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Pont-à-Mousson à Metz, où il ne reste aujourd'hui que la métairie de St.-Michel, qui appartient aux pères jésuites, et celle du Poncet, aux pères de St.-Antoine.

La paroisse de St.-Laurent, subsistait avant que les trois autres paroisses y fus

sent transférées.

La paroisse de Ste-Croix-en-Rup (1),

était autrefois où l'on voit le couvent des

carmes déchaux hors la ville vers le nord.

Celle de St.-Jean dans la ville vers le midi, était autrefois la paroisse de Blenod, village aujourd'hui assez petit dans la plaine, hors la ville vers le midi. L'église de St.-Etienne qu'on y voit, est encore de la paroisse de St.-Jean, qui est dans la ville. Ceux de Metz en 1369, la veille de la Toussaint, prirent et brulèrent le bourg dessous Mousson.

que

Les anciens monumens du Pont-àMousson, parlent souvent de la Centaine de cette Ville, Centena. On dit c'était une compagnie, ou une espèce de sénat, composé de cent conseillers (2). Centena peut aussi signifier un droit seigneurial, qui se payait au centième, sur les terres des églises, ou de la seigneurie des églises, Potestatis Ecclesiae; le nom de Potestas signifie surement une seigneurie, et dans nos titres français Poësté signifie

la même chose.

Vicaires, ou Viguiers. Et comme tous les hommes libres étaient divisés en centaines, centena, qui composaient ce que nous appelons Bourgades, les comtes avaient sous eux des officiers qu'on nommait Centeniers, qui menaient les hommes libres de leurs centaines à la guerre: habeat unusquisque Comes Vicarios et Centenarios secam, liv. 2, capitular. art. 28.

La Centaine du Pont-à-Mousson était

donc apparemment les bourgeois de ce lieu, subordonnés au comte de Mousson. Cette division par centaine fut faite par les rois Clotaire et Childeric, dans la vue d'obliger chaque district, à répondre des vols qui s'y feraient; mais le Pont-à-Mousson est trop moderne, pour qu'on y ait suivi ces anciens reglemens.

A l'égard du gouvernement du Pont-àMousson, cette ville se gouverna d'abord selon les lois de Beaumont en Argonne, et ensuite selon les lois de Stenay; elle eut un maire et sept échevins, que l'on choisissait annuellement; et outre cela, une espèce de sénat perpétuel de quarante jurés.

Cette manière de gouverner subsista jusqu'en 1554, que le Pont-à-Mousson fut érigé en marquisat, par l'empereur Charles IV, qui ensuite lui donna le nom et les privilèges des villes impériales en 1572. Alors elle fut gouvernée par un échevin, sept jurés et dix-huit conseillers, qui étaient Centena signifiera donc le centième de choisis par les députés du tiers état, au nier qu'un seigneur séculier exigeait d'une milieu d'une place qui se trouve entre l'éterre de l'église, ou la centième brebis,glise de Ste-Croix sur le pont, et la maiou le centième jour de terre ; Centena peut son des pères de St.-Antoine; cette place aussi signifier un canton, une terre ha-porte encore le nom d'Atrie de St.-Anbitée par cent familles, ou cent feux, sur toine, ou parvis, ou cimetière de Saintlesquels était préposé un officier nommé Antoine. Centenier ou Vicarius, qui y exerçait la juridiction seigneuriale.

Dans les Gaules, anciennement les comtes assemblaient les hommes libres, et les menaient à la guerre. Ils avaient sous eux des officiers qu'ils appelaient Vicarii,

(1) Chronique de St.-Thiebaut, . 2, P.

CLXXX.

(a) Histoire de Verdun, p. CXLIX, C. L.

Cette façon de gouverner fut supprimée, lorsque la ville de Pont-à-Mousson fut réduite sous la domination de la France; et le duc Léopold à son retour dans ses états, la laissa sur le pied où il l'avait trouvée.

Pendant la guerre que Charles-leHardi, duc de Bourgogne, faisait au duc René II, Charles prit la ville de Pont-àMousson, après huit jours de siége en

1475. Le duc René entra dans la même sité d'études au Pont-à-Mousson en 1572, ville au mois d'octobre 1476, et n'y de- et la donna aux RR. PP. jésuites pour ce meura qu'une nuit, les Suisses qui le sui-qui regarde les humanités, la philosophie vaient, ayant faussement prétexté, qu'on ou les langues, les mathématiques et la avait conspiré contre leur vie; René fut théologie. Il laissa les écoles de droit et donc obligé de se retirer, et dès le lende-de médecine, à de très-habiles profesmain le duc de Bourgogne entra dans la seurs, qu'il y fit venir d'ailleurs. On peut place, sans y trouver la moindre résistance. voir notre histoire de Lorraine. Il y a dans Le roi Henri II, étant arrivé à Pont-à-la maison des jésuites un séminaire fondé Mousson le 8 avril 1552, ordonna qu'on par Pierre du Chatelet, évêque de Toul fortifiat la ville et le château de Monçon, Le roi Stanislas a fondé dans la maison et nomma des commissaires pour travailler des jésuites du Pont-à-Mousson, un proà ces fortifications, pendant qu'il s'avan- fesseur royal de mathématiques, le 8 sepçait vers la ville de Metz, pour s'en ren-tembre 1749.

dre maître. L'année suivante 1553, le Le couvent des claristes du Pont-àcomte d'Egmond qui commandait quelques Mousson, fut commencé ou projeté en troupes pour l'empereur Charles V, y entra, 1431, par le duc Charles II, et la duet les fortifications ordonnées par le roi chesse Marguerite de Bavière son épouse, Henry II, furent interrompues. Le Pont-mais ne fut achevé qu'en 1444, par le duc à-Mousson n'a jamais été régulièrement René I. Les religieuses n'y entrèrent qu'en fortifié, et le peu de fortification qui y était, 1447 la reine duchesse Philippe de fut rasé en 1670, par le maréchal de Cré- Gueldres, y prit l'habit en 1519, et y qui. On y voit encore les restes des an- mourut saintement en 1547, le 28 février. ciennes murailles, et de quelques vieilles

tours.

L'abbaye de Ste.-Marie du Pont-àMousson y fut transférée en 1606, de son premier établissement, qui était dans une forêt près Prony-sur-Moselle, d'où vient qu'on lui donna le nom de Ste.-Marie-auxbois, ou de Ste.-Marie-de-Prisney.

Les carmes mitigés sont établis dans la ville de Pont-à-Mousson, à l'orient de la Moselle depuis l'an 1611.

Il y a aussi des minimes fondés le 24 octobre 1652.

Le prince Casimir II, fils de Frideric III (1), comte palatin du Rhin, ayant levé des troupes en Allemagne, pour venir au secours du prince de Condé, qui s'était retiré de la cour du roi Charles IX, passa la Meuse à St.-Mihiel, et vint joindre au Pont-à-Mousson le prince de Condé, l'amiral de Coligni, d'Andelot et les autres mécontens, qui l'attendaient au château de Monçon. Dès que la jonc- Des chanoines réguliers de St. Augustion fut faite, et qu'on eut trouvé moyen tin réformés, établis en 1607, et cinq coude contenter les Allemands, qui deman-vents de filles, savoir: les claristes, les redaient de l'argent, les princes et leurs ligieuses de la congrégation, fondées le. troupes prirent leur route à travers la Lor- 9 novembre 1604. Elles ont une école raine; la montre se fit à Liffou-le-Grand, pour les jeunes filles. d'où ils s'avancèrent vers Langres.

Les religieuses annonciades des dix Le duc de Lorraine avait à Pont-à-vertus, ou de la vertueuse Jeanne de Mousson une forte maison. On dit que France. ce château ou maison forte, avait été bâti par le duc René II; il est aujourd'hui enlièrement ruiné.

Le duc Charles III, érigea une univer

(1) An. 1567. Hist. de Lorr. t. 3, p. 1383.

Les carmelites établies le 24 octobre 1632.

Et le 24 août 1626, furent introduites les religieuses de la Visitation de NotreDame.

Les capucins y furent reçus en 1607,

et leur maison a été bâtie par la piété de Charles, cardinal de Lorraine,

Les carmes déchaux, bàtis hors de la ville au nord, à demi-lieue de la ville, furent établis le 25 mars 1623, par Jean de Porcelet.

même lieu Françoise de Mory d'Aceno,
native de Mantoue, dame de S. A. Mar-
guerite de Gonzague duchesse de Lorraine
et de Bar, épouse de Nicolas Marez de
Nouroy, chevalier, seigneur de Port-sur-
Seille, chambellan du duc Henri II.
Au même lieu derrière le grand autel,

L'Hôpital du Pont-à-Mousson situé sur la paroisse de Ste.-Croix-en-Rup, est dé-est inhumé le célèbre jurisconsulte Pierre dié à Jésus circoncis. Quatre religieux de St. Lazare, en ont la direction.

On voyait-ci-devant dans l'église des jésuites au Pont-à-Mousson, le mausolée de Bonne de Bar, dans le presbytère de cette église, d'où il a été déplacé en 1745, lorsqu'on a travaillé à ce sanctuaire, dans le goût moderne,

Dans l'église des religieuses de Ste.Claire de la même ville, on voit le mausolée de la reine duchesse Philippe de Gueldres, qui se fit religieuse dans ce mo nastère, et y mourut en odeur de sainteté, comme nous l'avons déjà dit.

Son effigie en relief de marbre gris, est un excellent morceau de sculpture; il est dans le mur septentrional de l'église, et on en voit un pareil au-dedans du cloître des religieuses.

Grégoire de Toulouse, mais son épitaphe composée après coup par le père Abram jésuite, est cachée derrière la boisure; je l'ai rapportée dans la vie des hommes illustres.

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Le 7 août 1641, la ville du Pont-àMousson, sommée par le sieur Folleville, se rendit; cinquante suisses de S. A. en sortirent avec passe-port, et se retirèrent à Sierk.

Dans la même ville du Pont-à-Mousson, à l'occident de la Moselle, qui est du diocèse de Toul, se voyent les écoles de droit et de médecine ; on y voit aussi sur la place, le palais où siégent toutes les juridictions, bailliage, prévôté, maitrise et hôtelde-ville, qui a la police; il y a aussi un bureau de recette.

Le bailliage est du ressort de la cour souveraine de Nancy.

Au même lieu on lit qu'en 1558, le 13 septembre, fut apporté en l'église Le bailli de Pont-à-Mousson est conde Ste.-Claire du Pont-à-Mousson, le servateur des privilèges de l'université; le cœur de Louis de Lorraine-Vaudémont, lieutenant-général du bailliage vice-conqui fut tué au siége de Naples, le 25 août de la même année; son corps gît à Naples, dans le monastère des filles de Ste.-Claire

servateur, l'avocat et le procureur du roi promoteurs de la conservation. Les appels de ce tribunal se portent directement à la cour souveraine.

On y voit un jardin botanique, et une salle particulière pour les démonstrations d'anatomie.

Dans le même couvent, l'on voit proche le gros pilier de l'église, un mausolée en marbre blanc, avec la figure en relief de Guirlande Hemmen de Frise, femme L'ancien château de la Ville-neuve du de François Adekema; elle mourut à Pont-Pont-à-Mousson, était sur le bord de la à-Mousson revenant de Rome, où elle Moselle, près le couvent des capucins. était allée pour éviter la persécution des hérétiques.

Ce mausolée est fort remarquable, tant par la figure de cette dame, que par sa coiffure, et par les écussons de ses alliances; mais la date de sa mort n'y est point marquée.

En 1617, le 7 mai, fut enterrée au

On croit que ce château avait été bâti du temps de René II: on acheva de le ruiner en 1677; nous en avons encore vu les restes plusieurs années après.

Le grand duc Charles III, pour l'utilité publique et pour l'illustration et décoration de la ville et cité du Pont-à-Mousson, y établit quatre foires générales et

publiques qui devaient durer chacune Pion on St.-Piant, Pigentius, dépenquinze jours, dont la première devaît com- dant autrefois de l'abbaye de St.-Mihiel. mencer au premier juin 1573, la seconde le premier septembre même année, la troisième le premier décembre, et la quatrième le premier mars 1574.

Le nom de Monçon n'est pas toujours écrit de la même sorte; quelquefois il est nommé simplement Moncon, ou Moucon, quelquefois Monscio ou Montio, et quelquefois Montiacum : cùm ægrotarem apud Montiacum usque ad mortem, dit la comtesse Sophie, après la mort du comie Louis de Monbéliard son mari, arrivée

On accorda aux marchands la faculté d'aller, venir, demeurer dans les états de Lorraine pendant lesdites foires, sans être recherchés d'aucunes tailles, impôts, subsides, maitotes ordinaires et extraor-vers l'an 1095. dinaires, sans exception d'aucune nation ou religion que ce puisse être, pourvu qu'ils ne fassent aucun exercice contraire à la religion catholique.

Que toutes marchandises, de quelque nature ou espèce qu'elles soient, puissentêtre menées en ladite foire franchement et Fibrement, sans que les voitures soient obligées de payer aucune gabelle, sinon l'ancien droit de haut-passage; à charge toutefois que lesdites marchandises seront déchargées dans le magasin public de la ville, pour y être enregistrées par le concierge. Fait le 4 d'avril 1579.

Il y a tout lieu de croire qu'il y eut autrefois un camp romain sur la montagne de Monçon (1). Les médailles, les pierres taillées et les colonnes que l'on y trouve de temps en temps, en sont des preuves. Il y en a même qui veulent que Monsio est l'abrégé de Mons-Jovis, et qu'il y avait sur cette montagne, un temple de Jupiter; mais ce n'est qu'une simple conjecture. Le château de Monçon ne subsiste plus, mais on en voit de grandes ruines sur la montagne, aussi bien que des tours et des murailles, qui rendaient ce lieu une forteresso de conséquence.

On a imprimé à Paris, en 1698, in- Il y avait de ces sortes de châteaux dans quarto, la relation de ce qui s'est passé un très-grand nombre de lieux dans l'Ausau mariage de leurs altesses royales, Léo- trasie, principalement sur les montagnes, pold I, et Elizabeth Charlotte d'Orléans, sur les grandes routes, sur les défilés près tant à Fontaine-Bleau, qu'à Bar, à Nan-les passages des rivières. Ces châteaux cy et autres lieux, où l'on voit fort en dé-avaient été bàtis originairement par l'autotail ce qui se passa à l'arrivée de leurs rité des empereurs et des rois, surtout dans aftesses royales au Pont-à-Mousson à leur les frontières et sur les montagnes qui se retour de Bar-le-Duc, où s'était célébré trouvent le long du Rhin et de la Moselle, le mariage. pour servir de barrières contre les irrupMONÇON. Monçon, est une mon-tions et les incursions des barbares, des tagne située à l'orient du Pont-à-Mousson; peuples allemands de delà le Rhin, et encette montagne avait autrefois sur son suite des Huns, qui ravagèrent la Lorraine sommet un château célèbre dans notre his-à diverses reprises au dixième siècle. Voici toire, accompagné d'un bourg et d'une ce qu'on lit sur ce sujet dans un ancien église paroissiale, qui subsiste encore, et manuscrit de l'abbaye de St.-Maximin de d'une chapelle castrale. Trèves.

Le village de Monçon est du diocèse de Anno DCCCCXXVI. authoritatis domini Metz, office, recette et bailliage de Pont-nostri J. C. secundum humanam fragilitaà-Mousson, cour souveraine de Nancy; le tem, depopulantibus Agarereis (les Huns), roi en est scul seigneur. Il y avait à Mon-penè totum regnum Belgiæ, Galliæ, stuçon (1) un prieuré sous le nom de Saint-duit unus quisque diligenter tota loca per

(1) Histoire de Lorr. t. 1. page 77.

(1) Benoit, Histoire de Toul. p. 66.

quirere, ubi aliquid firmitatis fieri po- corde, imposant les mains sur deux fituisset, contrà prædictorum insidias per-gures toutes nues, qui sont dans une cufidorum.

vette.

Ces châteaux qui dans leur origine Au troisième côté est représenté le bapavaient servi à garantir le pays des irruptême de Jésus-Christ on y remarque tions et des violences des barbares, de-d'abord J.-C. dans l'eau à mi-jambe, vinrent dans la suite des retraites de petits ayant à droite St. Jean-Baptiste habillé tyrans, qui se servaient de leurs forteresses comme je l'ai dit ci-devant, et à sa gaupour opprimer les passans, pour mettre à che une figure tenant une robe, sans doute contribution leurs voisins, et pour véxer celle de J.-C.; au-dessous de cette figure, leurs propres sujets: aussi la France en un ange tenant en sa main une espèce 1636, s'étant rendue maîtresse de la Lor-d'encensoir; on remarque au-dessus de J.raine, fit démolir la plupart de ces chà- C. le Père éternel, et au-dessus du Père, teaux; et en 1670, elle fit renverser le peu le Saint-Esprit en forme de colombe. Sur qui en restaient, et qui pouvaient encore le quatrième côté se voit St. Jean, habildonner de la jalousie aux puissances voilé comme ci-dessus, imposant les mains à sines, et causer de l'inquiétude aux peuples une foule de peuples représentés par sept du pays. ou huit figures. Quand au bourg de Monçon, il est ré- Cette pierre est soutenue sur six têtes duit à un petit village qui n'a rien de re-d'animaux de différentes espèces, bœufs, marquable, que l'église et les fonts-bap-lions, béliers, etc. tismaux, qui sont d'une pierre travaillée, dont les figures, au jugement du père Abram jésuite, dans son histoire de l'université du Pont-à-Mousson, paraissaient être du grand Constantin.

Le reste est enterré, comme aussi trois marches, qui sont sous terre, et que l'on dit être de la même pierre.

épouse (c'était ou Gillette de Vaudémont, ou Gillette fille du comte Sigefroy de Brie), était enfermée avec une bonne garnison.

On lit dans Alberic, que l'empereur Henri V, en 1113, ayant assiégé le comte Je ne les crois pas d'une si grande anti-Renaud I, dans son château de Bar, s'en quité je lis que vers l'an 1085, Sophie, rendit maître, et fit le comte prisonnier; comtesse de Bar et de Monçon, fit bâtir delà il vint mettre le siége devant la fortedans son château de Monçon une chapelle, resse de Monçon, où la comtesse son et que Herman évêque de Metz, permit que l'on y plaçat des fonts-baptismaux, apparemment les mêmes que l'on y voit à présent. Ces fonts sont taillés en rond, ayant quatre espèces de pilastres, qui débordent en angles obtus. Cette pierre a trois pieds huit pouces de diamètre, et trois pieds cinq pouces de hauteur; sur un de ses côtés est représenté St. Nicolas, ayant à sa gauche deux enfans dans une cuvette, sur un desquels il impose la main; au-dessus des deux enfans est un ange, qui descend du ciel; à la droite de St. Le lendemain ils repondirent à l'empeNicolas, est un ecclésiastique assistant, reur qu'ils avaient un nouveau comte de tenant en main un livre ouvert; au côté Bar, à qui ils avaient rendu leur homopposé est représenté un arbre, sous lequel mage qu'il pouvait faire du comte Resont deux figures habillées; un peu à naud ce qu'il jugerait à propos. Il le concôté du même arbre, se voit St. Jean-damna à mort; mais à l'instante prière Baptiste, vêtu d'une peau, ceint d'une des princes qui étaient dans son armée, il

L'empereur ayant trouvé plus de résistance qu'il n'espérait, fit dresser devant le château une potence, menaçant d'y faire attacher Renaud son prisonnier, si la comtesse ne rendait la forteresse ; mais la nuit même elle accoucha d'un fils, auquel ceux qui étaient dans la place, prêtèrent serment de fidélité.

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