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Pierre-mont; Etienne évêque de Metz, donna le gouvernement de ces monastères à ce pieux abbé, et Adalberon de Chini, évêque de Verdun, pria Rodolphe de se charger de l'établissement qu'il souhaitait faire de l'abbaye de Belle-valle, ordre de prémontré.

roi en est seul seigneur. Bailliage de Longuyon, cour souveraine de Nancy.

En 1478, le duc René étant à Tarascon, donna à Jean, båtard de Calabre, en considération de ses services, et pour lui faire un état, les seigneuries de Briey, Sancy et Pierre-Pont, rachetables néanmoins d'une somme de 30,000 florins du Rhin payable en une fois.

En 1133, le même Adalberon évêque de Verdun, donne à Saint-Pierre-Mont la terre d'Orval; voici les termes de cettte Je ne sais pas duquel des deux il est donation: Terram quæ vulgo Aurea-val- parlé dans Flodoard, sous l'an 937, où lis dicebatur, nunc autem alio nomine il dit que Gislibert vint au secours de HuVallis B. Mariæ quam comes Rainaldus à gar et de Héribert, contre le roi Louis, et me Barro in feodo tenebat, et à quo Hen-qu'ils prirent la forteresse de Pierre-Pont, ricus Comes de Granprcy camdem terram Petræ pontem vi capiunt. codem modo habebat, concessi Rodolpho PIERRY (LE), ruisseau.- Le Pierry, Abbati, à condition de la confraternité en latin Pigerius-rivulus, ruisseau qui entre les églises de Verdun et de St.-Pierre- descend d'une montagne au-dessus de l'abMont. baye de Moyenmoutier, arrose les murailles de cette abbaye, où il se joint au Rabodo, qui vient de Senones.

Rodolphe mourut en 1141. Philippe V, abbé de Saint-Pierre-Mont, tiré de l'ordre de prémontré, pour gouverner l'abbaye de Saint-Pierre-Mont, vers l'an 1155, obligea les chanoines réguliers de S. Augustin de cette abbaye, de quitter leur habit noir, pour prendre l'habit blanc de prémontré, qu'ils n'ont quitté que sous l'abbé Domant en 1603.

L'abbaye de Saint-Pierremont a reçu la réforme du B. Pierre-Fourrier en 1605. Les anciens statuts qu'on y observait dans les commencemens, sont d'une rigueur et d'une austérité, qui égalent ou surpassent tout ce qui se voit aujourd'hui dans les observances des religieux les plus réformés. Le pape Pascal II, dans sa bulle de l'an 1103, changea le nom de Standalmont, en celui de Saint-Pierre-Mont, à cause que l'église et l'abbaye étaient dédiées à l'apôtre saint Pierre.

PIERRE-PONT.-Pierre-Pont est fort différent de Pont-Pierre; nous connaissons deux villages du nom de Pierre-Pont, l'un à deux lieues de Bruyères sur le ruisseau d'Arentelles, et qui répond à Bruyè

res.

L'autre du diocèse de Trèves, situé sur laCrune, à une lieue et demie de Longuyon, deux et demie de Viller-la-Montagne. Le

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PILLEVENTEU ou PILLEVETEU. Pilleventeu ou Pilleveteu, est un château ruiné, situé sur la hauteur qui domine la ville de Ligny, et sur le chemin de Ligny à Toul, à Commercy et à Saint-Miiel. En 1546 (1), le roi de France qui avait pour lors ses vues pour se rendre maître des trois évêchés, donna ordre à M. Dorval, gonverneur de Ligny, de faire fortifier le château de Pilleventeu. Les communautés des environs jusqu'à Void, furent commandées pour travailler à cet ouvrage, qui fut promptement achevé. Il n'en reste aujourd'hui que les ruines.

PIXERECOURT. Pixerécourt ou
(1) Richer, chronic. de Senon.
(a) Hist. de Lorr., t. v, p. 656.

"

Pisserécourt, petit village situé sur la un balcon de pierre ou de bois, qui sert Meurthe, à une lieue et demie de Nancy, à prendre l'air, à sécher les linges; et par tirant vers Bouxières-aux-Dames et Lay-dessous il donne un petit couvert à ceux Saint-Christophe. Il est parlé de ce lieu qui sont dans la rue.

sous le nom de Porcheria, ou Porchere- On parle beaucoup dans le pays de l'ancurtis, ou Porterraci curtis (1), dans tiquité de Plombières; on croit que Jules les lettres du prieuré de Lay-Saint-Christo- César ou Auguste, en ont ramassé les phe, et dans la vie de saint Gauzelin évê-eaux chaudes, et en ont formé les bains que de Toul. qu'on y voit aujourd'hui. On ne peut disPLAINE (LA), rivière. La source convenir que les Romains n'y aient autrede la petite rivière de Plaine, en latin fois travaillé ; on y remarque divers vestiPlana, est à une liene du château de Šalm ges des travaux qu'ils y ont faits pour en Vôge, bati sur une montagne, trois ramasser les eaux chaudes, et les empêcher lieues au-dessus et à l'orient de Senones. de se mêler avec les eaux froides; mais La Plaine passe à Raon-sur-Plaine, Raonpresque tous ces ouvrages sont cachés sous lez-l'Eau, Louvigny, Vaxaincourt, Celle terre, et tout ce qu'on a publié de certaivillage du val d'Allarmont, reçoit en nes inscriptions trouvées dans le fond des passant quelques autres ruisseaux, et bains, sur une lame de cuivre, portant vient se perdre dans la Meurthe à Raonque ces bains avaient été réparés par Jules l'Etape. César ou par l'empereur Auguste, parait La rivière de Plaine, fesait la sé-fort douteux, depuis que j'ai examiné les paration de la principauté de Salm d'avec le bailliage de Lunéville, du côté du septentrion, depuis la convention ou noureau partage de cette terre, du 21 décembre 1751, entre les deux rois de France et de Pologne, duc de Lorraine, et le prince de Salm-Salm.

choses par moi même, et que j'ai été sur les lieux. Je n'ai rien remarqué d'ancien en fait de bâtimens dans Plombières : Il

consumé

n'est jamais parlé de Plombières dans les anciens géographes, ni dans les anciens historiens. Le village ayant entièrement été PLOMBIERES OU PLUMIÈRES.-les plus anciennes maisons qu'on y voit, par les flammes, vers l'an 1498, Plombières, ou Plumières, ou Plumeine sont que de l'an 1500, (ce miliaire se res, comme il est nommé dans les plus voit sur un logis au nord du grand bain); anciens monumens du pays, est un village les autres sont plus modernes. ou bourg situé dans les montagnes de Vôge, sur les frontières du comté de Bourgogne, étant mi-parti par un ruisseau qui ont la seigneurie de Plombières, sous la coule au milieu de sa longueur, et qui voit une église paroissiale sous l'invocation souveraineté des ducs de Lorraine. On y s'appelle le ruisseau d'Augronne. La partie de St. Amé et de St. Blaise; elle n'était septentrionale du bourg où est la paroisse,

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Les dames chanoinesses de Remiremont

cette maison.

est du diocèse de Toul, et la partie méri- par ci-devant, qu'annexe de Belle-Fondionale est du diocèse de Besançon. Plom-taine; elle dépend du prieuré d'Erival, et bières est à dix-sept lieues de Nancy, est desservie par un chanoine régulier de cinq d'Epinal, à deux de Remiremont, à trois de Luxeuit et de Bain. Il est composé d'environ quatre-vingts maisons, dont celies qui sont autour du grand bain et dans la rue qui y conduit, ont un extérieur assez apparent. La plupart ont au premier étage

(1) Hist. de Lorr., t. 1, p. 132.

Il y a aussi un hôpital, qui se trouvant trop petit et trop resserré pour le grand nombre de pauvres malades, soldats et autres, qui y abordent de toutes parts, le roi de Pologne l'a fait rebatir tout à neuf, beaucoup plus vaste et plus commode qu'il n'était auparavant.

qui est converti en une chambre, où l'on se rend pour boire de l'eau chaude qui sort du pied d'un crucifix, et qui sortait autrefois du pied d'un chêne, d'où venait le nom de bain de chêne.

Hy donna des règles d'administra-fà l'extrémité du bourg vers les capucins. `tion, par arrêt de son conseil d'état, le Il y avait aussi autrefois le bain du Chêne, 18 décembre 1739; et par contrat du 29 mars suivant, Sa Majesté y forda douze lits, pour six pauvres de chaque sexe, pendant la saison des eaux, et donna ses lettres de confirmation le 11 avril de la même année. Les pauvres n'occupant ces lits qu'environ vingt jours chacun, on y en envoye cinq fois chaque année sur cette fondation, ce qui multiplie les places jusqu'à soixante.

Le bain des dames (1) portait le nom de Bain de la Reine, dès l'an 1210 et 1295: on a cru qu'il prenait son nom de quelqu'une des duchesses de Lorraine, qui ont été qualifiées Reines de Sicile, Un peu plus loin que l'hôpital, on trou- depuis le duc René I. On connait Isabelle ve une grande et vaste remise pour de Lorraine, épouse de René I, Philippe loger à couvert les chaises et les car-de Gueldres, épouse de René HI, et Chrisrosses de ceux qui viennent à Plombières; tienne de Dannemarck, épouse du duc cette remise cst à double étage, et les voitures entrent de plein pied dans celle de dessus, comme dans celle de dessous, à cause de l'inégalité du terrain ; ce qui n'est pas rare dans les montagnes, où souvent les charriots entrent au grenier avec leurs attelages, de même que dans la grange qui est au-dessous.

François I, et mère du grand duc Charles III, lesquelles sont quelquefois qualifiées Reines de Sicile. Mais l'époque de la dénomination du Bain de la Reine, est bien plus ancienne que celle de ces princesses dont la première est morte en 1452. Il est fort possible que Valdrade trop bonne amie du roi Lothaire, laquelle posséda en comA l'autre extrémité de Plombières, se mande l'abbaye de Lure, et vécut quelque voit un couvent de capucins, avec l'église temps comme religieuse dans l'abbaye de dédiée à Ste. Barbe; et des jardins dispo- Remiremont, et à qui on a put donner le sés en terrasses, qui sont ouverts à tout le nom de reine, à cause de son mariage monde, même aux femmes, où l'on trou-avec le roi Lothaire, aura aussi donné le ve des allées et des cabinets pour prendre nom au bain de la Reine à Plombières. l'air, pour se promener et se reposer.

Il y a de plus trois étuves, savoir: 1.° Ce qui rend Plombières célèbre, et qui l'ancienne étuve, ou l'étuve de Bassomy attire un très-grand nombre de personnes pierre, 2.° la nouvelle étuve, ou l'étuve de de toutes conditions, sont les eaux chau-la Cuvette; 3.o l'étuve de l'Egout. Ces études qu'on y voit en grande quantité, et ves sont des chambres oblongues, voûtées de dont on use, soit en se baignant, ou en pierres de taille, où l'on ne reçoit le jour buvant; et où une infinité de personnes que par un petit trou qui est à la voûte, trouvent du soulagement dans leurs in-ou par quelques fentes de la porte; on y commodités, ou une guérison parfaite sent une chaleur et une odeur comme de dans leurs maladies. Ces eaux sont souve-souffre, et l'on y sue fortement, la sueur raines pour les maux et faiblesses d'esto- y étant excitée tant par la chaleur du lieu, mac, et pour toutes les maladies qui affec- que par l'air épais et par la moiteur des tent les nerfs, et les viscères. murailles, d'où découlent les goûtes d'eau On y compte trois bains considérables, produites par l'air condensé. On y desavoir: 1.o le grand bain, qui est au mi-meure presque nu, assis sur une chaise lieu du bourg de Plombières, 2. le bain de bois, et après un certain temps, on y des dames ou de la reine, qui est près la maison des dames de Remiremont, 5.° le bain des pauvres ou des gouteux, qui est

(1) Voyez notre traité sur les eaux de Plombières, imprimé à Nancy en 1740. page by et page 22.

chaude que l'on fait tomber sur la personne, par le trou qui se trouve au haut de la voûte de l'étuve.

reçoit la douge, c'est-à-dire de l'eau dures, posées les unes sur les autres en forme de degrés à petits joints, et presque imperceptibles; plusieurs de ces pierres sont chargées de lettres capitales très-biens La chaleur de ces étuves est causée par formées, et d'un pied de hauteur, qui un ruisseau d'eau extrêmement chaude, qui marquent le soin de ceux qui ont travaillé passe par dessous, et qui transpire au trá-à cette construction. Ces bordages portent vers des planches mal jointes, qui sont au- sur un fond pavé de grandes pierres, la dessus de l'eau, et sur lesquelles les per-plupart de dix pieds de longueur sur beausonnes sont assises. coup de largeur, et deux pieds d'épais

seur.

Les baigneurs à Plombières, hommes et femmes, sont ordinairement servis par des filles ou des femmes accoutumées à ces

On prend la douge dans les étuves et dans les bains. Cette douge est une eau chaude qu'on fait couler de haut sur la partie malade nue, pendant un certain espace de temps. On prend aussi les ven-exercices; et malgré l'indécence qui patouses dans le grand bain, dans un lieu destiné pour cette opération.

rait dans ce service des filles ou servantes, on n'y remarque aucune légéreté ni aucun inconvénient; le mal serait aisé à corriger si on voulait, mais l'on est sur ce

Quoique Plombières soit situé entre des montagnes très-hautes, et de très-difficile accès, on n'a pas laissé d'y faire des che-pied-là, et on s'y maintient. mins assez commodes, par lesquels on y peut venir en voitures de tous côtés. On doit ces chemins au duc Léopold I, qui en a fait faire par toute la Lorraine, ce qui cause dans le pays une très-grande commodité pour toutes sortes de voyageurs.

Il y avait autrefois un château sur le penchant de la montagne qui est au midi de Plombières, au-dessus du couvent des capucins, dont on ne voit plus que la place, qui se nomme encore aujourd'hui le Mezdu-Gard, c'est-à-dire le jardin du gard, parce que le peuple était obligé de faire garde à ce château. La situation en était

Le duc de Lorraine Ferri III (1), fit construire ce fort en 1292, pour la garde des bains et baigneurs, et le donna à son fils qui fut nommé Ferri de Plumières, dont la famille a subsisté assez long-temps dans le pays. Nous avons donné sa généalogie au premier tome de la nouvelle édition de l'histoire de Lorraine.

On trouve ordinairement à Plombières fort bonne compagnie, des personnes de tout pays et de tout état. On y est passa-très-propre pour couvrir Plombières du blement logé, et l'on y apporte tout ce qui côté de Luxeuil et de la Bourgogne. est nécessaire et même agréable à la vie, en grande abondance et à assez bon prix. Pour empêcher que l'eau des montagnes et les eaux de pluie qui sont fraiches, ne puissent altérer les eaux chaudes en se mêlant avec elles, les anciens ont fait de trèsgrands travaux sous terre, pour arrêter les eaux froides, et pour les conduire par des canaux particuliers, jusque dans la ri- La petite rivière qui coule dans Plomvière, ou le ruisseau qui traverse Plombières, est nommée Eaugronne, peutbières. être à cause d'Appollon Grannus, comme On a remarqué en quelques endroits on appelle Aix-la-Chapelle, Aquis grantrois ou quatre de ces conduits les uns surnum, à cause de ses eaux chaudes, que les autres ; c'est ce qui se fait le plus re-l'antiquité payenne avait consacrées à marquer dans ce lieu, pour ceux qui aiment l'antiquité.

La rivière a environ dix-huit pieds de large, sur six de profondeur; son lit est bordé de grandes pierres de taille fort

Apollon, surnommé Grannus ou Grynatus: on sait qu'entr'autres qualités, on attribuait à Appollon le don de guérir

(1) Cronic. Colmariense, ad an. 1292.

les malades, et de présider à la méde-l'autre côté de la rivière de Meurthecine. car alors il n'y avait ni pont, ni bac à Outre les eaux chaudes qui se voyent à Frouart, et il n'y avait point d'autre route Plombières, on y voit aussi des eaux sa-que par l'Avant-Garde, pour venir de vonneuses froides, qui servent à plusieurs St.-Mihiel à Nancy. Voyez ce que nous maladies, et dont on transporte tous les avons dit ci-devant de Pierre-Fort, et jours plusieurs bouteilles dans les lieux de l'Avant-Garde sous Pierre-Fort. éloignés, car on s'en sert moins à Plom- En 1406, le duc de Lorraine et celui • bières qu'ailleurs. Il y en a deux sources de Bar, entrèrent en guerre à l'occasion principales ; l'une dans le jardin des Ca- du château de l'Avant-Garde, qui avait pucins, et l'autre dans une petite chambra été mis en garde, en la main du roi de située au midi de Plombières, sur le che-France, par le marquis du Pont, fils du min qui conduit à Luxeuil. Il y a beau- duc de Bar, à qui ce château appartenait. coup d'apparence que ces eaux contractent Le duc de Lorraine assiégea, prit et rasa leurs qualités savonneuses et adoucissantes, l'Avant-Garde. Le roi mit aussitôt sur en passant par des terrains remplis de pied une puissante armée, sous le commatières savonneuses, qui en ont la couleur mandement de l'amiral Clugnet de Braet la consistance, et qui étant desséchées, ban, mais elle ne fit aucune entreprise s'enflamment, et produisent un feu bleuâtre considérable, les deux ducs s'étant réconcomme de souffre, mais peu actif, peu ciliés, et ayant fait leur traité d'accommobrillant, et sans odeur. dement.

POMPEY, ou POMPAYE, ou POM- -Ces deux princes s'étant brouillés de PAING, et L'AVANT-GARDE. Pompey, nouveau, le roi ordonna à l'amiral d'aller village sur la Moselle, à deux lieues de mettre le siège devant Neufchâteau, ville Nancy, trois de Pont-à-Mousson, ci-de-appartenant au duc de Lorraine; la place vant prévoté royale, diocèse de Toul; ne fit point de résistance, et le duc Charles patron, St. Epvre; office et prévôté de de Lorraine ne jugea pas à propos de hal'Avant-Garde, recette et bailliage de zarder un combat contre les troupes du Nancy, cour souveraine de Lorraine; le roi, jointes à celles du duc de Bar. Il deroi en est seul seigneur. manda la paix par la médiation de Ferri son frère, comte de Vaudémont, et l'obtint aisément, ayant assuré avec serment qu'il était innocent des excès commis par ses gens de guerre, ayant promis de les punir et de faire rétablir l'Avant-Garde au même état où il était avant la guerre, et de faire bâtir des chapelles en mémoire de ceux qui étaient morts durant cette guerre.

Pompey se trouve nommé Pompania villa, et son église donnée au monastère de Bouxières-aux-Dames, par St. Gérard évêque de Toul, en 968. Et Pompanium, dans un titre de l'abbaye de St.-Epvre, de l'an 1065. Et Pompagne, en 1188, dans la fondation de Liverdun. Et Pompan, en 1146.

Ce lieu a fait assez peu de figure dans l'histoire du pays, mais le château de l'Avant-Garde, qui est bâti au-dessus de Pompey, et sur le chemin qui vient de St.Mihiel à Nancy, est plus célèbre. Il a été båti par un comte de Bar, pour la sûreté de ce chemin, ou plutôt pour se rendre maître de ce chemin et du passage, et pour opposer cette forteresse, à celle que l'évêque de Metz Philippe de Florenge, avait bâti à Condé, vers l'an 1260, de

En 1438, en considération de ce que Henri, båtard de Bar, fils du duc Edouard, avait conduit le duc Réné I, des prisons de Dijon vers le duc de Bourgogne en Flandres, ledit René lui donna la seigneurie de Rosières-en-Haye, ensuite il lui donna aussi la seigneurie de l'AvantGarde, engagée à Colignon de Ludres. Archives de Lorraine, Layette, l'AvantGarde, no 42.

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