpent, mesure du sur les remparts de la ville, des filles abanpays; cette place assise est située entre les données au libertinage, elle les retira dans deux villes au bout de la Carrière, du côté sa maison, et se chargea de leur entretien; de l'hôtel de Salm, entre la rue qui passe le bruit s'en étant répandu dans la ville, derrière les écuries d'une part, et les rigol-plusieurs personnes aussi engagées dans le les par où découlent les eaux du fossé d'au- désordre et désirant d'en sortir, s'adressetre, sur la largeur de dix-neuf toises et quatre pieds, en la face du devant; la totalité de quatre arpens et trente toises, laquelle ledit duc a bien voulu amortir; le tout sous certaines charges.

rent à elle. Bientôt elle en rassembla jusqu'à 20, auxquelles quelques pères jésuites donnèrent des constitutions ; et sous l'approbation de M. de Maillaue, évêque de Toul, elles reçurent l'habit de religion le

Louis XIV, ayant fait de nouveau for-1er juin 1631. tifier Nancy en 1675, leur église et leur Les religieuses de la Madeleine, vulcouvent furent renversés, et ils se retire-gairement nommées Madelonettes, établies rent dans l'hôtel de Maillane. Ils y firent par la duchesse Marguerite de Gonzague, bâtir la maison qu'on voit aujourd'hui en qui avaient quitté leur demeure qui 1715. Leur église est sous l'invocation de était où sont les pères Prémontrés, se Saint Charles. joignirent aux sœurs du Refuge au nombre de neuf, le 4 décembre 1632.

Les religieuses tiercelines doivent leur établissement à Charles Bouvet, qui les fonda en mil six cent vingt.

Les Tiercelins de Nancy. Les pères Tiercelins se sont établis vers le milieu du XVIe siècle, à Notre-Dame des Anges, à une demi-lieue de Nancy, en allant à Toul; depuis ils sont venus demeurer dans la ville, et après le retour du duc Léopold, ils se sont bâti une église et un couvent, où nous les voyons aujourd'hui : le R. P. Donat, tiercelin, confesseur du duc Charles IV, a commencé une assez bonne bibliothèque, que ces pères augmentent tous les jours.

La Visitation.

Le pape Urbain VIII approuva leurs constitutions, le 13 avril 1634. Dès l'an 1627, le duc Charles IV, leur avait acde février, le cardinal de Lorraine, cordé sa protection, et en 1629, au mois évê nastère. Leur maison est vaste et bien que de Toul, l'établit en forme de mobâtie, et cet institut s'est répandu dans voir le R. P. Eliot et la vie de madame plusieurs villes du royaume. On peut de Ransin.

Les Orphelines.

été établie à Nancy par le duc Léopold I, La maison des pauvres orphelines a le 20 janvier 1715. Françoise Catherine Croiset, veuve de M. Zénobie Vireau de Les dames de la Visitation, instituées Sombreuil, est la principale fondatrice de saint François de Sales, se sont éta- cet établissement, qui est destiné à nourblics à Nancy le 14 décembre 1630. Elles rir et élever de jeunes filles, orphelines de y sont fort bien logées et bien rentées, et père et de mère, nées en légitime mariage. y ont une belle et nombreuse communau-Leur maison est bâtie commodément en un té, avec un prêtre qui les dessert, résidant près leur maison; mais l'église a peu d'ap

par

parence.

terrain qu'elles ont acheté ou qu'on leur a acheté pour une somme de 50,000 francs barrois, qui était autrefois un hôpital nom

mé Madommé, alors fort dérangé et pres-on divisa la paroisse Notre-Dame en 1719, qu'abandonné. L'impératrice douairière et on érigea celle des Trois-Maisons dans veuve de Charles VI, empereur, leur a l'endroit où était anciennement celle de donné un ornement de drap d'or qui est St.-Dizier. Elle fut dédiée à saint Fiacre magnifique. et à saint Vincent; l'on y bàtit une église, qui est desservie par Messieurs de l'Oratoire, et dépend de la paroisse de NotreDame de Nancy. Saint-Pierre.

Les Chanoines réguliers. L'hospice des Chanoines réguliers de S. Augustin, de la congrégation de saint Sauveur, situé dans une maison bourgeoise en la rue du Faubourg, a commencé vers l'an 1718.

Quand la paroisse de Saint-Sébastien fut divisée au mois d'octobre 1731, on

Les Minimes de Notre-Dame de Bonse- en détacha les maisons bâties au-dehors des portes Saint-Nicolas et Saint-Georges qui en dépendaient; et

cours.

La victoire remportée par le duc René en forma II sur Charles-le-Hardi, dernier duc dejune paroisse nouvelle sous l'invocation de Bourgogne, le 6 janvier 1476, a donné saint Pierre, dépendante de celle de Saintnaissance à la chapelle de Bonsecours, Nicolas. nommée autrement la chapelle des Bourguignons, et à l'établissement des pères Minimes qui desservent cette chapelle.

Le terrain depuis la porte de Saint-Nicolas jusqu'à Bonsecours, fut pour lors appelé faubourg Saint-Pierre. On fit d'aLe duc René II, après cette victoire bord l'office de la paroisse daus une petite glorieuse, fit faire une recherche exacte de chapelle accommodée à cet effet; on y tous les soldats de l'armée du duc Charles, chanta la première messe le 18 novembre qui étaient morts dans le combat, et leur fit 1731 : mais comme elle n'était pas assez donner la sépulture près la chapelle qu'il vaste, le sieur Jenesson, architecte, en a bâtit au même licu. Renée de Bourbon,en a bàti une à ses frais, qu'il a louée à la duchesse de Lorraine, épouse du duc An- ville pour cent ans: on a commencé à y toine, fit fermer le cimetière en 1523, et dire la messe le 24 décembre 1756, et y fit planter une croix où l'on voyait autre- M. Begon, évêque de Toul, la consacra fois des vers qui nous apprenaient cette le 15 juin 1737. Elle est belle et assez particularité.

Les pères Minimes furent établis pour desservir cette chapelle en 1609, et ils y ont bâti depuis peu une belle maison. La 'chapelle qui n'avait rien de remarquable par sa structure, a été renversée en 1737, par le roi Stanislas qui y a érigé une église, qu'il a ornée de peintures, de sculptures, de dorures avec une magnificence royale. La reine son épouse, morte le 19 mars en 1747, y a sa sépulture, et on y voit son mausolée exécuté en marbre blanc par Adam le cadet, célèbre sculpteur Lorrain. Cette église a été bâtie des ruines de la nouvelle Malgrange, commencée par le duc Léopold.

Saint Fiacre.

spacieuse. Les pères Jésuites de la Mission royale ont pratiqué une porte qui communique de leur maison dans cette église, où ils peuvent dire la messe quand ils jugent à propos.

La Mission royale.

Le roi Stanislas, par lettres patentes du 21 mai 1737, a institué a perpétuité dans la maison du noviciat des pères Jésuites de Nancy, huit missionnaires, pour faire des Missions tous les ans dans les paroisses de Lorraine et du Barrois; ce prince a donné pour cet établissement, une somme de six cent vingt-six mille livres argent de France.

Le 15 août suivant, les mêmes missionnaires commencèrent leur exercice par Les maisons bâties hors de la porte No- une célèbre Mission dans la ville de tre-Dame, s'augmentant considérablement, Nancy, qui dura jusqu'au quatorze sep!

on posa la belle croix au bois de la Malgrange.

tembre 1759; pour la clôture de laquelle sons, dans les portes de la ville neuve dans toutes la structure de cette ville, dont les rues sont vastes, dégagées, tirées au cordeau, bien pavées, bien propres, bien entretenues.

Quelque temps après, le nombre des missionnaires a été jusqu'à douze, à charge de faire 12 Missions et de distribuer deux La meilleure bibliothèque de Nancy, est mille livres en aumônes, successivement celle de l'abbaye de Saint-Léopold. Feu dans les paroisses de Lorraine et Barrois. M. Reboucher, conseiller à la cour, avait Les missionnaires se retirèrent de la maison un très-beau cabinet de médailles, de du noviciat de Nancy; et le roi ayant peintures, de coquillages, d'armes antiacheté le terrain qui est près l'église de S.ques et de curiosités modernes. M. Guyot, Pierre, hors des murs de Nancy, commença aucien avocat à la cour, a aussi un assez à y faire bâtir une maison superbe, sur le beau cabinet de peintures, de curiosités frontispice de laquelle on lit en grosses let-naturelles ; il a même quelques antiques tres d'or Mission Royale. Les bâtimens y remarquables et des coquillages bien choisont vastes, magnifiques, meublés et déco-sis. M. Nicolas le jeune a ramassé une inrés royalement.

Le prieuré de Lay fut uni à cette Mission par bulle du mois de juillet 1746, mais cette union a souffert des difficultés.

finité de pièces fugitives sur l'histoire du pays. M. Barbe est curieux en estampes. et en a un très-beau recueil, surtout des œuvres de Callot. Il y a nombre d'avoLe même roi fonda aussi le 12 juin cats qui ont des livres, des manuscrits 1748, une pharmacie, pour distribuer les modernes et d'autres curiosités. Le corps remèdes nécessaires aux pauvres malades des avocats y possède une bibliothèque pendant les Missions. Il a fait venir à publique et commune, où il se trouve Nancy des Frères de la charité, pour ac-quantité de bons livres de droit civil et cacompagner les missionnaires dans les Mis-nonique.

sions, y soulager gratis les malades de la Il y a à Nancy une cour du parlement, campagne, se rendre aux endroits atta- établie d'abord à Saint-Mihiel en 1635; qués de maladies épidémiques, et visiter les puis à Nancy et à Saint-Mihiel en 1641; prisonniers de Nancy; et ce par fondation et enfin fixée à Nancy en 1661, et encore du 17 septembre 1748, par contrat du 25 divisée par le duc Léopold le 16 novembre avril 1750. 1723, en grande chambre et en chambre des enquêtes; une chambre des comptes pour la Lorraine, un bailliage, une prévôté, une chambre des marchands ou justice consulaire, réglée par le duc Léopold, en novembre 1715.

Antiquités, Cabinets, Bibliothèques à Nancy.

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La ville de Nancy étant aussi nouvelle que nous l'avons dit, on ne doit pas y rechercher des antiquités ni sacrées ni pro- Le roi Stanislas y a fondé le 28 décemfanes, comme l'on en voit dans certaines bre 1750, une bibliothèque publique à villes anciennes; ni bàtimens, ni monu-trois mille livres de rente annuelle, pour mens, ni tombeaux, ni statues, ni an-l'entretenir et l'augmenter; et il a donné ciens restes de la magnificence Romaine; ni même de précieux restes des ouvrages des rois d'Austrasie, ou des premiers ducs de Lorraine.

les fonds pour ceux qui remporteront les prix sur des matières d'érudition; ces prix sont de six cents livres : il y en a deux cha que année. Cette bibliothèque est dans la A Naucy tout annonce la nouveauté; salle des Cerfs de l'ancienne cour des ducs mais une nouveauté ornée, élégante, pro- de Lorraine. Il y a déjà environ pour quinze pre et même magnifique dans quelques mille livres de bons livres achetés, qui feéglises, dans plusieurs fort-belles mai-ront le fond de la bibliothèque publique.

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La société littéraire de Nancy a tenu sa première assemblée le 3 février 1751.

Le 20 juillet 1750, le même prince a établi une chambre des consultations composée de cinq anciens avocats, qui jouissent des mêmes privilèges que les con- ; seillers du bailliage de Nancy, à deux mille livres d'appointement chacun.

Manége.

Un écuyer ayant demandé au roi de Pologne la permission d'établir à Nancy un manége, avec les maîtres nécessaires pour enseigner les mathématiques, l'histoire et les autres exercices aux académies, le roi a accordé les lettres patentes pour cette érection le 28 janvier 1752.

Nant-le-Grand, est office, comté et prévôté de Ligny; recette et bailliage de Bar, présidial de Chalons; parlement de Paris. Le roi en est seul seigneur. La paroisse a pour patron saint Amand.

à

Nant-le-Petit, autre village du diocèse de Toul, annexe de Nant-le-Grand; l'église pour patron saint Martin. Le roi en est seul seigneur. Office, comté et prévôté de Ligny; recette et bailliage de Bar, présidial de Chalons, parlement de Paris.

NANTEUIL.-Nanteuil, en latin Nantelium. C'était anciennement un monastère

de filles de l'ordre de prémontré, situé à une demi lieue de l'abbaye de Jovilliers, dans un vallon étroit environné de bois et

de vignes. Il ne reste plus de ce monastère qu'une chapelle (1). On voit près de cette

NANTOIS.

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Le même prince en l'année 1752, par lettres patentes du 15 mai, a établi à Nancy un collége royal de médecine, qui sera composé de docteurs médecins d'une ha-chapelle l'oratoire d'un ermite mort en bilité et d'une expérience reconnues, qui se ce lieu, bâti en pierres de tailie carrées, d'une sructure singulière. La mémoire de communiqueront respectivement leurs conIcet ancien monastère s'est conservée dans naissances et leurs lumières, rassembleront les observations et les découvertes qu'ils le voisinage par le nom que l'on a donné au canton de vignes plantées dans ce vallon, feront dans l'exercice de leur profession, et les ouvrages qu'ils composeront, et fe- qu'on nomme les vignes des Nonnes. ront des cours d'anatomie, de botanique Nantois, Nannatum`, et de chimie; formeront successivement village du diocèse de Toul, office comté et des élèves, et donneront des sujets à l'état prévôté de Ligny, bailliage de Bar, préet au public, dans une partie aussi essen-sidial de Châlons, parlement de Paris. Le tielle. Le roi leur a donné des statuts et des roi est seul seigneur. La paroisse a pour réglemens. Les médecins donneront gratui- patron saint Martin: dépend de Nantois temment des consultations, qu'ils feront une petite cense nommée la Brie-Basseline, faire régulièrement par des membres dépu- qui était auparavant une tuilerie, située sur tés de ce collége. Le premier président de ce le finage de Nantois. Les forges de Nais qui collége, fut M. Charles Bagard, premier appartiennent au roi, situées sur le même médecin ordinaire du roi de Pologne, etc. finage, contiennent 36 à 40 habitans. NANT.-Nant. Il y a dans le Barrois NAS OU NAIS. - Nais Nasium, ville deux villages du nom de Nant, Nantum, autrefois très-considérable, réduite aujourNant-le-Grand et Nant-le-Petit, tous deux d'hui en un village ou bourg est situé entre du diocèse de Toul et du doyenné de Dam- la ville de Ligny et celle de Commercy au marie, situés sur un ruisseau qui se dé-nord, ayant Void et Toul à l'orient, et St.charge dans la rivière de Saulx; or, tous Dizier au couchant. Elle est assise sur la rices noms où se trouve le mot Nant, commc vière d'Orncz, est sur l'ancienne route de Nantis, Nanteuil, Nantendes, Nentiacum Reims à Metz, et est ainsi marquée dans les ou Nançois dérivent de l'ancien Gaulois itinéraires: ou Celtique: Nant signifie un ruisseau d'eau courante, ou un grand amas d'eaux rassemblées ensemble, une mâre.

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(1) Annales Præmonstrat. T. 2. p. 331.

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