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on par les Hongrois. Voyez ci-devant qu'on lui demandait, et youlut accompaMartinville, où nous avons rapporté les gner le clerc à son retour; mais notre soactes de leur martyre. litaire ayant reconnu son père de loin, PETTANGE. village près Mersch, s'enfuit, et entreprit avec son compagnon dans le comté de Montaigu, duché de les voyages de Trèves, de Rome et de JéLuxembourg, archevêché de Trèves; Pet-rusalem; étant arrivés à Venise, ils aptange n'est guère remarquable que par la prirent que la guerre rendait ce pélerinage retraite de St.-Thiébaut, qui s'y retira impossible. Ils s'arrêtèrent à Salanigo près dans le onzième siècle. Il naquit à Provins Vicence, dans le domaine de Venise. Ils y en Brie, vers l'an 1017, et eut pour vécurent en solitaires dans une austérité père, Arnoù, qui descendait des comtes extraordinaire ; Gautier y mourut au bout de Champagne, et pour mère, Guile, de deux ans, et Thiebaut fut invité par petite nièce de St.-Thiébaut, archevêque Sindeker évêque de Vicence, à recevoir de Vienne en Dauphiné. Le jeune Thié-les ordres sacrés; il les reçut par obéisbaut dont nous parlons, dégoûté du monde, sance, et continua sa manière de vivre. résolut de se cacher dans quelque solitude, pour y vivre inconnu aux hommes. Il com- qu'à Provins; son père et sa mère vinrent La réputation de sa vertu fut portée jusmuniqua son dessein à un gentilhomme dee trouver dans sa cellule. La comtesse sa ses amis nommé Gautier, auquel il inspira mère à son imitation, renonça au siècle, les mêmes sentimens. Ils arrivèrent à Reims, et du consentement du comte Arnoù, s'ensuivis chacun d'un écuyer, logèrent en ferma dans une cellule, où son fils lui l'abbaye de St.-Remy, et envoyèrent leur servit de directeur. Ce fils devint perclus équipage à l'auberge. Le lendemain étant sortis secrètement vrit d'ulcères et de pustules, qui lui caude tous ses membres, et son corps se coudu monastère, ils rencontrèrent en che-sèrent enfin la mort. Se sentant près de sa min deux pauvres, avec lesquels ils chan-fin, il gèrent d'habits: en cet équipage ils arri-de l'ordre de Camaldule, qui lui avait envoya chercher Vangadica, abbé vèrent à Pettange près Mersch, où ils de- donné la même année l'habit de son ordre ; meurèrent quelques jours, vivant dans la il reçut de lui le saint viatique, et expira dernière pauvreté, et gagnant leur vie, entre ses bras, le vendredi dernier juin tantôt à servir de manœuvres à des ma-1066. Il fut enterré dans l'église de Viçons, tantôt à faucher les prés, à servir des laboureurs, à faire du charbon pour la forge du voisinage.

transféré dans une chapelle près d'Anzona; cence, d'où son corps fut dans la suite on y fit la distribution de ses reliques en grand nombre de lieux, où son culte est célèbre, surtout à Pettange.

Ayant remarqué qu'on avait du respect pour leur vertu, ils quittèrent Pettange, et entreprirent le pélerinage de St.-JacLa maison de Pettange, ou Pettingen ques en Galice; ils en firent le voyage avec des fatigues et des incommodités infinies, portait d'or à la croix ancrée de gueules; puis revinrent à Pettange, où ils reprirent il en est parlé dès le treizième siècle. leurs exercices ordinaires. Thiébaut vouPFALTZ. Pfaltz, en latin Palatiolut apprendre les pseaumes pénitentiaux, lum, petite ville à une lieue de la ville de et ensuite le sautier; mais n'ayant point Trèves, sur la Moselle, au septentrion, d'argent pour acheter ces livres, Gautier d'une situation fort agréable, où était auson compagnon, envoya un clerc à Pro-trefois un palais, ou une maison de plaivins, pour en demander au père de St.-sance des empereurs, quand ils faisaient Thiébaut, lui défendant toutefois de dé- leur résidence à Trèves. St.-Modoalde arclarer le lieu de sa retraite. chevêque de Trèves, vers l'an 626, y Le comte Arnoù accorda volontiers ce bâtit un monastère de religieuses, aux

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quelles il donna pour première abbesse, l'empereur, et donnèrent à cette ville le Basilissa. nom de Phalsbourg, ou ville du Palatin. George-Jean, comte palatin de Veldens, qui avait épousé Anne-Marie, fille de Gustave-Adolphe roi de Suède, tenait encore sa cour à Phalsbourg en 1582. Cette ville était alors défendue par un ancien château, et par des fortifications qui dans leur temps passaient pour bonnes.

D'autres croyent que ce monastère de Pfaltz, fut fondé et bâti par sainte Adèle, fille du roi Dagobert II, qui lui donna des biens considérables; cette sainte vivait après St. Moalde, et mourut vers l'an 734, après avoir gouverné cette communauté environ trente-cinq ans ; par conséquent elle avait fondé le monastère de Pfaltz vers l'an 700.

Poppon évêque de Trèves, qui a gouverné cette église depuis l'an 1016 jusqu'en 1047, croyant avoir reçu un philtre amoureux d'une religieuse de Pfaltz, en chassa la communauté de filles pour y mettre des chanoines.

Le bourg de Pfaltz est entouré de murailles, qui le mettent à couvert des insultes d'un parti.

La principauté de Phalsbourg est presque toute composée de châteaux et de villages, qui dépendent de l'ancienne seigneurie de Luzbourg ou Luzelbourg, qui est une terre démembrée de l'ancien domaine de l'évêché de Metz, et qui a donné son nom à une maison autrefois illustre en Lorraine, aujourd'hui éteinte. Voy. l'art. Lutzelbourg.

Le 25 novembre 1646, à Prague, l'empereur Ferdinand III, en considération PHALSBOURC.-Phalsbourg est une du roi catholique et du sang de Lorraipetite ville située sur les frontières de l'Al-ne, et en faveur du mariage de Hensace et de la Lorraine, au pied des monta- rieite de Lorraine, veuve de Louis prince gnes de Vôge, à deux lieues de Saverne, de Phalsbourg et de Lixin, avec le comte près la rivière de Zinzel, avec titre de Charles de Guasco, marquis de Solano, principauté. Le duc Charles IV, à qui donne audit comte la qualité de Prince Phalsbourg appartenait, la fit ériger en Empire. principauté, en faveur de M. Grimaldi gentilhomme Génois, qui avait épousé la princesse Henriette de Lorraine sa sœur, princesse de Lixin (1).

Lixin et Phalsbourg sont fort voisins et dépendaient autrefois l'ua de l'autre, avant que le duc Charles IV cut cédé Phalsbourg à la France, par le traité de 1661, ainsi qu'on le dira ci-après.

1648. Le 28 novembre, au camp devant Rodviller, Charles IV répondant au sieur Melo, marquis de Tordelaguna, qui s'informait du deuxième mariage de la princesse sa sœur Henriette avec Guasco, et de l'emprisonnement dudit Guasco, à l'occasion de ce mariage, le prie de l'élargir: considérant dit-il, que les choses faites se doivent regarder comme venant de Le lieu où est aujourd'hui Phalsbourg la main de Dieu, particulièrement celles (2), était autrefois nommé Amershauzen de cette nature, auxquelles il n'est pas ou Auxenthauzen; l'empereur Maximi-permis aux hommes de toucher : J'ai cru lien I, qui est mort en 1519, voyant que ce que je devais en cette occasion laisser agir poste était important pour le passage des mon naturel, pour témoigner qu'il n'y a montagnes de Voge, et pour la communication entre l'Alsace et la Lorraine, permit qu'on y båtit une ville n'y ayant auparavant qu'un village et une tour. Les princes palatins exécutèrent le projet de

(:) Hist. de Lorr., t. 3, p. 446.
(2) Hist. :l'Alsace, 1. xxx, p. 315,

rien au monde qui puisse me divertir de donner à ma sœur toute la satisfaction qu'elle peut souhaiter de moi, ne désirant pas méme que cette action mette un cavalier de mérite hors d'état de continuer ses services à S. M. catholique.

1645. Le 24 janvier, de Bruxelles ; Charles IV écrit au roi d'Espagne, pour

obtenir la liberté du même Guasco, prince de Lixin.

1545. Le 22 janvier à Bruxelles, Charles IV donne une patente attributive des mêmes honneurs audit Guasco, dont le feu prince de Lixin jouissait en Lorraine.

PIERRE. Le village de Pierre, Petra, est annexe de Bicquilley, diocèse de Toul. Il est situé sur un côteau baigné par la Moselle. L'église a pour patron saint Christophe.

Le prieuré de la Rochotte est sur le ban de ce village; il fut fondé par Lutelphe doyen de l'église de Toul, sur la fin du XI' siècle.

Au-dessous de la chapelle du prieuré de la Rochotte sort un ruisseau très-considérable qui rentre en terré à Gemonville, et ne reparait plus qu'à sept lieues de là, d'où il va se jeter dans la Moselle.

y voit une halle, où l'on tient foire et marché.

Avant l'édit de 1747, il y avait à PierreFitte une gruerie royale. Pierre-Fitte est de la recette et bailliage de Bar, présidial de Châlons, parlement de Paris.

Les anciens rois de France, avaient une maison royale à Petra-Ficta. Voyez la diplomatique du R. P. Mabillon, tom. 4, page 313, 314.

Pépin roi d'Aquitaine, l'an 13 de l'empire de Louis-le-Débonaire, donna un titre à Petra-Ficta Palatio; et ce diplôme fait mention d'un autre titre de Carloman, fils de Louis-le-Bègue, donné dans le même endroit. On connait plus d'un Pierre-Fitte dans la France; il y en a un près de Paris, un autre dans l'évêché de Langres, et un troisième au bailliage Français dans le Barrois, diocèse de Toul, lieu autrefois très-considérable; je ne décide pas duquel de ces trois lieux il est parlé dans ces diplômes : Pépin et Carloman régnaient en Aquitaine.

L'ermitage de Sainte-Anne est encore sur le même ban; il est taillé dans le roc, avec plusieurs chambres que l'ermite habite. La tradition porte qu'il s'y trouve à côté un souterrain qui conduit à Gondre- Pierre-Fitte et Erize-la-Brûlée (1), ville, à deux lieues du village de Pierre, appartenaient autrefois a la collégiale de mais personne n'a encore osé pénétrer jus-la Magdeleine de Verdun ; elles ont été qu'à l'extrémité. Le village de Pierre est à cédées au duc de Lorraine par des traités une lieue de Toul, présidial de cette ville, particuliers. parlement de Metz.

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Le sceau de la prévôté de Pierre-Fitte, PIERRE (SAINT-), prieuré proche porte les armes de Bar. Il est très-ancien, Bouillon. Le prieuré de Saint-Pierre, et la légende en caractères gothiques trèsprès la forteresse de Bouillon, fut fondé difficiles à lire. On peut conjecturer par par Godrefroy de Bouillon, fils de la du-là, qu'il est du temps où une partie de la chesse Yde, successeur et héritier de Go-terre passa de la maison du Châtelet dans defroy-le-Bossu son oncle, en 1094 (1). celle de Bar.

PIERRE EN BOIS.- Voyez TAN- Pierre-Fitte, village entre le Madon et TONVILLE. l'Illon, à trois lieues de Darn y et de MiPIERRE-FITTE. Pierre-Fitte, Pe-recourt. Ce village est du diocèse de Toul, tra-Ficta, bourg du diocèse de Toul, dépendant de la paroisse de Ville-sur-Illon. sur la rivière d'Aire, à trois lieues de St.-La chapelle est sous l'invocation de sainte Mihiel, et à quatre de Bar, chef-lieu de la Marie-Madeleine. prévôté et de l'office de Pierre-fitte, ancien PIERRE-FORT.-Pierre-Fort, châpalais des ducs et comtes de Bar; ce château et terre à deux lieues de Mandre-auxteau est entièrement ruiné. La paroisse a quatre-Tours (2). Ce château fut bâti sur pour patron saint Remi. Il y a environ un rocher par Renaud de Bar, évêque quatre-vingts habitans à Pierre-Fitte. On Metz, qui le donna à son frère, Pierre de (1) Histoire de Luxembourg, tome 3, page

350 et xli.

(1) Hist. de Verdun, p. xxviii..
(2) Benoit, hist. de Toal, p. 69.

de

Bar, célèbre dans l'histoire de Lorraine; la Moselle, et peu éloignée de Condé. Le il était fils de Thiébaut II comte de Bar, même cardinal a aussi compris dans sa et de Jeanne de Tocy. Il épousa Margue- donation, la terre et le château de Pierrerite de Vienne, de laquelle il eut Henri, Fort, qui fut bâti l'an 1314, pour Pierre Etienne, et Hugue évêque de Verdun, de Bar, par Renaud de Bar son frère, et une fille, mariée au comte des Deux-évêque de Metz. Pierre de Bar le laissa à Ponts. son fils Henri, seigneur de Pierre-Fort, dont le fils Pierre mourut six mois après, Henri, et eut pour successeur son cousin germain Evrard comte de DeuxPonts, fils de sa tante, qui vendit peu après tout ce qui venait de cet héritage à Robert duc de Bar.

Henri de Bar, seigneur de Pierre-Fort, capitaine de la ville et pays de Châlons, épousa Isabelle de Vergi; il mourut vers la fête de Pâque de l'an 1580.

Pierre II du nom, seigneur de PierreFort, fils de Henri, eut guerre avec le comte de Ligni en 1374; Il conduisit les Cette terre de Pierre-Fort, et celle de aventuriers de l'Archipâtre en Lorraine, et l'Avant-Garde, furent données en fief au sur les terres de Metz, ce qui le fit excom- comte de Nassau-Sarbruche; mais il y remunier par les évêques de Metz et de Toul. nonça l'an 1448, et cessa d'être vassal du Il ravagea les terres de Bouves et autres duc de Bar, qui était René d'Anjou roi de situées en Picardie, qui appartenaient au Sicile. Néanmoins ce duc de Lorraine, duc de Lorraine, et cela pour se venger héritier du duché de Bar, ne prit pas paide ce que le duc avait assiégé Pierre-Fort siblement possession de Pierre-Fort, car (1). En effet, la chronique du doyen de ce château tomba entre les mains de CharSaint-Thiébaut, raconte que vers l'an les duc de Bourgogne, qui l'unit à son du1370, le duc de Lorraine, les bourgeois ché de Luxembourg; et ce fut là le sujet de Metz et Brocard de Fénétrange, tin- de la guerre dans laquelle le duc de Lorrent Pierre-fort assiégé pendant trois se-raine fut dépouillé pour un temps de ses maines, mais ils furent obligés d'en lever états, et le duc de Bourgogne y perdit la le siége précipitammeut, et d'y laisser vie: car Comines dit au chapitre 2, du leur artillerie et leur bagage. Un historien quatrième livre de ses mémoires, que les dit qu'ils furent effrayés par un oracle Lorrains prirent sur le duc de Bourgogne qu'ils recurent; apparemment par une ter-et rasèrent une place appelée Pierrefort, reur panique.

Pierre II du nom, de Pierre-fort, mourut vers la fête de saint Remi 1580. Les seigneuries de Pierre-Fort, de Ville, de Faverol, de Sept-Fonts et autres, situées en Puisaye, qu'il possédait pendant sa vie échurent à Evrard, comte des Deux-Ponts son cousin germain, qui les vendit à Robert duc de Bar.

assise à deux lieues de Nancy, qui était du duché de Luxembourg; et qu'ils l'avaient envoyé défier devant Nuz, c'est-à-dire lorsque le duc de Bourgogne assiégeait Nuz; car quoiqu'alors le véritable propriétaire du duché de Bar, fut René d'Anjou, le duc de Lorraine René II, son petit-fils, était son héritier et jouissait d'une partie du pays.

Voici ce que M. l'abbé de Longrue dit sur En 1372, la garnison de Pierre-Fort l'Avant-Garde et de Pierre-Fort (1). vint jusqu'aux portes de Metz, et tua tous Les terres et seigneuries de l'Avant- ceux qu'elle rencontra ; mais ceux de Garde et de Pierre-Fort, sont des anciens Metz à leur tour, coururent jusqu'au chà→ fiefs du Barrois. Le cardinal de Bar ateau de Pierre-Fort, tuèrent cinq hommes, compris dans sa donation qu'il fit au firent sept prisonniers et poursuivirent les comte de Bar, l'Avant-Garde qui est sur autres, dont plusieurs se noyèrent dans (1) Longrue Etat de la France, part 2, p. 186. leur fuite. (4) Hist. de Lorr, p. 500.

En 1369, le duc de Lorraine, ceux de

Metz et de Fénétranges allèrent assiéger Pierre-Fort; ils furent trois semaines au siége, puis ils se retirèrent, sans qu'on en ait pu savoir la raison ; ils y laissèrent leur artillerie et plusieurs armes de fer: leur retraite se fit le jeudi, et on dit que la place se serait rendue le dimanche sui

vant.

En 1370, intervint un traité de paix, entre Robert duc de Bar et les Messins, pour terminer toutes les difficultés qu'ils avaient cues ensemble jusqu'alors; et en particulier pour le fameux combat qui se donna près Ligni, au mois d'avril 1568, et pour les siéges que ceux de Metz ont tenus devant les forteresses de Gondrecourt, de Belle-Ville et de Pierre-Fort.

ensuite Nicolas de la Petite-Pierre abbé de Gorze, et plusieurs autres seigneurs de la province, qui étaient aussi vexés par les pillards, vinrent assiéger le château de Charny, dans lequel Pierre de Bar s'était renfermé. Il s'y défendit avec beaucoup de valeur; mais ses provisions ayant manqué, il y mit le feu, et se retira avec ses gens dans celui de Sampigny,que le duc de Bar reprit depuis.

En 1474, le duc René II, assiégea le château de Pierre-fort, qui était tenu par Jean Ferri; il l'emporta, y mit le feu, rasa les portes et le Donjon. Je crains qu'il ne faille lire Pierre-pont au lieu de Pierrefort.

Il est certain que Pierre et Henri de Bar, seigneurs de Pierre-fort, faisaient alors la terreur du pays; leur château de Pierrefort était fort d'assise, mais il a été ruiné comme presque tous les autres de la Lorraine, par ordre du roi Louis XIII, en 1636; ce qui en reste, donne à juger qu'il était trèsbeau.

En 1553, Claude de Frisseau ou peut être de Fresseau chevalier, était seigneur de Pierre-fort.

Sous l'épiscopat de Guy de Roye (1), évêque de Verdun, vers l'an 1370,Pierre de Bar avec le secours de certains pillards Anglais et Bretons, qui avaient déjà ravagé les terres des évêchés de Metz et de Toul, s'empara des forteresses de Sampigny et de Charny, dans lesquelles il mit des garnisons, qui rançonnèrent toute la province. Le chapitre de la cathédrale de Verdun paya mille florins d'or à ce chef de bandits, pour mettre ses sujets à couvert de ses hostilités; mais il ne laissa pas de les continuer, prétendant exiger de plus. grandes sommes, qu'il disait qu'on avait promises à Henri de Pierre-Fort son père, PIERRE-MONT (SAINT)-St.-Pierrepour les secours qu'il avait fournis à cet mont, abbaye de l'ordre des chanoines réévêché, sous Hugues de Bar, contre Yo-guliers de St.-Augustin, fondée vers l'an lande de Cassel.

La maison de Pierre-fort portait d'or, à un lion issant de gueules.

PIERRE-PERCÉE, ou LANGSTEIN. Voyez BADONVILLER.

1090, sous Hériman évêque de Metz, par Guy de Roye déclara Pierre de Bar Lubricus chanoine de la cathédrale de excommunié, après lui avoir fait faire les Metz, qui mourut en 1099. La célèbre monitions et observé les autres formalités comtesse Mathilde dota cette abbaye, et requises, qu'on peut voir dans la procédonna le fond sur lequel elle est bâtie en dure datée de l'an 1578 et conservée dans 1096. Elle est régulière et soumise les archives de l'évêché et dans celles de immédiatement au saint Siège, et située à Lorraine. Cette excommunication qui fut distance à peu-près égale de Metz et de fulminée, n'ayant point arrêté les usurpa-Thionville; le lieu où cette abbaye est sitions ni les hostilités de Pierre de Bar, il tuée, se nommait anciennement Standelfallut recourir à la force des armes. Le mont (1).

chapitre donna une somme de huit cents Les abbayes de Freistrof, et de Berlafrancs au duc de Bar, et à celui de Luxem-court, de l'ordre de Citeaux, ont autrefois bourg, qui fournirent quelques troupes; dépendu de Rodolphe, second abbé de St.(1) Hist. de Verdun, p. 355. (1) Hist. de Lor., t. 1. p. 504. preuves.

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