Images de page
PDF
ePub

quentée par les pélérins qui y vont invo-nexe: mais or m'a assuré qu'il y avait quer Ste.-Odile certains jours de fêtes pen-plus de 300 (1), aus que Badonviller dant l'année; le curé d'Etival y va en pro-était paroisse, et qu'il y avait un curé, cession, suivi de sa paroisse pour y dire la ainsi qu'à Fenéviller, comme il parait par d'anciens régistres de Badonviller. OGÉVILLER, ou OGIEVILLER, ON

messe.

OFFONVILLE, abbaye.-L'abbaye d'Offonville dédiée à saint Léger, fondée AUGÉVILLER.-Ogéviller, village sur par Bodon Leudin évêque de Toul, de la petite rivière de Verdurette, qui joint la ses biens paternels, jure paterno, qui lui Vesouze à un quart de lieue de là sur la route avaient été donnés à cet effet, ne subsiste de Lunéville à Blâmont, diocèse de Toul, plus depuis environ cinq ou six cents ans; annexe de Magnéville, bailliage de Luneelle était située aux environs de la petite ville; nous en avons déjà parlé ci-devant, ville de Badonviller, sur la petite rivière dans l'article de Magnéville. de Plaine, et apparemment au même endroit où l'on voit aujourd'hui un petit village nommé Fenviller, dérivé d'Offonis villa (1).

On ne sait ni quand ni comment ni par qui cette abbaye a été détruite: quelques uns l'on placée au diocèse de Besançon (2), où l'on trouve effectivement une abbaye d'Offonville; mais ce que nous avons dit jusqu'ici, prouve assez que celle dont nous parlons, était en Lorraine, dans le canton de Port, et aux environs de Badonviller, où l'évêque Bodon avait une grande partie de son patrimoine qu'il employa à fonder Offonville, et d'autres monastères.

Bertholde évêque de Toul, depuis 995, jusqu'en 1012, acquit le fief de Badonviller, et l'église du méme lieu. Il y a donc apparence que dès lors Offonville ne subsistait plus, et que l'église de cette abbaye fut réunie à celle de Badonviller vers l'an 1000.

Il est fort vraisemblable aussi, que les seigneurs de Badonviller voulant agrandir et embellir cette ville, détruisirent l'abbaye d'Offonville, et en transportèrent les matériaux dans le lieu de leur demeure; et que la mère église de ce lieu, qui était à Öffonville ou à Fenéviller, qui en était près, fut transferée à Badonviller; car la tradition constante est, que Fenéviller était anciennement la mère-église de Badonviller, au lieu qu'aujourd'hui elle n'en est qu'an

(1) Historia Episcopor. Tullensis t. 1. (2) Mabill. Ann 1. Bened. t. 1. l. 16. c. 65.

p. 335.

Le châtean d'Ogéviller, n'est connu que depuis le douzième siècle; car encore qu'il soit fait mention du village d'Ogéviller, comme appartenant à l'abbaye de Senones, dès l'an 1159. dans la bulle d'Eugène III, Burivillam cum Ogerici-villare cum Ecclesiis, cependant je ne remarque aucune mention ni du château, ni des seigneurs et dames d'Ogéviller, avant la fin du douzième siècle.

Le premier du nom d'Ogéviller que je trouve, est Cono d'Ogéviller, dénommé dans un acte de l'an 1189, avec trois autres arbitres, pour terminer un différend entre l'abbé de Haute-Seille et celui de Moyenmoutier.

Catherine d'Haraucourt était dame d'Ogéviller en 1396.

En 1401, Aimé de Blamont chevalier, avoué de Vic, sieur de Magnières, épouse Isabeau de St.-Dizier, d'où sortait Jeanne de Blamont, dame d'Ogéviller, qui épousa Brun, sieur de la haute Ribeau-Pierre.

En 1466, je trouve Henri d'Ogéviller et Petitjean d'Ogéviller.

En 1468, vivait Béatrix d'Ogéviller, apparemment la même Béatrix d'Ögéviller (2), douairiere de Fénétrange, qui avec ses deux gendres Nicolas de Moërs, et Ferdinand de Mazembeg, fonda en 1475, une collégiale dans l'église paroissiale de Fénétranges; elle était alors veuve de Jean de Fénétranges, et mère de Madelaine de

[blocks in formation]

Fénétranges, qui épousa Ferdinand de ancienne chevalerie, portait d'azur à la bande d'argent munie de trois coquilles de sable, et cotoyée de neuf billettes d'or 1, 4, et 5, 1.

Neufchatel, en 1468. Béatrix était aussi
mère de Barbe de Fénétranges, qui épousa
Nicolas d'Ogéviller, comte de Moërs et de
Sarverden.

En 1486, sur la fin de janvier, le duc Jean pour reconnaître les bons services que lui avait rendus Henri d'Ogéviller fils de Jean d'Ogéviller, lui a donné en fief et en hommage tout ce qu'il a à Villers près Bayon.

[ocr errors]

En 1572, il fut question au conseil du duc de Lorraine, de savoir si Ogéviller était fief d'empire, ou de Blåmont; le duc de Lorraine prétendait qu'il était fief de Blåmont, et relevait de lui.

Richerius, moine de Senones sous l'abbé Baudouin, qui a gouverné l'abbaye depuis 1259, jusqu'à 1270, parle d'une maison à Ogéviller, qui appartenait à l'abbaye de Senones; mais il n'est pas question en cet endroit de la maison des seigneurs d'Ogéviller, qui est la même que celle de Blamont, dont nous avons donné la généalogie; mais d'une maison particulière que l'abbaye possédait en ce village, où l'abbaye possède encore des cens sur quelques maisons.

Il y eut arrêt rendu le 22 avril 1575, par le conseil souverain de Lorraine, contre les seigneurs d'Ogéviller et Ambermeni, refusant de faire foi et hommage au duc Charles III, qui condamna lesdits seigneurs d'Ogéviller et Ambermenil de faire audit seigneur duc, les foi et hommage qu'ils lui devaient.

Le château d'Ogéviller est aujourd'hui en mauvais état, comme étant inhabité, et personne ne s'interressant à le réparer et à l'entretenir, les princes Rhingraff, qui en sont les maitres, ne venant jamais en Lorraine, et n'ayant personne qui réside pour eux dans le château. Ce qui en reste, conserve encore des marques de son ancienne grandeur et solidité; et l'on voit sur les murs en dehors, les armes des seigneurs qui y ont fait leur résidence, ou qui y ont fait des bâtiments.

La maison d'Augéviller ou Ogéviller,

L'église d'Ogéviller, ayant été incendiée en 1655, depuis ce temps on fit l'office dans la chapelle de l'hôpital; à présent l'église ayant été rebâtie par les habitaus, on y fait l'office comme auparavant. Cette église est dédiée à St.-Georges, elle est simple annexe de Magnéville, quoiqu'aprésent Ogéviller soit beaucoup plus grand que Magnéville,

On voit à Ogéviller un hôpital, auquel est unie une chapelle sous l'invocation de St.-Fiacre; cet hôpital est assez bien fondé, on l'unit sous le duc Léopold, à l'hôpital de Lunéville. Depuis il a été rétabli à Ogéviller, et destiné à recevoir les pauvres passans.

La chapelle castrale est à la nomination des seigneurs; l'on en voit des restes dans le château même.

OHÉVILLE ou HOÉVILLE.-Ohé– ville ou Hoéville, village du diocèse de Toul, à deux lieues et demi de Lunéville. et d'Amance. L'église a pour patron St.Nicolas. Ci-devant Remeréville et Courbessaux dépendaient de la paroisse d'Ohéville; mais depuis l'érection de Remeréville en cure, Courbessaux est devenu annexe ou succursale de cette paroisse.

Les fiefs d'Ohéville et de Courbessaux appartenaient anciennement aux seigneurs d'Athienville (1). En 1303 Renaud d'A→ thienville ayant vendu ces fiefs à Simon de Damelevière sans avoir eu au préalable la permission du duc de Lorraine, souverain, de qui mouvaient ces fiefs, ce prince s'en saisit.

comme

ORCHIMONT. Orchimont Orchimont, Ursi montium, petite ville dans le duché de Luxembourg, près la rivière de Senroy, àquatre lieues de Sedan vers le nord, entre Bouillon et château-Renaud.

Les comtes d'Orchimont sont d'une des plus anciennes et des plus illutres maisons (1) Archives de Lorr. Layette, fiefs du duch de Lorraine, leur nature,

du duché de Luxembourg. Il y en a quien voulaient à la ville de Vaudémont, et les veulent faire descendre des comtes de avaient amassé des troupes sous d'autres Chiny par Godefroy, fils d'Arnoud I, fon-prétextes, pour s'en emparer pendant son dateur de ce Comté. Mais on sait que dès absence, vint en diligence de Commercy, l'an 956, Lothaire roi de France, assiégea où il était alors, et tomba sur les Lorrains un fort que René d'Orchimont ou d'Orsi-entre Ormes et Charmes, et les défit entiè– mont défendait. Renaud d'Orchimont fut ment (1). obligé de se rendre, et il fut fait prisonnier avec ses fils.

en

Huit jours après il vint mettre le feu à Haussonville, pour se venger de Jean d'Haussonville; il brûla aussi Savigny, haine de Jean de Savigny qui était maréchal de Lorraine; enfin il mit le feu aux fauxbourgs de la ville d'Ormes.

En 1486, Philippe, comte de Linange de Dasbourg, se dit seigneur d'Ormes.

Le château d'Orchimont est bâti sur une hauteur au milieu des gorges, et est assez fort par sa seule situation; il a souffert en divers temps plusieurs attaques, mais en 1636, il fut pris et les murailles détruites par l'amiral de Chatillon; les murs de la ville d'Orchimont, ont de même été ren- On assure que la seigneurie d'Ormes fut versés, il n'en reste que les ruines. portée dans la maison de Linange, par ORIOCOURT, ou AURIOCOURT.- une princesse de la maison de Lorraine (2), Oriocourt, fief relevant du Pont-à-Mous- et qu'elle passa ensuite dans celle d'Harauson, ou village répondant au Pont-à-court, qui y fonda un couvent de filles Mousson, cédé pour la route de Metz en hospitalières de sainte Elisabeth.

Alsace.

La maison d'Oriocourt portait de gueules à quatre pals de vair, au chef d'or, chargé d'un lion léopardé de gueules.

En 1558, Catherine d'Haraucourt dame d'Ormes, vendit au duc Nicolas de Lorraine, comte de Vaudémont, et régent de Lorraine, ses prétentions sur Parroye et autres lieux.

ORMES.-Ormes, en latin Ulmus, est un bourg ou petite ville du Chaumontais, Ormes dépend du Marquisat d'Harouel située sur une éminence, entre la Moselle pour le temporel; l'on y voit un ancien et le Madon, ayant Flavigni au nord, et château: cour souveraine de Nancy; la Harouel au midi; il est du diocèse de Toul, paroisse a pour patron St. Gengoù et St. bailliage de Vézelize, souveraineté de Lor-Remy.

raine (1),

ORNAIN, rivière.-L'Ornain ou Or

La ville d'Ormes fut donnée pour apa-ney, ou Ornez, en latin Odorna, rivière nage au prince Ferri de Bitche, en 1179, qui a sa source auprès de Grands dans le par le duc Simon II, son frère; et en 1229, | Vallage, deux lieues au-dessus de GonAëlis, sœur de Ferri de Bitche, ayant re-drecourt-le-Château, d'où courant vers le noncé à toutes ses prétentions sur la suc-nord, elle passe à Gondrecourt, et tracession au duché de Lorraine, et à la suc-verse une lisière du Barrois, en sort pour cession paternelle et maternelle, le duc y rentrer presqu'aussitôt, passe à Naix, Mathieu II, son frère, lui céda le Ligny, Longeville, Bar-le-Duc; et après bourg et le fief d'Ormes, avec ses appartenances et dépendances.. Aëlis épousa le comte de Kirbourg, et en eut deux fils, Verner et Herman.

En 1438, Antoine comte de Vaudémont, pendant la détention du duc René I, informé que les gouverneurs de Lorraine,

(1) Hist. de Lorr. t. 2. pag. XXXIL

avoir serpenté vers le nord et l'occident, elle revient vers le midi occidental, reçoit la Chez au-dessous de Revigny, la rivière. de Saulx, celle de Vière et quelques autres dont elle porte les eaux dans la Marne à l'orient de Vitry-le-Brûlé, où elle passe au nord de Vitry-le-Français.

(2) Ibid. p. 228.

(2) Benoit, hist. de Toul. 59.

Le pays qui est arrosé par cette rivière | Robert de Gramprey, faisaient la guerre au se nomme l'Ornois-en-Barrois, pour le chapitre de Verdun : l'évêque Louis d'Hadistinguer d'un autre pays de même nom raucourt la leur faisait en même temps, dans le Verdunois. Il est parlé du pays c'est-à-dire en 1430, après la fatale bad'Ornois dans le partage des provinces taille de Bulgnéville, ou René I, d'Anjou fait en 870, entre les deux rois, Char-fut fait prisonnier. L'évêque Louis d'Hales-le-Chauve et Louis-le-Germanique, raucourt ayant été appelé en Lorraine (1), et dans l'histoire des évêques de Toul, l'on nomma des arbitres tant de la part du où ce pays est nommé pagus Odornen- chapitre que de celle de l'évêque, et les sis. Voyez la notice au mot Ornois-en-arbitres conclurent la paix à certaines conBarrois. ditions (2).

ORNE (L'), rivière.-L'Orne, rivière, Sous l'évêque Nicolas Pseaume, les en latin Orna, prend sa source à cent pas religionnaires formèrent les dessein d'inau-dessus d'un village du Verdunois, si- troduire l'hérésie dans les terres de l'évêché tué au pied d'une montagne nommée de Verdun; le baron d'Ornes, et les seiOrne; de là elle passe à Etain, à Conflansgneurs de Jametz et de Nettancourt,étaient en-Jarnisy où elle reçoit l'Iron, à Moyeu-les principaux appuis de cette ligue. L'évre-la-Grande, à Richemont, où elle se jette vêque Pseaume, pour se mettre en état dans la Moselle.

Le pays arrosé par la rivière d'Orne s'appelle le pays d'Ornois-en-Verdunois, pagus Ornensis, pour le distinguer du précédent. Il parait par un titre d'Adalberon évêque de Metz, de l'an 933, que l'Ornois était compris dans les confins de la Voivre, et qu'il en faisait comme partie. Vide Valesii Notitia Galliæ

y

de résister à leur entreprise, nomma le comte de Verdun: par ce moyen il arduc de Guise, marquis de l'évêché, et rêta les efforts de l'hérésie, et rendit inutiles, les desseins des seigneurs qui la soutenaient.

Cependant le seigneur d'Ornes entretenait dans son château un ministre calvinisORNES.- Ornes, petite ville située te, qui y prêchait les nouvelles opisur la rivière d'Ornes (1), assez près de la nions. L'évêque Pseaume, à son retour du source de cette petite rivière, entre les vil-concile de Trente, en 1563, employa la les d'Etain et de Forges; elle est du dio- force des armes, pour contraindre ce seicèse de Verdun, du doyenné de Chaumont; gneur qui était feudataire de l'évêché, de saint Michel est le patron de l'église. On chasser ce ministre ; il eut assez de vigueur conserve des reliques de St. Fabien et de St. pour faire publier en 1565, plusieurs orSébastien, dans un reliquaire de bois doré, donnances, confisqua les corps et les biens de ses sujets convaincus d'hérésie. En mêreconnues en 1564, par M. Pseaume évême temps il combattait et faisait combattre que de Verdun. par de savans et zélés missionnaires, ceux qui étaient infectés des nouvelles erreurs tant dans la ville de Verdun que dans celles d'Ornes, d'Ancimont, Viller, AréBouxères court, Tilly, Bouquemont, Sampigny et plusieurs aurres lieux voisins de la Meuse; il les ramena tous à l'ancienne religion, excepté deux familles de Saint-Mihiel. Il était soutenu de l'autorité

Ornes est une ancienne baronie, et la première pairie de l'évêché de Verdun ; il y a un château dont la chapelle est dédiée

à saint Jean.

Les Chambrettes et la ferme de Meraucourt sont des dépendances d'Ornes; l'é glise de ce lieu dépendait de St. Maur de Verdun, dès l'an 1046.

Les seigneurs d'Ornes, de Blanzey, de la Tour et de Marchéville, avec le comte

(1) Hist. de Verdun, p. cxxiv.,

[blocks in formation]

1

đu cardinal de Lorraine, qui l'avait éta-racles de Saint Epvre, d'un jeune homme bli inquisiteur de la foi dans cette pro- du pays d'Ornez, Ornensis, peut-être Odornensis.

vince.

ORNOIS DANS LE VERDUNOIS. M. Adrien Valois (1) dans sa notice des Gaules, semble croire que le pays d'Ornois Odornensis, tire son nom de la ville d'Ornes, située à la source de la rivière d'Ornes dans le Verdunois; et il est

Le marquis de Vaubecourt, un des plus notables de l'évêché de Verdun, à cause de sa baronie d'Ornes, ayant invité les seigneurs et gentishommes du Verdunois de se trouver à Verdun, pour y délibérer sur la conservation de leurs droits et libertés, depuis que le roi les avait soumis à sa cou-vrai que la rivière d'Ornes en Verdunois, ronnne, le prince Charles de Lorraine évéque de Verdun, empêcha que cette assemblée ne se tint dans cette ville; et les mêmes seigneurs en ayant indiqué une autre à Fresne, à trois ou quatre lieues de Ver-¡ dun, le prince Charles de Lorraine fit publier une défense à toutes sortes de personnes de quelle qualité qu'elles fussent, de s'assembler en ce lieu ou ailleurs, sans sa permission, sous les peines qu'il jugerait

convenables.

Seus Thierry évêque de Verdun, dans le XI' siècle, l'église d'Ornes était à l'abbaye de saint Maur de Verdun.

donne son nom à un pays d'Ornois, qui s'appelle Ornensis pagus dérivé de l'Orne, ville et rivière; mais il est bien différent d'Odornensis pagus dans le Barrois mouvant, situé entre les villes de Toul et de Bar, qui tire son nom de la rivière Odorna et non Orna. M. Valois montre fort bien que l'Ornois en Verdunois, tire son nom de la rivière d'Ornes, qui arrose Etain, Bomont, Jendelize, Conflans, etc., et qui se décharge dans la Moselle, entre Metz et Thionville; au lieu que l'Ornez Odorna, dout nous parlons ici, arrose Gondrecourt, Nays, Ligny et Bar-leDuc, et se décharge dans la Marne, audessous d'Eclaron et de Saint-Dizier en Champagne.

tie avec l'évêché de Metz; la partie Française est la plus considérable, et l'église paroissiale y est située; il n'y a que cinq maisons dans ce lieu qui sont de la baronie de Viviers-Lorraine, et du bailliage de Château-Salins, cour souveraine de Nancy; la partie Française est du bailliage de Vic.

ORNOIS EN BARROIS.- Le pays d'Ornois, pagus Odornensis, est situé dans le Barrois mouvant, entre la rivière d'Ornez, Fluvius Odornensis, et celle de ORON.- Oron, village sur la NiedSault, Saltus. On y vcit Gondrecourt, Française, à gauche de la route de Metz à Richecourt, Montier-sur-Sault, les ab- Strasbourg, à deux lieues de Château-Sabayes d'Ecurey et de Murault. Dans l'his-lins et de Morhange. Le village est mi-partoire des évêques de Toul, il est dit que Bodon évêque de Toul, qui a siégé depuis l'an 666 ou environ, et est mort vers l'an 675, était natif du pays d'Ornez, et qu'il donna à son église les lieux de Nays et de Nangois, situés dans le même pays d'Ornez, in pago Odornensi. Il en est aussi parlé dans le partage des provinces, fait eu 870, entre le roi Charles-le-Chauve et ORVAL. Orval, célèbre abbaye de Louis-le-Germanique: Odornense quod l'ordre de citeaux, dans le comté de ChiBernardus habuit, qui tomba dans le par-ny, doit son origine à Arnou, comte de tage de Louis, et Odornense quod Ter-Chiny, époux d'Agnès, fille du comte marus habuit (1), qui échut à Charles-de Namur. De son temps, quelques relile-Chauve. Il y avait donc deux pays gieux bénédictins sortis de la Calabre, d'Ornez, ou ce pays était partagé en deux arrivèrent à la vallée d'Orval, et s'y établicomtés. Il est parlé dans le livre des mi-rent avec la permission du comte Arnou, vers l'an 1100.

(1) Histoire de Lorraine, tome 1, page 124.¦ ̈ (2) Adriani Valois Notitia Galliar, page 390.

1

« PrécédentContinuer »